
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Face au péril qui menace les cultures
29 juillet 2004
Le nombre d’essaims de criquets pèlerins ayant envahi, à partir du Nord-Ouest de l’Afrique, les zones de culture en Mauritanie, au Sénégal et au Mali s’est accru au cours des deux dernières semaines, selon le dernier rapport de la FAO sur la situation acridienne. Ces centaines de millions d’insectes dévastent tous les végétaux sur leur passage. Des récoltes sont compromises, les pays concernés appellent à la solidarité internationale.
Les essaims de criquets pèlerins menacent les récoltes dans le Nord-Ouest de l’Afrique. La FAO lance l’alerte et les pays concernés tentent d’unir leurs efforts contre ce fléau. La réunion ministérielle sur la lutte anti-acridienne qu’abrite Alger depuis ce mardi, devrait être conclue par l’adoption d’une stratégie régionale commune de lutte et de prévention contre l’invasion du criquet pèlerin, impliquant neuf pays africains. Cette réunion devra, estime-t-on, tirer profit de l’expérience algérienne dans ce domaine dans la lutte anti-acridienne.
Grâce à l’adoption, le 16 mars dernier, d’un plan d’urgence de lutte anti-acridienne doté d’une enveloppe financière de 6 milliards de dinars algériens (86 millions de dollars), l’Algérie a pu maîtriser l’invasion du criquet qui s’était déclenchée en septembre 2003.
Intervenant à l’ouverture des travaux, le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, a appelé mardi à Alger les pays africains participant à la réunion régionale pour la lutte anti-acridienne à "unifier leurs voix" pour interpeller la solidarité internationale et renforcer leur coopération régionale afin d’éradiquer ce fléau. "Cette réunion se veut une preuve concrète de notre conviction partagée que face à l’agression acridienne, le salut réside d’abord dans la solidarité et la conjugaison de nos efforts", a affirmé Ahmed Ouyahia à l’ouverture de la rencontre qui regroupe les ministres de l’Agriculture de l’Algérie, de la Tunisie, du Maroc, de la Libye, de la Mauritanie, du Niger, du Mali, du Tchad et du Sénégal. Le ministre algérien a incité, à cette occasion, les pays du Maghreb et du Sahel à "porter le message de détresse au reste de la communauté internationale, pour qu’elle nous apporte son assistance dès à présent".
Adhérant à l’alerte lancée par la FAO à la communauté internationale (voir encadré), le chef du gouvernement algérien a tenu à souligner que l’invasion du criquet pèlerin, déclenchée en septembre 2003 dans les pays du Sahel avant d’arriver en Algérie en février dernier, "dépasse de loin celle de la fin de la décennie 80".
L’invasion des criquets pèlerins est souvent caractérisée par une première vague d’essaims en automne, provenant du Niger et du Mali, suivie par une deuxième, intervenant généralement au début du printemps, en provenance de la Mauritanie. Un essaim (regroupement de criquets ailés) moyen de 50 millions d’individus consomme environ 100 tonnes/jour d’herbe, compte tenu du fait qu’un criquet consomme l’équivalent de son propre poids par jour, soit environ 2 grammes.
Les criquets pèlerins menacent une soixantaine de pays à travers le monde, soit une superficie totale de 60 millions de kilomètres carrés. Ces pays ont été classés par la FAO en trois organisations régionales de lutte anti-acridienne à savoir occidentale (Algérie, Libye, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Tunisie), centrale (Soudan, Erythrée, Somalie, Egypte, Arabie Saoudite) et Orientale (Iran, Pakistan, Inde, Afghanistan).
Les raisons de l’avancée des criquets
Les essaims de criquets pèlerins en provenance du Nord-Ouest de l’Afrique se sont multipliés dans les zones de culture en Mauritanie, au Sénégal et au Mali, selon le dernier rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), publié mardi à New York.
La FAO signale qu’à la mi-juillet, plusieurs essaims ont été observés en Mauritanie en train de traverser la région centrale de l’Adrar des Iforas en direction du Sud, dévastant sur leur passage des plantations de palmiers-dattiers. Selon la FAO, la plupart des essaims se sont dispersés dans les zones de reproduction du Sud de la Mauritanie, tandis que d’autres ont poursuivi leur progression en direction du Nord-Est du Sénégal et de l’ouest du Mali.
Le rapport souligne que les pluies abondantes qui sont tombées ces derniers temps dans le Sahel ont créé des conditions écologiques favorables à la reproduction des criquets pèlerins dont le nombre devrait s’accroître en Afrique de l’Ouest. La FAO estime que les campagnes de lutte organisées dans le Sahel sont handicapées par l’insuffisance de moyens et la difficulté à localiser et traiter des essaims très mobiles. L’organisation souligne qu’en 2004, quelque 182.000 hectares avaient été traités en Mauritanie et 900 au Sénégal, ajoutant que 9 millions de dollars ont déjà été octroyés dans le cadre de l’aide d’urgence aux pays menacés par l’invasion de criquets pèlerins.
Aucun essaim n’a été signalé au Tchad et au Darfour (Soudan), mais le risque demeure élevé pour ces deux pays. Des essaims pourraient se déplacer vers le Burkina Faso, met en garde la FAO.
Une plaie fatale pour les cultures
Un criquet pèlerin dévore tous les jours son propre poids en nourriture, soit 2 grammes. La taille des essaims peut varier de moins d’un kilomètre carré à plusieurs centaines de kilomètres carrés.
On compte 50 millions de criquets pèlerins par kilomètre carré dans un essaim de densité moyenne. Le nombre total de criquets pèlerins dans un essaim varie de quelques centaines de millions à plusieurs milliards.
Un essaim est capable de parcourir plus de 100 kilomètres par jour, soit 3.500 kilomètres en un mois. Une tonne de criquets pèlerins (soit une petite fraction d’un essaim moyen) mange en un seul jour autant que 10 éléphants ou 25 dromadaires ou 2.500 personnes.
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