Objectifs du millénaire pour le développement

Climat et pauvreté, axes majeurs pour l’ONU

12 novembre 2010

A la veille du G20 de Séoul, en République de Corée, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé les pays du monde à tenir la promesse des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), multiplier les investissements stratégiques et progresser dans la lutte contre le changement climatique.

Le secrétaire général de l’ONU a pointé du doigt « l’interdépendance » entre les principales questions financières et les questions de développement. « Je ferais de mon mieux pour garantir que les dirigeants des économies les plus importantes et les plus fortes élaborent des solutions pour les populations les plus pauvres et vulnérables du monde », a-t-il déclaré dans un discours prononcé mercredi 10 novembre, au Club des correspondants étrangers de Séoul.

Prendre en compte l’urgence de la situation

Les nombreuses catastrophes naturelles qui ont frappé cette année le monde ont conduit les gouvernements à prendre en compte les conséquences très souvent tragiques des changements climatiques. Le tremblement de terre à Haïti, les intempéries en Asie et en Europe, la sécheresse en Afrique, tous ces évènements auraient pu être évités, si les autorités respectives avaient pris en compte l’aménagement du territoire, afin de faire face à ces catastrophes naturelles.

Profitant de la réunion du Groupe des 20 pays industrialisés, Ban Ki-moon a indiqué : « Nous devons progresser dans notre lutte contre le changement climatique. Plus nous trainons des pieds, plus nous en payons le prix. En agissant ensemble, nous pouvons ouvrir la porte de la prospérité, créer des emplois, assurer la croissance économique. En préparant le long terme, nous pouvons prospérer pour le court terme ».

Dans le monde, comme à La Réunion, les changements climatiques risquent d’avoir des conséquences majeures : pertes de vie humaines, dégâts matériels, destruction d’infrastructures...

Investissement et co-développement

Pour Ban Ki-moon, « La clé est d’investir des ressources limitées dans les secteurs qui sont connectés avec ces problèmes. C’est pourquoi nous mettons en lumière les priorités comme la santé des femmes et des enfants, et la sécurité alimentaire ». Voulant parler pour les milliards de citoyens du monde, dont leurs représentants ne participent pas au G20, Ban Ki-moon a émis un message clair et fort : « Partager la croissance et les bénéfices plus équitablement est dans l’intérêt de chacun d’entre nous ».
Le co-developpement "Nord-Sud-Sud" devrait, selon Ban Ki-Moon, permettre aux pays en voie de développement de se développer.


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