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Aggravation de la crise en Europe
27 juin 2012, par
Après l’Irlande, la Grèce, l’Espagne et le Portugal, la République de Chypre est le cinquième pays de la zone euro à demander une aide financière de l’Union européenne. Comme tous les autres pays, cette situation profitera aux banques qui voleront à son secours.
La République de Chypre est un petit pays dont les banques sont très liées à la finance grecque. Plus de deux ans après l’accélération de la crise chez son voisin, la situation n’est plus tenable pour Chypre qui s’est résolu à demander l’aide de l’Europe. Comme pour les autres pays dans cette situation, cette demande pourra être satisfaite en échange de mesures drastiques de déréglementation. Fonds monétaire international, Commission européenne et Banque centrale européenne exigent en effet en contrepartie des changements dignes des plans d’ajustements structurels qui ont fait tant de dégâts dans les pays du Sud.
Mais cette aide va faire des heureux, car elle permettra à nouveau à Chypre d’emprunter.
Pour juguler la crise, la Banque centrale européenne a décidé de prêter de l’argent à un taux promotionnel aux établissements financiers, 1%. Ainsi, en décembre dernier, 489 milliards d’euros ont été prêtés à ce taux à 521 banques.
Les États n’ont pas la possibilité d’emprunter directement auprès de la BCE, ils doivent solliciter une banque. Mais cette banque ne prêtera pas à un taux de 1%, ce sera forcément plus élevé, et la banque pourra donc faire un juteux bénéfice sur cette opération.
Le perdant, c’est le contribuable qui va devoir rembourser la banque, tout en voyant ses droits sociaux diminuer.
C’est à ce jour la seule perspective donnée par les Européens pour sauver leur système en pleine crise. C’est la méthode partagée par les dirigeants des États, et elle ne peut que contribuer à accentuer la coupure entre les citoyens et leurs représentants politiques.
Pour en revenir à Chypre, ce petit pays a besoin d’une somme comprise entre 2 et 10 milliards d’euros, selon "Les Échos" d’hier. Le pays souhaiterait que l’aide de l’Europe se limite à ce prêt, sans que des conditions drastiques soient exigées en échange. Mais la décision prise par plusieurs agences de notation de dégrader la note de Chypre fragilise sa position. Quand elle viendra à Chypre pour diagnostiquer la situation, la mission conjointe Commission européenne-FMI-BCE sera sans doute en position de force pour dicter ses conditions comme elle l’a fait jusqu’à présent dans les pays qui ont obtenu une aide. Le pouvoir politique aura-t-il la capacité de résister pour faire respecter les droits de son peuple ?
M.M.
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