Plus de 2 millions d’habitants pris en otage par l’extrême droite au pouvoir à Tel Aviv

Craintes d’une crise humanitaire massive alors qu’Israël commence le « siège » de Gaza

11 octobre 2023

« The New Humanitarian » annonce qu’à Gaza,« au moins 120 000 Palestiniens ont déjà été déplacés par les frappes aériennes sur l’enclave, où des années de blocus ont plongé la population dans le désespoir ». Ces bombardements surviennent après que le Hamas ait décidé de lancer une offensive militaire sur le territoire de l’État d’Israël.

« Au milieu de l’une des flambées de conflit les plus meurtrières en Israël et dans les territoires palestiniens occupés depuis des décennies, les craintes grandissent qu’Israël ne lance une nouvelle invasion de la bande de Gaza pour venger le meurtre de centaines de civils israéliens par des militants palestiniens », écrit « The New Humanitarian » qui ajoute ceci :
« Alors que les communautés locales et les agences d’aide internationale font ce qu’elles peuvent pour se préparer aux énormes retombées humanitaires qui en découleront probablement, nous avons rassemblé des rapports récents qui montrent à quel point la vie est déjà désespérée pour les Palestiniens dans l’enclave.
Le 9 octobre, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant aurait déclaré : « Nous assiègeons complètement Gaza… Pas d’électricité, pas de nourriture, pas d’eau, pas de gaz — tout est fermé. »
Cela suscite des craintes supplémentaires pour les 2,1 millions d’habitants de la bande de Gaza, où Israël et l’Égypte maintiennent un blocus terrestre, maritime et aérien permanent depuis que le Hamas a pris le contrôle de l’enclave en 2007. »

Des dizaines d’enfants tués par les militaires israéliens

« Les forces israéliennes ont tué au moins 240 Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza cette année, avant l’effusion de sang en cours, dont 46 enfants, selon l’organisation Défense des enfants internationale, basée à Genève », précise « The New Humanitarian » qui indique également que « le gouvernement d’extrême droite israélien comprend plusieurs responsables qui ont appelé à l’annexion de la Cisjordanie occupée, notamment un ministre des Finances qui a appelé à « l’effacement » d’un village palestinien.
De nombreuses organisations de défense des droits humains ont qualifié d’apartheid le traitement réservé par Israël aux Palestiniens, et plusieurs résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies affirment le droit à la lutte armée comme réponse à l’apartheid et à l’occupation étrangère. Toutefois, ces résolutions ne sont pas juridiquement contraignantes. Mais le droit international humanitaire, qui est contraignant, interdit de prendre pour cible des civils, y compris la prise d’otages ».


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