
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Nouvel avertissement de l’OMS
19 juillet 2004
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Jong-Wook Lee, a déclaré qu’il faut d’augmenter de toute urgence les financements, le personnel et les produits essentiels pour prévenir « une importante catastrophe sanitaire » dans la région soudanaise du Darfour. Dans un communiqué rendu public jeudi, l’OMS affirme que le choléra, la dysenterie et le paludisme menacent la survie de centaines de milliers de personnes déplacées à l’intérieur du Soudan.
De graves menaces pèsent sur les habitants du Darfour. La guerre frappe les civils, et les réfugiés, au nombre de plusieurs centaines de milliers, sont sous la menace d’une catastrophe sanitaire. L’organisation souligne que les risques pour la santé des individus peuvent être réduits par le biais d’interventions sanitaires efficaces dans le cadre d’un programme intensifié d’assistance.
"Les personnes meurent aujourd’hui parce qu’elles vivent dans des conditions totalement insatisfaisantes, mais les morts pourraient être beaucoup plus nombreux dans les semaines à venir si nous n’arrivons pas à trouver une solution pour que les effets combinés des mauvaises conditions sanitaires, de la malnutrition, du déficit en eau potable et des prochaines pluies ne constituent pas une recette pour la mort", a déclaré le directeur général de l’OMS. "Nous devons travailler de toute urgence afin de prévenir une catastrophe sanitaire", a-t-il ajouté.
Mobilisation
Jong-Wook Lee et le directeur de la Région de la Méditerranée orientale pour l’OMS, Hussein Gezairy, ont effectué il y a quelques jours une visite au Darfour, rappelle-t-on. L’OMS indique qu’en juin, les actions combinées du ministère fédéral soudanais de la Santé, des ONG, de l’UNICEF et d’autres organismes internationaux humanitaires ont permis d’améliorer considérablement les conditions sanitaires dans la région. "Il y a eu des progrès dans la mise à disposition de l’aide, notamment des soins de santé, au cours des dernières semaines. Les crédits mis à disposition sont utilisés à bon escient même si les problèmes logistiques continuent d’entraver les principales opérations d’assistance", souligne le communiqué de l’OMS.
L’Organisation mondiale de la santé note que les personnes vivant dans les camps disposent de plus en plus d’eau potable, de nourriture suffisante, de soins de santé primaires et de conditions d’hygiène adéquates, ajoutant que de nouveaux centres d’alimentation à vocation thérapeutique sont créés et que les services hospitaliers sont améliorés dans le Darfour. Elle a indiqué qu’une récente campagne de vaccination de masse contre la rougeole touchant deux millions d’enfants a permis de prévenir 40.000 morts environ, tandis que les cliniques ophtalmologiques avaient procédé à des opérations de la cataracte pour des adultes et traité des enfants atteints de trachome.
"Cependant, l’écart entre les besoins et l’aide disponible est trop manifeste. Au-delà des maladies transmissibles, la santé physique et mentale des femmes victimes de violences sexuelles et les besoins de santé à long terme des enfants sont des préoccupations supplémentaires", affirme l’OMS. "La crise du Soudan a deux dimensions, l’une politique, l’autre humanitaire. Les vies de centaines de milliers de personnes sont aujourd’hui menacées et ces dernières ont besoin d’aide immédiatement", a précisé le directeur général de l’organisation internationale.
"Les efforts combinés du gouvernement et de la communauté humanitaire ont eu un impact sur la situation. Nous appelons avec vigueur à l’augmentation de l’aide étrangère afin de combler le déficit, pour rendre disponibles les fonds nécessaires à la prise en charge de cette crise et contribuer à l’atténuation des menaces qui pèsent sur la santé", a-t-il ajouté.
Urgence
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, Jong-Wook Lee et le directeur de la Région de la Méditerranée orientale pour l’OMS, Hussein Gezairy, ont examiné la situation sanitaire au camp de Kalma, près de Nyala dans le Sud Darfour, qui héberge plus de 50.000 personnes et reçoit 300 nouveaux arrivants par jour. Le camp, ont-ils conclu, manque particulièrement d’infrastructures d’assainissement. Pendant la saison des pluies, qui atteindra son apogée dans les prochaines semaines, les eaux et la boues risquent de submerger le camp, le rendant "mûr pour une explosion de choléra".
