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Crise en Europe
30 mars 2013, par
Après douze jours de fermeture, les banques chypriotes ont ouvert leurs portes, le 28 mars 2013. Cependant, celles-ci ont soumis des restrictions « inédites » dans la zone euro pour, selon elles, limiter la fuite des capitaux.
Chypre vient de vivre une crise économique et financière sans précédent. Depuis l’annonce du plan de sauvetage par la Troïka, la fuite des capitaux est la hantise du gouvernement chypriote. D’autant que les dernières données de la BCE (Banque centrale européenne) laissent présager une telle éventualité. En effet, selon la banque, les dépôts privés dans les établissements chypriotes ont reculé de 2,1% en février sur un mois, soit 1 milliard d’euros de moins, et près de 5 milliards prévus en mars.
Le gouvernement a décidé de limiter les retraits de ses concitoyens à 300 euros par jour et par personne, afin d’« éviter un effondrement du système bancaire ». De plus, un plafond sur les virements vers l’étranger a été fixé à 5.000 euros et les voyageurs quittant l’île ne peuvent emporter plus de 1.000 euros en espèces, selon ce décret valable au moins 4 jours.
Cette situation exceptionnelle met en évidence la perte des droits des clients à faire usage de leur argent. En effet, se félicitant de la tenue des transactions au cours de cette journée d’ouverture, l’association des banques chypriotes s’est dite « satisfaite du fait que le public s’est montré confiant envers le système bancaire ». Cependant, les Chypriotes restent résignés, car « Notre histoire nous a appris à nous battre. Je n’ai pas vécu l’invasion de l’île par l’armée turque, mais je sais que c’était pire… », a affirmé Aliki, professeur de Sciences de 35 ans, aux médias.
La veille, la Banque centrale européenne a alimenté la Banque centrale de Chypre avec 5 milliards d’euros d’argent liquide. Prodromos Prodromou, député du parti au pouvoir “Alerte démocratique”, a indiqué que « Le seul moyen pour freiner ce phénomène a été d’adopter des mesures draconiennes par décret inédit. Nous n’avions pas le choix ». « Les Chypriotes ont compris qu’il s’agissait d’une disposition provisoire, mais on espère que la Troïka ne va pas venir nous imposer d’autres mesures par la suite », a-t-il ajouté. Ce dernier a expliqué que le plus difficile était à venir avec l’absorption par la Bank of Cyprus des dépôts de garanties de la Laïki Bank, institution liquidée il y a peu.
Depuis le début de la crise de la dette souveraine en Europe et notamment dans la zone euro, la Troïka, composée du Fonds monétaire international, de la Banque centrale européenne et de l’Union européenne, est très controversée, car celle-ci fait pression sur les gouvernements pour entamer des réformes structurelles visant à remodeler le système économique et financier de l’Europe. Après l’Irlande, le Portugal, la Grèce et l’Italie, Chypre est dans le collimateur des institutions internationales.
Le Député Prodromos Prodromou a déploré : « La Troïka a voulu chasser les investisseurs et les capitaux étrangers, surtout les Russes. Ils ont transformé leurs dépôts en capital. Du coup, ces étrangers sont donc devenus propriétaires de la plus grande banque de Chypre ». Cette situation a entrainé des conséquences sur l’économie du pays, qui comptait sur ces investissements pour éviter la situation actuelle. De fait, Chypre a dû accepter une réduction draconienne de son secteur bancaire en contrepartie d’une aide de 10 milliards d’euros de la Troïka. Cette restructuration prévoit une importante ponction sur les dépôts supérieurs à 100.000 euros à la Bank of Cyprus et la liquidation de la Laïki Bank. Ces deux banques emploient 5.600 personnes à Chypre et possèdent près de 850.000 clients.
Après la Grèce, Chypre est devenue « le laboratoire de la finance européenne », destiné à tester des mesures de plus en plus draconiennes. Selon le président de l’Euro-groupe, Yeroen Dijssenbloem, interviewé sur France-Info, « Chypre, c’est aussi un secteur bancaire surdimensionné ». C’est pour cette raison que Bruxelles souhaite « créer un standard européen pour limiter le poids du secteur bancaire dans les économies nationales ».
Cité par “Les Échos”, l’Institut de la finance internationale (IIF), qui représente les plus grandes banques du globe, a fait monter la pression d’un cran en évoquant la « réelle possibilité » de voir Chypre sortir de la zone euro après son sauvetage financier controversé. Le chef économiste de l’IIF, Philip Suttle, a ajouté que cela serait « bien plus facile » pour un petit pays comme Chypre. Cependant, la situation actuelle est due en partie à la pression des créanciers qui ont demandé la faillite de la banque Laïki, l’une des plus importantes du pays, et une mise à contribution des gros déposants en contrepartie d’une aide de 10 milliards d’euros.
Céline Tabou
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