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12 mai 2009
Quand on bombarde aveuglément, systématiquement, pourquoi continuer à parler de frappe ? Quand, par ces bombardements terrorisants, on tue des centaines de civils innocents, comment peut-on parler de « bavure », alors qu’en Droit international, il s’agit d’un crime de guerre ? Eclairage de Phillipe Laymarie dans le ’Monde Diplomatique’.
De « bavure » en « bavure » en Afghanistan
« Que ce soit clair : nous travaillerons dur avec nos alliés afghans et ceux de la coalition pour éviter qu’il y ait des victimes civiles, lorsque nous aidons les Afghans à combattre notre ennemi commun », a promis le président américain Barack Obama. Il recevait mercredi à la Maison Blanche ses homologues afghan Hamid Karzaï et pakistanais Asif Ali Zardari, le jour même où le chef de la police de la province de Farah, dans le Sud de l’Afghanistan, affirmait qu’une frappe de chasseurs de l’US Air Force sur le village de Bala Buluk, pour dégager des éléments des forces afghanes pris à partie par des maquisards, avait fait lundi plus d’une centaine de victimes, en majorité des civils. Comme à l’accoutumée, des enquêtes ont été ouvertes, par les autorités américaine et afghane, ainsi que par la représentation de l’ONU.
Ce genre de « bavure » — que les militaires préfèrent habiller sous le vocable plus technique de « dommage collatéral » — est fréquent en Afghanistan, notamment de la part de l’US Air Force, connue pour ses règles d’engagement « robustes ». D’après les Nations Unies, 2.118 civils ont été tués dans des violences en Afghanistan en 2008, année la plus meurtrière pour la population afghane depuis le renversement des Talibans en 2001 — soit une hausse de presque 40% sur 2007. La mission d’assistance des Nations Unies à Kaboul (UNAMA) en dresse régulièrement un bilan précis.
Outil de recrutement
Déjà, en janvier dernier, des milliers d’habitants de la ville de Mehtar Lam, à 60 km à l’Est de Kaboul, dans la province de Laghman, avaient manifesté — « spontanément », selon un correspondant de RFI — à la suite de ce qui semblait être une nouvelle erreur de l’armée américaine. Dans les rues de Mehtar Lam, selon ce journaliste, « beaucoup se disaient près à rejoindre le jihad contre les forces étrangères, afin de faire cesser ces bavures ».
Conscient de l’effet désastreux de ce genre d’incidents, le président Karzaï dénonce régulièrement ces « erreurs » de frappe, qui renforcent au sein de la population l’hostilité contre les « forces d’occupation », et contre son propre gouvernement, déjà accusé d’immobilisme. Le général Petraeus, commandant en chef des forces américaines pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale (CENTCOM), a tenu compte de cette colère montante dans la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie des forces américaines et de l’OTAN en Afghanistan, qui met l’accent sur le développement et les actions civilo-militaires pour tenter de « gagner les cœurs et les esprits ».
« La plupart des victimes civiles résultent de frappes ponctuelles d’appui de troupes au sol ou de bombardements décidés lors d’opérations d’urgence, plutôt que d’opérations planifiées à l’avance », relevait en septembre dernier l’ONG américaine Human Rights Watch, pour laquelle « les victimes civiles de frappes aériennes sont un outil qui aide au recrutement des Talibans ».
L’ONG dénonce régulièrement le « manque de transparence » des autorités américaines, qui tardent à reconnaître leurs erreurs. Ainsi, après un raid le 22 août dernier sur le village d’Azizabad dans la province d’Herat, qui avait provoqué la mort de 90 civils, en majorité des femmes et des enfants, la coalition “Operation Enduring Freedom”, commandée par les Etats-Unis, n’avait reconnu — suite à une enquête interne — que la mort de « cinq à sept » civils et de 30 à 35 Talibans, réfutant le bilan de l’ONU et de Kaboul. Furieux, le président Hamid Karzaï avait été jusqu’à évoquer une renégociation des termes de la présence des forces internationales dans le pays.
Illumination de cible
En principe, ces frappes sont planifiées et n’interviennent qu’après une série de « feux verts » délivrés par la chaîne de commandement. Les procédures d’engagement, pour ce qui concerne par exemple l’escadrille de chasse française stationnée sur la base de la Force d’assistance à la sécurité de l’OTAN (ISAF) de Kandahar, exigent — pour éviter au maximum les erreurs — une « illumination de cible » par une équipe de contrôleurs aériens avancés (dite « TacPy ») déployée au sol, et un « visuel » par le pilote avant tout déclenchement du tir.
Ces frappes « technologiques » depuis le ciel contre des maquisards véhiculent déjà l’image d’un combat inégal — comble de la fameuse « asymétrie » souvent évoquée dans les conflits actuels —, voire celle d’un châtiment « occidental » administré à une population occupée : elles n’ont de justification, sur un plan purement militaire, que si elles permettent au moins une sélection absolue de l’adversaire, ce qui, donc, n’est même pas toujours le cas.
Selon l’OTAN, les attaques de Talibans durant les quatre premiers mois de cette année sont en augmentation de 73% sur l’année dernière, ce qui laisse présager un été particulièrement « chaud ».
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