
« Refonder Mayotte » : le Parlement adopte définitivement le projet de loi
11 juilletUn dernier vote favorable du Sénat, à 228 voix contre 16, a permis à ce texte « Refonder Mayotte » d’aboutir.
Après la chute de l’État syrien, des armes supplémentaires pourraient être récupérées par les terroristes
12 février
Alors que Daech tire profit de l’instabilité actuelle en Syrie, suite à la chute du gouvernement de Bachar Al-Assad, deux responsables de l’ONU ont mis en garde, lundi, contre la capacité accrue du groupe terroriste à planifier des opérations de déstabilisation sur le continent africain.
L’instabilité engendrée par le renversement de l’État syrien, le 8 décembre dernier, crée le risque de voir des stocks d’armes sophistiquées tomber entre les mains de Daech, a notamment alerté Vladimir Voronkov, le chef du Bureau de lutte contre le terrorisme (BLT), qui veille à la cohérence des activités onusiennes en la matière.
Selon M. Voronkov, qui s’exprimait lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur Daech, cette instabilité touche également les camps et centres de détention du nord-est du pays, où plus de 42.000 personnes, dont certaines auraient des liens avec le groupe, sont toujours détenues.
Constatant un ralentissement considérable du rythme des rapatriements de ressortissants étrangers toujours bloqués à l’intérieur de ces camps et installations, le chef du BLT a appelé les États à redoubler d’efforts pour faciliter le retour.
M. Voronkov a par ailleurs rappelé que Daech conserve son fief dans la Badia, le désert syrien qui s’étend de Homs à la vallée de l’Euphrate, à partir duquel le groupe terroriste planifie ses opérations extérieures déstabilisatrices, notamment au-delà du Moyen-Orient.
Daech tire en effet profit des conflits en cours et de l’instabilité croissante en Afrique pour mener des opérations sur le continent, s’est inquiétée de son côté Natalia Gherman, la cheffe de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme (DECT), qui veille à la mise en œuvre de ses résolutions du Conseil de sécurité sur la lutte contre le terrorisme.
Pour Mme Gherman, Daech, par l’entremise des groupes terroristes qui lui sont affiliés, représente désormais « la menace la plus importante pour la paix » sur le continent africain.
A titre d’exemple, la cheffe de la DECT a mentionné l’État islamique en Afrique de l’Ouest, qui instrumentalise les conditions précaires dans la région pour recruter des enfants, commettre des enlèvements et attaquer des écoles et des hôpitaux.
Au Sahel et dans le bassin du lac Tchad, a-t-elle ajouté, les opérations décentralisées de Daech continuent de proliférer, tandis que la coopération régionale décline.
En 2024, la responsable a précisé que la DECT avait effectué de nombreuses visites, y compris en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Malawi, en Mauritanie et en Tanzanie, pour évaluer la mise en œuvre des résolutions du Conseil sur la lutte contre le terrorisme.
Selon Mme Gherman, ses visites et les analyses du Comité contre le terrorisme ont mis en évidence des « lacunes persistantes » dans la sécurité des frontières et la lutte au niveau national contre le financement du terrorisme.
Elles ont également mis en lumière le besoin d’une collaboration régionale plus importante pour contrer la nature transnationale des activités de Daech.
« Les programmes de poursuites judiciaires, de réhabilitation et de réinsertion doivent demeurer également une pierre angulaire de ces efforts », a-t-elle ajouté.
La cheffe de la DECT a par ailleurs mentionné des initiatives en cours pour renforcer la réhabilitation dans les prisons et mettre l’accent sur les services de réinsertion socio-économique au sein de la communauté, en particulier pour les adolescents vulnérables.
Elle a rappelé que le Comité contre le terrorisme avait adopté, le mois dernier, des principes directeurs non contraignants sur la prévention de l’utilisation des technologies financières nouvelles à des fins terroriste, également connus sous le nom de « Principes directeurs de l’Algérie ».
« Ces principes directeurs soulignent l’importance d’une approche globale, fondée sur les risques, et fournissent des orientations pratiques aux États membres », a souligné Mme Gherman.
Un dernier vote favorable du Sénat, à 228 voix contre 16, a permis à ce texte « Refonder Mayotte » d’aboutir.
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