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7 mai 2008
Les forces de sécurité birmanes ont tué 36 détenus d’une prison proche de Rangoun à la suite d’une mutinerie déclenchée au passage de Nargis. C’est ce qu’a annoncé lundi l’Association d’assistance aux prisonniers politiques de Birmanie (AAPPB).
Le bilan du cyclone Nargis en Birmanie atteint au moins 15.000 morts, a annoncé le ministre birman des Affaires étrangères, Nyan Win. Il a également salué la promesse d’aide en médicaments et nourriture du voisin thaïlandais en se déclarant favorable à une aide émanant d’autres pays.
Une source sûre a précisé qu’aucune victime française n’était à déplorer. 234 expatriés français sont « immatriculés » auprès de l’ambassade de France de Rangoun et de nombreux touristes visitent le pays chaque année. Mais la plupart des sites touristiques se situent dans le nord du pays, épargné par le cyclone.
Selon le porte-parole de la Fédération internationale de la Croix-Rouge, la priorité des secours est de trouver un logement aux villageois de la côte dont les habitations ont été « ravagées complètement ». Autre “priorité” : la distribution d’eau potable et de moustiquaires alors que les risques de propagation du paludisme grandissent. La Croix-Rouge, l’une des principales ONG en Birmanie, a débloqué dimanche soir 122.000 euros d’aide humanitaire.
Des lignes téléphoniques coupées
Mais les informations tombent au compte-goutte car la plupart des lignes téléphoniques ont été coupées par la catastrophe. L’ONG “Médecins du monde” a ainsi expliqué n’avoir aucune nouvelle de ses équipes sur place. « Il nous est pour l’instant impossible d’évaluer les besoins médicaux », explique la structure humanitaire.
« Nous savons qu’il y a plusieurs centaines de milliers de personnes qui ont besoin d’un abri et d’eau potable, mais nous ne savons pas exactement combien », a confirmé à Richard Horsey, qui coordonne à Bangkok les réponses de l’ONU aux situations d’urgence.
A Rangoun, 70% des arbres sont tombés, selon la presse officielle, tandis que les unités de cardiologie et de cancérologie de l’hôpital général ont été détruites.
Un homme de 60 ans, dans un abri de fortune, raconte qu’il se trouvait dans le centre de Rangoun quand le cyclone est arrivé. « De nombreux toits volaient au dessus de ma tête et j’ai dû me cacher derrière un bâtiment. C’était épouvantable. J’ai marché pendant quatre heures pour rejoindre ma maison qui a été à moitié détruite. »
Le référendum maintenu
La junte militaire en Birmanie a décidé de maintenir pour samedi un référendum sur une nouvelle Constitution en dépit du cyclone. Le parti de l’opposante détenue Aung San Suu Kyi a appelé à voter « non » à ce texte qu’il juge anti-démocratique et a déclaré ne pas avoir été en mesure de faire campagne en raison de restrictions imposées par la junte.
Aide internationale en aide à la Birmanie
A catastrophe exceptionnelle, mobilisation internationale. La France s’apprête à débloquer 200.000 euros d’aide tandis que le ministre des Affaires étrangères se dit « prêt » à se rendre « immédiatement » sur place. Une aide d’urgence doit être acheminée en Birmanie « en liaison » avec les OGN sur place.
Quant aux Nations unies, elles s’apprêtent à déployer une aide d’urgence pour la Birmanie touchée de plein fouet par le cyclone Nargis. Une équipe de cinq experts en catastrophes de l’ONU est prête à se rendre sur place, a indiqué Elizabeth Byrs, porte-parole du Bureau pour la coordination des affaires humanitaires de l’ONU. Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a déployé lundi cinq missions d’évaluation, alors que le Programme alimentaire mondial (PAM) a stocké 500 tonnes de nourriture à Rangoun et des générateurs au Cambodge, a ajouté la porte-parole.
Le système d’imageries par satellite Unosat, qui fournit des cartes digitales à la communauté internationale dans des buts d’aide humanitaire, a été activé, a relevé Mme Byrs. L’ONU examine actuellement le lancement d’un appel d’urgence en faveur de la Birmanie, a-t-elle précisé.
