
Hommage à la femme de Bruny PAYET
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Gérard Lacroix
28 mai 2005
(Page 4)
Pourquoi consulter les citoyens, s’il n’existe qu’une seule réponse acceptable, pour ceux qui nous dirigent ?
L’examen du projet de Constitution qui nous est proposé peut être abordé sous différents angles. Ceux, politiciens, qui se trémoussent sur les écrans ou derrière les antennes jouent de sa complexité apparente organisée, pour éviter d’avoir à s’expliquer sur l’essentiel. Les citoyens de base perçoivent cette ambiguïté et y réponde de manière adéquate, en refusant une logique dont ils constatent les dégâts tous les jours.
Le projet traite surtout de l’économie et de la finance, et organise les droits correspondants.
Cet aspect des choses est dans la logique des attributions initiales confiées par les États fondateurs à l’Union européenne. Développer l’économie en Europe occidentale et ainsi, éviter le renouvellement de guerres entre la France et l’Allemagne. Les résultats obtenus sur ce plan ne sont pas contestables. Des liens économiques et politiques lient les deux pays et leurs peuples. Il est donc logique que le projet actuel poursuive sur cette lancée.
Les éléments essentiels d’un texte juridique se trouvent toujours dans la première partie. Cela est vrai pour ce projet de “Constitution”.
Qu’est-ce qui différencie une démocratie de toutes les autres formes d’administration d’un pays ? L’essentiel ! Ce sont les règles du droit.
Cet aspect des choses est abordé de manière succincte et explicite, si on a un minimum de connaissance du Droit, dans l’article 6 du titre I.
Cet article 6 du titre I du projet stipule : "La Constitution et le droit adopté par les institutions de l’Union, dans l’exercice des compétences qui sont attribuées à celle-ci, prime le droit des États-membres" (Voir les compétences article 13)
Les droits des citoyens sont inscrits dans les Constitutions nationales,... pour les pays qui en possèdent. En France, les droits sociaux sont inscrits dans la préambule de la Constitution de 1946, qui figure elle aussi dans le préambule de la Constitution de 1958, tout comme la Déclaration des droits de l’Homme de 1789 où sont répertoriés les droits des citoyens.
Le problème fondamental qui est posé est donc celui de la hiérarchie des droits. L’article 6 indique de la manière la plus claire qui soit, que cette “Constitution”, place les droits correspondants aux compétences propres de l’Union, c’est-à-dire les droits commerciaux et financiers, au dessus des droits des citoyens.
Mme Miterrand a très exactement résumé la situation, en parlant d’une dictature financière. Le qualificatif n’est pas excessif.
Adopter ce texte revient donc à rayer d’un trait de plume les restes de la Révolution française et les acquis sociaux obtenus en 1946, après la triste expérience des camps nazis.
Vous pouvez bien entendu approuver un projet qui nous place de fait, à terme, en situation de servage comme avant 1789, voire d’esclavage au profit de nouveaux commandeurs, les maîtres de la finance. Les Réunionnais savent ce que cela veut dire. (...)
En choisissant d’aller voter dimanche, nous, citoyens, déciderons de notre sort. Quel que soit le résultat, la Terre ne s’arrêtera pas de tourner... avant un certain temps.
Gérard Lacroix,
citoyen, écologiste, indépendant
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