Catherine Samba-Panza
Centrafrique : Brazzaville une étape importante pour relancer le dialogue
21 juillet 2014
La présidente de transition de la Centrafrique, Mme Catherine Samba-Panza, a déclaré dimanche dans la capitale congolaise à son arrivée à l’aéroport de Maya-Maya, que Brazzaville est une étape importante pour relancer le dialogue entre les Centrafricains.
Mme Samba-Panza est à Brazzaville pour participer au "Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique", prévu du 21 au 23 juillet afin de "convenir de l’arrêt de toutes les violences", avec la signature d’un "accord de cessation des hostilités, du désarmement des groupes armés et d’un nouveau cadre politique de la transition".
‘’Brazzaville est pour nous une étape importante pour relancer le dialogue entre Centrafricains ; relancer le dialogue pour qu’ensemble on arrête de nous entretuer, pour qu’ensemble on décide de la cessation des hostilités et des violences’’, a déclaré Mme Samba-Panza.
Pour elle,’’ venir à Brazzaville ! Cela a fait débat. Mais, un consensus s’est dégagé pour venir à Brazzaville. Nous sommes en démocratie ; nous ne sommes pas dans un système de pensée unique’’, a-t-elle indiqué.
‘’De nombreux acteurs centrafricains vont venir et d’autres n’ont pas le droit de venir
s’ils le pensent. Mais, de façon générale, un consensus s’est dégagé pour qu’on vienne à Brazzaville sous l’impulsion du médiateur Denis Sassou-Nguesso. Nous souhaitons donc avoir des solutions durables’’, a ajouté Mme Samba-Panza, confiante.
De son côté, le chef de l’Etat congolais, a indiqué qu’un ‘’consensus s’est formé sur la nécessité de démarrer ces discussions (sur la Rca) à Brazzaville. Il s’agit de démarrer parce que le plus important ça sera en Centrafrique sur le terrain où se trouve le peuple centrafricain’’.
‘’Je pense qu’il faut rester optimiste et ne pas relâcher l’effort. Il est important que la
cause centrafricaine ne soit pas une cause oubliée. Beaucoup d’évènements secouent le monde et il suffit de très peu pour que l’attention de la communauté internationale s’oriente vers autre chose (…). Nous allons devoir continuer à travailler dans le meilleur esprit’’, a conclu Sassou-Nguesso.
Ce Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique va regrouper 169 Centrafricains issus de toutes les sensibilités, affirme-t-on.
Depuis mars 2013, la Centrafrique traverse une crise humanitaire et sécuritaire causée par le coup d’Etat de la coalition Séléka, rappelle-t-on.