
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Che Guevara, apôtre des opprimés III
26 décembre 2017, par
Le cinquantième anniversaire de l’assassinat du Che en Bolivie le 9 octobre 1967 offre l’occasion de revenir sur le parcours du révolutionnaire cubano-argentin qui a dédié sa vie à la défense des « Damnés de la terre ».
Pourquoi Che Guevara tenait-il toujours un journal ?
Le Che était un intellectuel et, comme tout homme d’idées, il aimait consigner ses réflexions par écrit afin de les développer et de les transmettre. Le Che avait le souci de la transmission du savoir. Sa grande priorité était de faire du peuple cubain un peuple instruit et cultivé, car il était convaincu que l’ignorance asservissait les hommes et renforçait les privilèges établis et les hiérarchies sociales. Sans savoir, il n’y a pas de liberté possible et l’Argentin partageait la maxime de José Martí selon laquelle il fallait être cultivé pour pouvoir s’émanciper des chaînes de l’exploitation et de l’oppression. Dès le départ de l’épopée révolutionnaire, il a tenu un journal dans les montagnes de la Sierra Maestra qui a aujourd’hui une grande valeur historique. Il illustre les grandes falcultés intellectuelles du Che, notamment sa capacité de synthèse. Mais il avait pris l’habitude de noter ses impressions dès son premier voyage à motocyclette à travers l’Amérique latine dans les années 1950.
Quel est l’héritage intellectuel du Che ?
Le Che a légué à la postérité de nombreux discours dont les plus célèbres restent ceux d’Alger, de la Tricontinentale et son fameux discours à la jeunesse. Il a écrit plusieurs essais, notamment son journal de campagne à Cuba, un livre sur la guerre de guérilla et son célèbre journal de Bolivie, entre autres. Il a également rédigé toute une série de réflexions reflétant sa pensée économique sous le titre « Notes critiques sur l’économie politique ».
L’une de ses œuvres maîtresses est « Le socialisme et l’homme à Cuba » publié en 1965. Il y analyse le comportement des hommes et des femmes dans le développement du processus révolutionnaire, leurs caractéristiques et leurs aspirations. Il élabore la théorie selon laquelle le développement économique du pays doit avancer de pair avec le développement de la conscience révolutionnaire chez les citoyens afin de créer un homme nouveau dont le moteur serait un socle de valeurs morales, éthiques et spirituelles et non pas des gratifications d’ordre matériel. L’homme nouveau placerait l’intérêt général au-dessus de ses considérations personnelles et serait mû par la générosité, la solidarité, l’altruisme, le goût de l’effort, le sens collectif et le désintéressement. En un mot, toutes les qualités dont disposait déjà le Che, qui dans ce domaine était en avance sur son temps. Pour lui, seul cet homme nouveau sera en mesure d’édifier le socialisme à Cuba et ailleurs. Seul un travail politique, idéologique et culturel profond pouvait forger cet homme nouveau.
Le Che est-il à l’origine du travail volontaire ?
Le Che était un homme de pensée et d’action qui prêchait toujours par l’exemple. C’était la meilleure façon de conquérir l’autorité morale nécessaire pour faire part de ses exigences au peuple. Pour le Che, le travail est un devoir social et l’expression maximale de ce devoir social est le travail volontaire, qui est la meilleure école pour créer une conscience révolutionnaire. Le travail volontaire avait été mis en place par le Che et l’objectif était d’inciter les Cubains, une fois leur journée de travail réglementaire achevée, de se porter volontaires pour réaliser des tâches en faveur du pays, sans attendre de récompense matérielle en retour, mais la simple satisfaction morale du devoir accompli.
Le Che ne rejetait pas pour autant la rétribution matérielle, mais il considérait que l’homme nouveau devait s’alimenter de cette satisfaction morale. Pour le Che, l’internationalisme était la forme la plus avancée du travail volontaire. C’était à la fois un devoir et une nécessité révolutionnaires. L’homme nouveau, pétri de toutes ces qualités morales, deviendrait ainsi un révolutionnaire intégral.
Salim Lamrani
Université de La Réunion
The Huffington Post
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)