Le secrétaire général de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) a appelé lundi les pays membres de l’organisation régionale à fournir une aide d’urgence. Singapour et les Philippines ont déjà envoyé des experts rejoindre l’équipe d’évaluation de la catastrophe constituée par les Nations Unies à Bangkok, a-t-il précisé. Cette équipe se prépare à se rendre en Birmanie une fois les liaisons aériennes rétablies.
Etats-Unis, Europe, Inde, Thaïlande...
Les Etats-Unis, eux, ont débloqué 250.000 euros pour aider la Birmanie et examinent les possibilités de faire plus tout en s’assurant que le régime, l’une des bêtes noires de Washington, ne profite pas de cette assistance, a affirmé la Maison Blanche lundi.
La Commission européenne, qui estime que cette « catastrophe terrible demande une réponse humanitaire rapide et efficace », a débloqué une aide d’urgence de deux millions d’euros.
La Norvège a, pour sa part, l’intention de débloquer 10 millions de couronnes (1,3 million d’euros), mais a exclu de les remettre directement au gouvernement de Rangoun préférant passer par l’ONU ou la Croix-Rouge.
Quant au Japon, il a annoncé l’octroi de 28 millions de yens (266.364 dollars) en aide d’urgence tandis que l’Inde a annoncé l’envoi d’une aide d’urgence avec deux navires de guerre chargés de vivres, tentes, couvertures, médicaments et vêtements.
Ouragan, cyclone, typhon...
Quelle est la différence entre un ouragan et un typhon ?
Sous le terme générique de cyclone, on parle de « typhons » - un mot d’origine chinoise - dans l’est de l’océan Indien et d’« ouragans » (de l’indien caraïbe « hunraken », ou « dieu des tempêtes ») en Atlantique et dans le Pacifique oriental.
Mais il s’agit du même phénomène météorologique engendré par de violentes dépressions tropicales. Potentiellement meurtriers et dévastateurs, ces fléaux très redoutés surviennent à des périodes bien précises de l’année.
La période cyclonique s’étend de janvier à mars dans l’hémisphère sud et de juillet à octobre dans l’Atlantique nord et les Caraïbes. Dans le nord-ouest du Pacifique et la partie nord de l’Océan Indien, les cyclones peuvent frapper toute l’année (plus particulièrement de mai à octobre).
Comment se forment-ils ?
Un cyclone se forme au-dessus des mers chaudes et nécessite la conjonction de plusieurs conditions : une eau tiède d’une température supérieure ou égale à 26,6 degrés, une quantité suffisante d’humidité dans l’atmosphère, et une perturbation tropicale produisant des vents tourbillonnants.
Au contact de l’océan, l’air devient très chaud et s’élève au-dessus de la mer, ce qui entraîne une chute de la pression atmosphérique en formant une spirale d’air plus frais vers le centre de la dépression.
Cet air instable, chargé de vapeur d’eau, provoque la formation de nuages, produisant une activité orageuse dont l’ampleur croît proportionnellement à la chaleur et l’humidité.
Le cyclone commence à se dissiper quand il touche la terre ou lorsqu’il parcourt des eaux plus froides, se retrouvant ainsi privé de sa source de chaleur.
Quelle est la taille d’un cyclone ?
Se déplaçant à environ 30 km/h, généralement d’Est en Ouest, ces perturbations tropicales dont le diamètre varie de 300m à 1.000 km, peuvent durer une semaine et parcourir des milliers de kilomètres.
En Atlantique, le cyclone « Faith » traversa 12.500 km en 1966. « San Ciriaco » en 1899 et « Ginger » en 1971 avaient duré 28 jours à l’état d’ouragan ou de tempête.
Les cyclones sont classés en cinq catégories : la 5 désigne des phénomènes accompagnés de vents soufflant à plus de 250 km/h.
Y-a-t-il un impact du réchauffement climatique sur les cyclones ?
Sans s’être définitivement accordés sur le sujet, les climatologues estiment « probable » que le changement climatique provoque une augmentation des phénomènes extrêmes, en fréquence et en intensité.
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