
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Narendra Modi reçu par Xi Jinping
15 mai 2015
La première visite de Narendra Modi en Chine est aussi symbolique que celle de Xi Jinping, en septembre dernier, en Inde. Les deux hommes vont parler politique, mais également économie. Le premier ministre indien est venu en Chine pour trouver de potentiels investisseurs, dans un contexte économique tendu. Sans compter les rivalités frontalières qui restent vives, et que les deux hommes devront apaiser.
Premier symbole de ce séjour du Premier ministre indien en Chine, la visite de Narendra Modi à Xi’an (Shaanxi), où se trouvent les statues en terre cuite du premier empereur de Chine, mais également sur les terres du président chinois. « C’est la première fois que je reçois un dirigeant étranger dans ma ville d’origine et je vous souhaite un agréable séjour », a déclaré Xi Jinping, à l’agence de presse Xinhua.
Loin d’être anodin, l’objectif de cette visite est d’accueillir non pas un rival, mais un ami, avec qui les liens tendent à se resserrer depuis quelques années, en dépit des conflits territoriaux. D’autant que le président chinois a tenu à rendre la pareille à Narendra Modi, qui l’avait reçu dans son État du Gujarat.
Avec près de 70 milliards de dollars d’échanges commerciaux entre les deux pays, la Chine est devenu l’un des principaux partenaires de l’Inde, en dépit d’un déficit commercial de plus de 38 milliards de dollars. Les deux géants asiatiques ont des défis communs, notamment celui de dynamiser une économie ralentie par la crise économique et financière internationale.
Avant de quitter l’Inde, Narendra Modi avait souhaité un rapprochement économique entre les deux voisins, malgré les différends frontaliers qui continuent à les opposer. Une remarque confirmée par le Secrétaire d’Etat indien aux Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, qui a assuré à Xian, « les questions frontalières ont été discutées, dont la paix et la tranquillité à la frontière ».
Mais « nous comptons évoquer tout le spectre des relations bilatérales. Les questions ne seront pas seulement politiques, mais aussi économiques : le commerce, les investissements la coopération dans les projets d’infrastructure ».
D’après une source anonyme, citée par l’AFP, les deux hommes ont abordé le souhait de l’Inde de se joindre au Conseil de sécurité de l’ONU, une volonté soutenue officieusement par Pékin. Cette visite du Premier ministre indien, huit mois après celle du président chinois met en exergue une volonté d’apaisement entre les deux pays,
Ce climat détendu vise en priorité pour Narendra Modi à signer des contrats avec les Chinois, afin de tenir sa promesse électorale qui est de créer des emplois et améliorer les infrastructures en Inde. Ce dernier souhaite également intégrer le marché chinois qui reste encore fermé pour de nombreux produits indiens.
Dans un article publié sur le site officiel Sputnik News, l’amélioration des relations entre la Chine et l’Inde, lèvera « le principal obstacle à l’intégration économique en Eurasie », permettant à Moscou d’avoir de « nouveaux arguments au profit d’un triangle Russie-Chine-Inde ». Le site d’information révèle qu’à la veille de sa visite en Chine, Narendra Modi s’est entretenu avec le président russe Vladimir Poutine, lui réaffirmant « sa disposition à participer aux sommets de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et au groupe des BRICS à Oufa cette année ».
À cette occasion, le dirigeant indien a également évoqué avec Vladimir Poutine l’expansion du partenariat stratégique spécifique entre la Russie et l’Inde. Xi Jiping en visite à Moscou, le 8 et 9 mai, avait échangé avec son homologue sur leurs objectifs. Pour l’un, la nouvelle Route de la Soie, pour l’autre, la construction d’une nouvelle Eurasie.
Pour Sputnik News, Narendra Modi devra « jouer sa partie chinoise » et régler le différend territorial avec la Chine. Malgré les vives tensions, la guerre entre les deux pays n’a pas éclaté, les deux hommes préférant s’entendre pour pouvoir engager le tournant géopolitique qui se déroule actuellement. D’ailleurs, Narendra Modi avait affirmé avant de se rendre en Chine : « J’attendais depuis longtemps et avec impatience cette visite en Chine. Le XXIe siècle appartient à l’Asie. J’espère que ma visite renforcera l’amitié sino-indienne et marquera également une nouvelle étape dans les relations des pays émergents d’Asie et du monde entier ».
Selon les experts interrogés par le site officiel russe, « le rapprochement entre l’Inde et la Chine fournirait à Moscou de nouveaux arguments au profit d’un triangle stratégique Russie-Chine-Inde ». Le litige frontalier laissait entendre une incompatibilité entre les deux pays de s’allier dans la zone, mais les volontés affichées par les deux hommes rassurent Moscou.
« Étant donné que le sommet sino-indien se tiendra à seulement deux mois des sommets de l’OCS et des BRICS à Oufa, le rapprochement des deux plus grandes économies asiatiques donne un nouveau sens aux initiatives de Moscou pour la restructuration de l’économie globale et du système financier mondial, ainsi que du système de sécurité dont il sera question lors des entretiens de juillet », a expliqué Brian Yang, analyste financier indépendant de Hong Kong, à Sputnik.
Sai Lin
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