
Mal-do-mèr dann sarèt
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Les séparatistes ouïghours suspectés
3 mars 2014, par
Pour la première fois, la Chine fait face à un attentat. Un groupe d’individu, armé de couteaux, a tué 39 personnes dans la gare de Kunming, dans le sud-ouest de la Chine. Les autorités parlent d’« attaque terroriste », qui ont désigné les séparatistes ouïghours musulmans du Xinjiang.
130 personnes ont été blessées lors de cette attaque, à quelques jours de l’ouverture de la seconde session annuelle de l’Assemblée Populaire nationale, le 5 mars, et le 12ème Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), le 3 mars.
D’après l’agence de presse, Xinhua, la police a abattu au moins quatre des assaillants, a arrêté un cinquième et a lancé une chasse à l’homme pour retrouver les autres. Meng Jianzhu, responsable de la sécurité publique en Chine, a promis « un châtiment sévère pour les terroristes », lors de son arrivée, dimanche matin sur les lieux.
Vêtus de noir et le visage dissimulé, les assaillants ont fait irruption dans la gare de Kunming, capitale du Yunnan. Armés de long couteaux et de sabres, ils ont poignardé les voyageurs, tuant souvent d’un coup leurs victimes, sans hésiter et de manière très rapide, a indiqué le correspondant du journal Le Monde.
De nombreuses photos ont circulé sur les réseaux sociaux, sans pour autant vérifier leur véracité, montrent des corps étendues les uns à côté des autres, dans des mares de sang, pendant que des médecins tentaient de secourir le plus grand nombre de personnes.
Un témoin a raconté à l’Agence France Presse : « J’ai vu une personne venir droit sur moi avec un long couteau et j’ai pris la fuite avec d’autres personnes », a déclaré Yang Hanfei, blessé à la poitrine et au dos. Des personnes tentent depuis dimanche de retrouver leur proche, comme Yang Ziqing, qui recherche son mari.
Le quotidien « Nouvelles de Pékin » a relayé le témoignage d’une personne, qui a expliqué qu’un homme qui tentait de protéger sa fille de 6 ans a été « tranché du cou à la poitrine ». Certains témoins ont décrit les attaquants comme très jeunes, évoquant des scènes de panique et de chaos, a cité Le Monde.
A la suite de l’attaque, le gouvernement local de Kunming a accusé les séparatistes ouïghours du Xinjiang. Toutefois, les éléments ne permettent pas d’affirmer cette accusation. Musulmans turcophones, les Ouïghours dénoncent la politique répressive contre leur religion, leur langue et leur culture de la part des Han, ethnie fortement majoritaire de Chine.
Région autonome, le Xinjiang connait depuis 2009, des violences meurtrières entre Ouïghours et Chinois Han. A la veille du lancement des Jeux Olympiques, en août 2008, des heurts avaient éclaté. Récemment, en octobre 2013, un attentat avait été commis à l’entrée de la Cité interdite, orchestré selon la police, par des extrémistes ouïghours. Il s’agissait alors de la première affaire de violence imputée aux Ouïghours, dans une autre région que la leur. Cette attaque-suicide avait fait deux morts et 40 blessés dans la foule.
Pour Dilxat Raxit, porte-parole du Congrès mondial ouïghour, organisation de défense des Ouïghours basée à Munich (Allemagne), « Rien ne justifie les attaques de civils ». Dans un courrier électronique, il a indiqué que les politiques répressives et discriminatoires appellent « des mesures extrêmes ».
Barry Sautman, spécialiste de la politique ethnique en Chine à l’université des Sciences de Hong Kong, a expliqué à l’AFP, que « l’attaque a une forte valeur symbolique » car elle « montre que l’organisation qui l’a réalisée est capable de frapper n’importe où ».
Pour le journaliste du Monde, cette attaque étaye « la rhétorique officielle » attribuant systématiquement à des « terroristes », des « séparatistes » et des « fondamentalistes » tout incident au Xinjiang.
Céline Tabou
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