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Des pratiques du Malawi, de Rodrigues, de la Côte d’Ivoire, du Botswana et du Maroc
16 décembre 2017
Le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, réuni dans la Province de Jeju, en République de Corée, du 6 au 9 décembre, a inscrit, au cours de sa session, cinq nouveaux sites africains sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, a appris lundi la PANA de source officielle.
Les nouveaux éléments inscrits, qui sont issus du Malawi, de Maurice, de la Côte d’Ivoire, du Botswana et du Maroc, sont des formes d’expression qui témoignent de la diversité du patrimoine culturel immatériel et mettent en avant son importance et encouragent le dialogue entre les communautés, a indiqué l’agence onusienne dans un communiqué de presse. L’inscription d’éléments sur cette Liste permet aux Etats parties à la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de mobiliser la coopération et l’assistance internationales nécessaires pour permettre aux communautés de faire vivre et de transmettre leur patrimoine culturel immatériel.
Au Malawi, c’est la tradition culinaire et diététique, le Nsima, qui a été retenue, ainsi que la composante unique de cette tradition, une sorte de porridge épais préparé avec de la farine de maïs dont le processus de préparation du Nsima est très élaboré et requiert des connaissances particulières. La consommation du Nsima en famille est une tradition au sein des communautés lesquelles, sauvegardent l’élément grâce à une pratique continue, des publications, des festivals et des activités de revitalisation. Les connaissances sont transmises de façon informelle, mais également dans le cadre de la formation professionnelle et du système éducatif.
Au Maurice, c’est le séga tambour de Rodrigues, une interprétation dynamique de musique, de chants et de danses que l’on pratique sur tout le territoire de l’île Rodrigues, qui a été inscrit. Puisant ses racines dans la rébellion et la résistance, c’est un important moyen de résolution des conflits qui favorise la socialisation et renforce les liens. Reconnu comme étant un symbole de l’histoire de la communauté de Rodrigues, le séga tambour est sauvegardé grâce aux efforts déployés par de nombreux groupes établis depuis les années 1970. Les savoirs et compétences sont transmis par observation et imitation, et par apprentissage auprès d’artisans expérimentés.
En Côte d’Ivoire, c’est le zaouli, une musique et une danse populaires, pratiquées par les communautés gouro et rendant hommage à la beauté féminine, qui a été retenu par le Comité Intergouvernemental. Le zaouli est inspiré par deux masques : le Blou et le Djela et sa pratique associe la sculpture, le tissage, la musique et la danse. Le zaouli est porteur de l’identité culturelle de ses détenteurs, et encourage la cohésion sociale et la préservation de l’environnement et sa transmission se déroule dans le cadre de représentations musicales et de sessions d’apprentissage. La viabilité de la pratique est assurée, par exemple, grâce à l’organisation, par les communautés elles-mêmes, de représentations régulières et grâce à des festivals et des concours de danse entre villages.
Au Botswana, le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a inscrit le Dikopelo, musique traditionnelle des Bakgatla ba Kgafela dans le district de Kgatleng, qui associe le chant vocal et la danse suivant une chorégraphie spécifique, sans instruments de musique. Le dikopelo nécessite une sauvegarde urgente, principalement en raison des migrations depuis les terres agricoles vers les villages, et du développement de divertissements modernes qui menacent sa viabilité. La communauté et les praticiens se sont néanmoins engagés à sauvegarder l’élément, comme en attestent les efforts déployés pour organiser des compétitions avec des groupes d’autres districts et pour revitaliser le dikopelo dans le cadre d’une stratégie destinée à protéger les jeunes des maux de la société.
Au Maroc, c’est la Taskiwin, une danse martiale caractéristique du Haut-Atlas occidental dont le nom provient de la corne portée par chaque danseur, qui a été retenue. Elle consiste à faire vibrer les épaules des danseurs au rythme des tambourins et des flutes. La pratique de la taskiwin est menacée par différents facteurs, notamment la mondialisation, le dénigrement croissant des pratiques patrimoniales traditionnelles par les jeunes et un déclin de l’artisanat associé à la danse. On a néanmoins pu observer, au cours des deux dernières décennies, une prise de conscience collective accrue au sein des communautés, et la création d’associations dédiées, afin de sauvegarder la pratique.
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