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Dilma Rousseff écartée de la présidence par l’opposition
13 mai 2016, par
Alors que le président du Congrès des députés et le Procureur général de la République ont demandé l’arrêt de la procédure de destitution visant Dilma Rousseff, les sénateurs ont décidé de suspendre la présidente élue par le peuple : c’est un coup d’État perpétré par les éternels battus aux élections depuis que le Parti des Travailleurs est au pouvoir. Le peuple se dresse pour faire face aux manipulations.
« Depuis que Lula est arrivé au pouvoir, les pauvres peuvent manger au moins un repas par jour, les classes populaires peuvent aussi envoyer leurs enfants à l’école, à l’université et prendre l’avion. Mais les riches refusent d’abandonner leur privilège », ce témoignage d’une manifestante soutenant la présidente élue au suffrage universel rappelle les véritables raisons de la procédure de destitution visant Dilma Rousseff. En effet, depuis la victoire d’un membre du Parti des Travailleurs à la présidence de la République, les réactionnaires ont toujours été battus aux élections. Puisqu’ils ne peuvent pas changer le peuple, alors ils ont utilisé les institutions pour mener un coup d’État. Cette attaque renvoie le Brésil à une période que l’on croyait révolue, quand les militaires s’étaient emparés du pouvoir pour en chasser les progressistes, et avaient maintenu le pays sous la coupe des conservateurs ce qui a alors considérablement aggravé les inégalités.
Force est de constater qu’alors que la présidente n’est que suspendue et que la procédure visant à la destituer est loin d’être conclue, le pouvoir a déjà changé de main. Une violente répression a eu lieu devant les journalistes. Pendant que les sénateurs étaient en train de s’entendre pour renverser la présidente de la République, des membres du Parti des Travailleurs étaient en train de manifester. Ils ont violemment été chargés par des policiers, frappés à terre et certains ont été arrêtés brutalement. Pendant ce temps, les partisans du coup d’État observaient tranquillement la scène de l’autre côté de la rue. Diffusée sans commentaire par Reuters, ses images ont fait le tour du monde. Dans la vaste manipulation médiatique organisée par des médias aux ordres des corrompus menacés par les enquêtes menées jusqu’à présent librement par la justice, ces images vont-elles être présentées comme celles d’une manifestation d’opposants à la présidente réprimée par la police ?
La classe politique du Brésil est largement touchée par la corruption. Plus de la majorité des députés sont visés par des enquêtes contre ce fléau. Cela explique pourquoi les partisans du coup d’État ont réussi à obtenir un vote enclenchant la destitution. Mais la semaine dernière, le président de cette assemblée est tombé pour avoir entravé une enquête sur des faits de corruption. Sa suspension a amené l’élection d’un nouveau président du Congrès des députés qui a décidé d’annuler le vote qui a lancé la procédure de destitution. Le Procureur général de la République est du même avis que le nouveau président des députés, et lui aussi a demandé l’arrêt de la mise en accusation de la présidente du Brésil. Malgré ce coup d’arrêt, la majorité des sénateurs a décidé de poursuivre comme si de rien n’était. Cette chambre est en effet dirigée par l’opposition. L’issue de ce vote ne faisait donc guère de doute. Elle vise à suspendre Dilma Rousseff pour une durée de 6 mois, le temps pour ces mêmes sénateurs de la juger.
Ils lui donnent donc 48 heures pour quitter la présidence afin qu’elle soit remplacée par un vice-président qui est dans le collimateur de la justice.
Comme l’a réaffirmé le procureur général de la République, José Eduardo Cardozo, dans la défense de Dilma Rousseff au Sénat, il y a un crime commis dans le processus de mise en accusation et la Constitution a été déchirée pour ouvrir la procédure. L’objectif est de condamner « une femme honnête et innocente », a dit le haut magistrat. Si vous commettez une injustice historique, cela restera écrit dans l’histoire », a-t-il dit.
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