Selon l’OMS, si une aide humanitaire massive n’est pas immédiatement mise à la disposition des habitants du Darfour, le nombre de décès par jour connaîtra une tragique augmentation.
L’ONU estime les coûts de l’aide humanitaire dans la Darfour à 240 millions de dollars dont moins de la moitié a été promise tandis que l’OMS évalue ses besoins à 1,2 million de dollars par mois pour mener à bien ses opérations dans les trois provinces du Darfour, précise le communiqué.
Pourparlers entre Soudanais au siège de l’Union africaine
Alors que trois mois se sont écoulés depuis la signature d’un cessez-le-feu au Tchad voisin, la fin de la crise humanitaire dans la région du Darfour (Ouest du Soudan) semble encore bien loin. Les principaux mouvements rebelles de la région et le régime de Khartoum ne partagent pas le même point de vue malgré leurs affirmations sur leur désir de paix, et les préoccupations exprimées par la communauté internationale.
Les dirigeants du "Mouvement Justice et Égalité" (JEM) et de l’Armée de libération du Soudan (SLA) ont menacé de se retirer des négociations, qui ont commencé jeudi en fin de journée au siège de l’Union africaine, en accusant Khartoum de ne pas respecter l’accord de cessez-le-feu. L’accord de cessez-le-feu humanitaire a été signé le 8 avril 2004 à N’Djamena, au Tchad, mais les rebelles prétendent qu’il a depuis été violé plusieurs fois par les troupes gouvernementales et les milices montées dénommées "Djandjawid".
Parlant au nom des mouvements rebelles, le coordonnateur général du "JEM", Ahmed Mohammed Tugod, a déclaré qu’il ne prendrait pas part aux négociations avec le gouvernement jusqu’à ce que toutes les milices Djandjawid ainsi que la police et l’armée aient quitté la région. Il a affirmé que les forces gouvernementales continuent à perpétrer des massacres et d’autres atrocités au Darfour pour faire appliquer "la politique d’islamisation du Soudan et sa politique raciste d’arabisation".
Le coordonnateur de la SLA, Adam Ali Shogar, a affirmé, pour sa part, que des appareils de l’armée gouvernementale bombardent les villages du Darfour et que le 14 juillet 2004, les Djandjawid ont massacré 17 civils, dont des enseignants. "Nous avons aussi les noms de 77 civils innocents tués par des missiles tirés d’appareils de type "Antonov" et "Apache". Les enseignants ont eu les pieds et les mains attachés avant d’être tués. Ils n’étaient pas des rebelles", a-t-il dit.
"Nous demandons à la communauté internationale de présenter ce conflit non pas comme une lutte contre le gouvernement, mais comme une lutte pour nos droits. Il s’agit d’un nettoyage ethnique. Je pense qu’il faut des troupes étrangères pour désarmer les auteurs de cette guerre d’extermination", a affirmé le dirigeant de l’Armée de libération du Soudan.
Le président de la Commission de l’Union africaine, Alpha Oumar Konaré, a rejeté les conditions des rebelles en déclarant qu’il ne s’agissait pas de conditions préalables, mais d’éléments du dialogue. "Vous n’avez rien dit que nous et nos partenaires n’ayons déjà mentionné. Il nous faut une solution politique et nous avons mis en place les mécanismes nécessaires pour faire face à ce problème", a affirmé le dirigeant de la Commission de l’UA, qui a demandé aux délégations du "JEM" et de la "SLA" de ne pas quitter la table des négociations.
Insistant sur le fait qu’il ne pourrait pas y avoir de paix avec le gouvernement ou les mouvements rebelles agissant seuls, Alpha Oumar Konaré a ajouté que la solution ne se trouvera pas dans la rue ou en prenant les armes. "L’UA est résolue à rester à vos côtés. Plusieurs de nos partenaires sont déterminés à nous soutenir. La paix sera faite par les Soudanais eux-mêmes", a-t-il affirmé, invitant les parties en conflit à avoir confiance dans le dialogue afin de pouvoir se conformer à l’accord passé avec le gouvernement.
"Il est inacceptable que les parties violent le cessez-le-feu. Je demande à la partie gouvernementale d’honorer l’engagement pris de désarmer les milices Djandjawid. Elles doivent être désarmées et nous devons nous engager à rapatrier les populations déplacées. Nous devons garantir la sécurité absolue des agences humanitaires parce que cela est fondamental pour la construction de la paix", a-t-il indiqué.
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