
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le Parlement refuse les privatisations exigées par le FMI, la BCE et l’Union européenne
1er mars 2014, par
Le Parlement chypriote a rejeté le plan gouvernemental de privatisations exigé par les bailleurs de fonds (FMI, BCE, UE), remettant en cause le déblocage d’une nouvelle tranche d’aide du mois prochain, dans le cadre de l’accord conclu en mars 2013 avec l’Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI).
Le vote des député aura été serré, avec 25 voix pour, 25 voix contre et cinq abstentions. Des heures avant le vote, des centaines de manifestants se sont réunit devant le Parlement à Nicosie pour dénoncer le plan mit en place par la Banque Centrale Européenne (BCE), l’Union Européenne (UE) et le FMI.
Le Parlement chypriote a refusé d’adopter une loi très controversée sur la privatisation des principaux services publics, en échange d’une aide de 10 milliards d’euros par les bailleurs de fonds. Cette proposition de loi débouche des accords signés en mars 2013, visant un plan de sauvetage international, associé à des mesures drastiques. Le rejet de cette loi s’avère être un moyen de pression de la troïka, qui a remit en question le versement d’un nouveau versement de 236 millions d’euros. En privatisant ses entreprises publiques, le gouvernement aurait levé 1,4 milliards d’euros de bénéfices.
Face à cette situation, la télévision publique chypriote a annoncé selon les agences de presse que « si les créditeurs internationaux réagissaient mal à cette décision du Parlement, un nouveau vote pourrait être organisé dans les prochains jours ». De plus, le président de droite Nicos Anastasiades pourrait être amené à renégocier l’accord de privatisation avec la troïka, selon les médias chypriotes.
Depuis près d’un an, Chypre est sous tutelle budgétaire. Une tutelle qui a entrainé des coupes budgétaires sous conditions draconiennes conduisant à la liquidation de sa deuxième banque. La première banque du pays a été restructurée, imposant aux déposants entre 47,5 et 100% de pertes sur leurs avoirs au-delà de 100.000 euros, selon l’AFP. Depuis le début de la crise financière à Chypre, les retraits bancaires sont toujours limités à 300 euros par jour.
Quelques semaines avant le vote au Parlement, plusieurs mouvement de contestation ont eu lieu dans le pays, comme les grèves des salariés des compagnies de l’électricité (EAC), des Télécoms (Cyta) et de l’Autorité des Ports, les trois sociétés devant être privatisées. Les syndicats avaient d’ailleurs appelé à une grève de 24 heures jeudi 27 février, dans les principaux ports de Chypre, Limassol et Larnaca. A EAC, les employés ont fait grève mercredi 26 février, conduisant à des coupures d’électricité, et l’autorité des télécoms a fermé lundi 24 pour trois jours.
En réponse aux inquiétudes des salariés, le gouvernement a assuré que les droits des travailleurs seraient protégés, proposant que les employés acquièrent des parts des entreprises. Cependant, avec la conjoncture actuelle, certains craignent que les actions se vendent à un trop bas prix, et que les privatisations soient mauvaises pour les employés et les consommateurs.
Lors de la manifestation de jeudi devant le Parlement, Christos Toufesxis, ingénieur électricien à l’EAC a expliqué au quotidien Le Figaro, « Pour un petit pays comme Chypre, ces changements auraient dû se faire progressivement et être expliqués ». Ce dernier a précisé qu’"il y a trop de fonctionnaires, mais personne ne tient à perdre son travail, d’autant que le chômage atteint les 17% de la population active. Sans parler des prix de l’électricité qui vont sans doute augmenter… ». Ce dernier, amer comme nombre de ces concitoyens, a indiqué que « ce qui se passe à Chypre est injuste, d’une part, nous subissons la pression de la troïka pour un milliard d’euros de prêts, alors que la Grèce, qui a déjà perçu 240 milliards d’euros d’aide, n’a pas finalisé les réformes imposées ».
Ajoutant « d’autre part, nous fournissons chaque année l’équivalent d’un million d’euros à la partie nord occupée de l’île, sans être payés par la Turquie ». Face à la tension persistante, le gouvernement devra rapidement trouver une solution afin d’endiguer la crise, et notamment les fermetures de commerces, une consommation en berne et la défiance des investisseurs internationaux.
Céline Tabou
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
Messages
1er mars 2014, 07:21, par oscar
Les députés Chypriotes ont raison.
Mais qui est cité par l’union Européenne ;
Il y a quelques jour un rapport des députés Européens ( qui siègent à Strasbourg) ont dénoncé l’attitude de la troika, BCE, FMI et commission Européenne ( qui siège à Bruxelles) .
Pourtant on ne peux pas dire que les députés Européen sont de farouches Euroseptiques.