
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Che Guevara, apôtre des opprimés III
28 décembre 2017, par
Le cinquantième anniversaire de l’assassinat du Che en Bolivie le 9 octobre 1967 offre l’occasion de revenir sur le parcours du révolutionnaire cubano-argentin qui a dédié sa vie à la défense des « Damnés de la terre ».
Quelles étaient les critiques du Che vis-à-vis de l’Union soviétique ?
Le Che a toujours critiqué le dogmatisme intransigeant et inconsistant. Il était d’ailleurs convaincu que la libération du Tiers-monde ne surviendrait qu’à travers un changement stratégique radical des pays socialistes. Pour le Che, le modèle soviétique menait à une voie sans issue car il se voulait universel alors que la construction du socialisme dépendait de la réalité de chaque pays. Il avait d’ailleurs reproché à Cuba d’avoir importé les manuels soviétiques de philosophie politique dont le principal effet était d’empêcher les Cubains de penser. De son côté, le Che était l’antithèse du dogmatisme et un fervent partisan du débat critique, seul moyen de relever les défis imposés par l’édification d’une société nouvelle. La pensée du Che était une pensée en action et en perpétuelle construction.
Comment le Che était-il perçu à travers le monde ?
Par son parcours, le Che est l’archétype du révolutionnaire internationaliste. C’est un dirigeant de haut niveau, une figure emblématique de la Révolution cubaine, un homme droit, honnête, intransigeant sur les principes, loyal vis-à-vis de Fidel Castro et de la direction cubaine et partisan d’une solidarité sans failles avec les peuples en lutte contre l’oppression. Le Che se rend à plusieurs reprises à Alger car, dans les années 1960 et 1970, l’Algérie était la Mecque des révolutionnaires. L’Algérie a été un refuge pour tous les mouvements indépendantistes du Tiers-monde et elle a fourni une aide matérielle, humaine, logistique et financière à tous ceux qui menaient une lutte anticoloniale. C’est là l’un des plus beaux chapitres de l’Histoire de l’Algérie. Les gouvernements de Ahmed Ben Bella et de Houari Boumediene ont été des amis fidèles et reconnaissants de la Révolution cubaine et partageaient les mêmes idéaux.
Dans son discours d’Alger du 24 février 1965, le Che rappelait que le socialisme ne serait atteint qu’avec l’abolition de l’exploitation de l’homme par l’homme et que le meilleur moyen pour atteindre ce but est que l’Etat s’empare des moyens de production. Il rappelait également que la grande priorité était le développement de l’agriculture afin d’assurer la sécurité alimentaire des peuples. Le Che reprochait aux pays socialistes d’imposer des relations capitalistes aux nations du Tiers-monde et de les exploiter. Il exigeait plus de solidarité de l’URSS vis-à-vis des pays en lutte contre l’impérialisme, notamment le Congo et le Vietnam.
Y a-t-il eu une rupture entre Che Guevara et Fidel Castro ?
Il n’y a jamais eu de rupture politique ou idéologique entre le Che et Fidel Castro. Au contraire, il y a toujours eu une grande affinité intellectuelle entre les deux hommes. Tous deux se vouaient un immense respect. Le Che se considérait comme un fervent disciple de Fidel Castro et il le rappellera dans sa lettre d’adieu. Fidel Castro partageait les critiques du Che vis-à-vis de l’URSS. Leurs destins étaient tout simplement différents. Fidel Castro avait la mission historique de diriger la Révolution cubaine et le Che souhaitait faire la Révolution en Argentine. Ils avaient d’ailleurs établi un pacte lors de leur première rencontre au Mexique en 1955. Le Che avait alors demandé à Fidel Castro qu’une fois obtenu le triomphe à Cuba, il lui permettrait d’aller lutter pour la libération de son pays d’origine.
Salim Lamrani
Université de La Réunion
The Huffington Post
https://www.huffingtonpost.com/entry/che-guevara-apostle-of-the-oppressed-iii_us_5a3799a5e4b02bd1c8c6084f
Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.
Son nouvel ouvrage s’intitule Fidel Castro, héros des déshérités, Paris, Editions Estrella, 2016. Préface d’Ignacio Ramonet.
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