
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Droits sociaux
10 novembre 2017
Le projet Sud-Sud s’appuie sur les bonnes pratiques en vigueur au Brésil pour promouvoir le travail décent dans la production de coton dans les pays d’Afrique et d’Amérique latine.
Le coton est l’un des produits les plus cultivés dans le monde, générant des revenus pour quelque 250 millions de personnes. Or, pour de nombreux petits exploitants agricoles, la culture du coton est synonyme de travail éreintant qui rapporte à peine de quoi survivre, et, dans certains pays, il fait appel au travail des enfants et au travail forcé, qui demeurent des problèmes majeurs.
La stagnation des prix du coton au cours des dernières années a attisé les pressions en vue de réduire les augmentations des coûts de production, ce qui, par voie de conséquence, pourrait contribuer à détériorer encore davantage les conditions de travail et à aggraver les violations des droits.
Le projet « Cotton with Decent Work » est un projet inédit de coopération trilatérale Sud-Sud, qui cherche à résoudre ces problèmes en mettant à profit l’expérience de l’OIT et celle du Brésil, lequel a fait d’énormes progrès dans le secteur ces dernières années. « Le travail des enfants dans la production de coton a ainsi quasiment été éradiqué au Brésil, notamment suite à la mise en place de visites d’inspection du travail et de processus de certification du coton », explique Fernanda Barreto, coordinatrice du programme à l’OIT. « Mais, malheureusement, ce problème, associé à d’autres, subsiste dans d’autres pays », ajoute-t-elle.
Le projet, qui porte sur cinq pays producteurs de coton – trois en Afrique (Mali, Mozambique et Tanzanie) et deux en Amérique latine (Paraguay et Pérou) –, est mené à bien par l’OIT, en partenariat avec l’Agence brésilienne de coopération (ABC) et l’Institut brésilien du coton (IBA). Il vise spécifiquement à lutter contre la pauvreté et la discrimination, à éliminer le travail des enfants et le travail forcé, et à promouvoir l’intégration, le dialogue social, l’emploi des jeunes, l’égalité hommes-femmes, et la formalisation du travail.
Le secteur du coton est déterminant pour de nombreuses communautés d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. « En générant des revenus en tant que produit d’exportation, par exemple, le coton permet à de petits exploitants et à leur famille d’avoir accès à la nourriture, au logement ainsi qu’à bien d’autres biens et services », explique Fernanda Barreto. « En outre, il contribue à la croissance économique globale, notamment dans les pays en développement, où l’économie et la production agricole sont tributaires du coton. »
Les équipes de projet ont mené des missions dans les pays participants afin de définir les activités du projet, en collaboration avec les représentants des gouvernements, des travailleurs et des employeurs. L’OIT espère que les plans de travail propres à chaque pays commenceront à être mis en œuvre au début de l’année 2018.
Au Mozambique, l’OIT a mis en évidence certains problèmes majeurs : accès limité à la formation professionnelle, travail des enfants, activité informelle, absence de protection sociale, et non-respect des normes de sécurité et de santé au travail. Avec 90 pour cent de leur production de coton générée par des exploitations agricoles familiales, les pays africains comptent plus d’1,5 million de personnes dont les revenus dépendent du coton.
Au Pérou, l’industrie textile se caractérise par des taux d’informalité élevés, une faible productivité et de mauvaises conditions de travail, ainsi que par l’absence de protection sociale et un accès limité à la formation professionnelle.
« Nous avons un marché du travail largement informel, où la grande majorité des travailleurs sont dépourvus des droits fondamentaux au travail, et la chaîne d’approvisionnement et de production, notamment en zone rurale, pose des problèmes encore plus graves », a expliqué Alfonso Grados, ministre du Travail et de la Promotion de l’emploi du Pérou, lors d’un séminaire préparatoire. « Ce projet devrait servir de référence pour élaborer les grandes stratégies que nous mettons au point », ajoute-t-il.
Une étude menée dans le cadre du projet a révélé que 99,5 pour cent du coton péruvien est produit dans des petites unités de production familiale, qui se caractérisent par une grande pauvreté, de faibles revenus, l’absence de protection sociale et le recours au travail des enfants, notamment en période de récolte. Le projet mettra l’accent sur la formation professionnelle, la sécurité et la santé au travail, et l’éradication du travail des enfants.
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