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Le Fonds monétaire international revenu dans la main des USA
22 juin 2011, par
Un mois après la démission de Dominique Strauss-Kahn de la direction du Fonds monétaire international et son remplacement par l’ancien vice-président d’une des plus grosses banques des États-Unis, le FMI est décrit à nouveau comme un instrument au service des intérêts des USA. C’est ce que révèle ’le Figaro’ d’hier.
Au lendemain de l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn se posait la question de connaître l’impact de cet événement sur la gouvernance du Fonds monétaire international. Mis en accusation et incarcéré après de très lourdes accusations, DSK écrit, en prison, une lettre de démission de la direction du FMI. Il est ensuite libéré sous caution et assigné à résidence en attendant un procès.
C’est un directeur par intérim qui lui succède, John Lipsky, citoyen des États-Unis et ancien vice-président de JP Morgan, la deuxième banque de ce pays. Ce dernier ne se contente pas d’expédier les affaires courantes en attendant son successeur. Il applique une nouvelle orientation, différente de celle de son prédécesseur.
Rappelons que sous la direction de Dominique Strauss-Kahn, le FMI ne pouvait plus être considéré comme un instrument au service de l’hégémonie des États-Unis. Alors que Wall Street spéculait sur une restructuration de la dette grecque, l’ancien directeur du FMI était porteur de la thèse selon laquelle la Grèce pouvait s’en sortir en menant à bien les décisions prises jusqu’alors. DSK a été arrêté à la veille d’une rencontre avec Angela Merkel, chef du gouvernement allemand, durant laquelle cette question de la crise grecque devait être abordée, et à quelques jours du sommet du G8 à Deauville. D’ailleurs, au lendemain de l’arrestation de DSK, la presse grecque, quelle que soit son opinion, prévoyait un durcissement du FMI à l’égard de son pays.
Et cette prévision n’a pas tardé à se réaliser, car lors de la dernière réunion de l’Eurogroupe lundi à Luxembourg, c’est le successeur par intérim de DSK qui a imprimé le tempo. Cette rencontre a débouché sur un véritable ultimatum adressé à un État souverain : le gouvernement grec a deux semaines pour faire voter une aggravation du plan d’austérité, faute de quoi l’Union européenne ne versera pas une nouvelle tranche du prêt prévu.
Selon "le Figaro", ce revirement de l’Eurogroupe à l’encontre d’un de ces États membres doit beaucoup à John Lipsky : « l’effort américain s’est trouvé une figure de proue : John Lipsky, patron par intérim du FMI depuis la démission de Dominique Strauss-Kahn. Hier (lundi-NDLR), au petit matin, on l’a même vu s’emparer du stylo et aider à corriger ce qui allait devenir la déclaration finale de l’Eurogroupe ». Et un diplomate de préciser au "Figaro" : « Lipsky représente le Trésor US et il défend à Luxembourg les intérêts américains ». Notre confrère fixe au sommet du G8 de Deauville la mise en application de cette nouvelle politique.
C’est une nouvelle direction du FMI qui est à la manœuvre, et lors de la dernière réunion des ministres des Finances de la zone euro, c’est cette direction qui a imposé sa vision, qui est avant tout celle de la défense des intérêts de Washington. Et apparemment, Christine Lagarde n’est pas de taille à résister à ce retour en arrière lourd de conséquences pour l’euro, la seule monnaie capable aujourd’hui de tenir tête au dollar US (voir ci-dessous).
Manuel Marchal
Dernier communiqué du FMI sous la direction de Dominique Strauss-Kahn
« L’Europe s’en sort bien et nos projections pour les mois à venir très positives »
Le 12 mai dernier, à quelques jours de la rencontre prévue entre l’ancien directeur du FMI et les Européens, le FMI publiait un communiqué dont le ton tranche avec l’attitude de l’institution un mois plus tard. Extraits.
« La reprise économique devrait s’affermir en Europe, mais des mesures globales et ambitieuses seront nécessaires pour assainir les finances publiques, remédier aux déficiences qui subsistent dans le secteur financier et mettre en œuvre les réformes qui s’imposent pour rétablir la compétitivité et la croissance, a fait savoir aujourd’hui le Fonds monétaire international (FMI).
« Le principal message de notre rapport est celui d’une confiance sereine. Dans l’ensemble, l’Europe — tant l’Europe occidentale que l’Europe orientale — s’en sort bien et nos projections pour les mois à venir sont même très positives », a déclaré Antonio Borges, directeur du Département Europe.
« L’un des éléments les plus surprenants du rapport a trait aux résultats à l’exportation de certains pays du noyau dur, qui ont été remarquables. L’Europe bénéficie naturellement de la reprise générale en cours, mais cela prouve aussi un fait important : l’intégration européenne produit des gains d’efficience dont certains pays profitent pour devenir plus compétitifs. » (…)
Dans un chapitre consacré à l’intégration financière, le rapport fait valoir que la prolongation de la crise en Europe s’explique par le caractère inachevé de l’intégration du système financier et l’absence de mécanisme centralisé pour gérer les crises. L’UE a encouragé l’intégration financière en adoptant une monnaie commune dans la zone euro, mais elle n’a pas mis en place d’instruments efficaces pour contrer les risques transnationaux ou atténuer l’accumulation de déséquilibres financés par les flux de financement à travers les frontières. Du fait que les problèmes bancaires sont traités au niveau national plutôt qu’à celui de l’UE, les problèmes bancaires et de dette souveraine des pays de la périphérie de la zone euro se sont mutuellement exacerbés.
Ce serait une erreur de revenir sur le principe de l’intégration financière. Il conviendrait au contraire de mener à bien l’intégration et de mettre en place des politiques d’accompagnement adéquates. Pour éviter une nouvelle crise, une plus grande vigilance est nécessaire, tant au niveau national qu’à travers les frontières, de même que des institutions paneuropéennes mieux équipées pour remédier aux problèmes du secteur financier et une intégration financière d’autant plus poussée et non revue à la baisse. »
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