
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Avec le PAM et le Haut commissariat pour les droits de l’Homme, la solidarité internationale s’organise
27 avril 2004
Face à une situation qu’elle qualifie de grave crise humanitaire, l’ONU, avec la collaboration du gouvernement soudanais, s’implique pour atténuer les souffrances des populations du Darfour. Deux missions sont sur le terrain : la première conduite par le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial vise à recenser les attentes et à prévoir la saison des pluies, quant à la seconde, du Haut commissariat de l’ONU pour les droits de l’Homme, elle enquête sur le respect des droits humains dans cette région ravagée par la guerre. Mais d’ores et déjà, un appel à la solidarité est lancé car les fonds recueillis pour faire face aux immenses besoins sont insuffisants.
Une mission humanitaire de haut niveau conduite par James Morris, le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM), est attendue aujourd’hui dans le Darfour, la région Ouest du Soudan, pour une visite de six jours.
La mission internationale regardera de près la situation humanitaire, évaluera l’ampleur de la crise actuelle dans la région et identifiera tout retard dans l’aide humanitaire.
Face à la capacité accrue des organisations humanitaires à évaluer les besoins des populations dans le Darfour, les Nations Unies comptent réviser à la hausse leur appel à l’aide humanitaire en faveur du Darfour, au-delà des 115 millions de dollars qu’elles avaient demandés au début de ce mois. D’après le PAM, tous les fonds mis à disposition jusqu’ici pour venir en aide au million de personnes déplacées internes dans le Darfour ont déjà été épuisés.
L’une des tâches les plus urgentes de la mission, sera d’identifier les voies et moyens de prépositionner les stocks humanitaires avant le début de la saison des pluies. Elle évaluera aussi, la possibilité de mener des opérations transfrontalières de parachutage et d’acheminement des vivres, par pont aérien. Le PAM indique que la mission devrait discuter avec les autorités soudanaises, les organisations onusiennes, les ONG et les donateurs, des voies et moyens d’améliorer l’accès et la protection des civils dans le Darfour.
Par ailleurs, l’équipe pays des Nations Unies au Soudan a signalé que ses stocks de matériels d’habitation pour les personnes déplacées internes du Darfour ont été complètement épuisés. Elle note aussi que les pénuries d’eau dans le Darfour risquaient de provoquer des épidémies de choléra, de méningite, de rougeole et des maladies diarrhéiques aiguës.
Le président soudanais Omar Hassan Ahmed al-Bashir a invité les Nations Unies pour que ses organisations puissent évaluer la situation sur le terrain. Les Nations Unies estiment que plus d’un million de personnes ont été déplacées, suite aux combats qui opposent les troupes gouvernementales et deux groupes rebelles dans le Darfour.
Par ailleurs, une autre mission des Nations Unies est à pied d’œuvre depuis samedi dans la région. Les autorités de Khartoum ont accueilli des représentants du Haut commissariat de l’ONU pour les droits de l’Homme. Ces derniers sont invités "à se rendre librement dans toute zone de la région du Darfour à tout moment" et à faire toutes les rencontres qu’elle jugerait nécessaires. "La mission est libre de se rendre partout dans la région. Et quel que soit le résultat de sa tournée, elle trouvera que le Soudan n’a rien à cacher", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Mustafa Osman Ismail lors d’un point de presse samedi à Khartoum.
La mission d’enquête de l’ONU a quitté Khartoum samedi pour le Darfour où elle devait séjourner jusqu’à hier. Le but était de rencontrer les autorités et de visiter les camps et zones où les personnes déplacées sont installées.
Le ministre soudanais a reconnu l’existence de violations des droits humains dans la région du Darfour qui traverse une situation extraordinaire, mais a ajouté que ces violations ne sont aucunement assimilables à une purification ethnique ou à un génocide. "Si vous me demandez s’il y a ou non des violations des droits humains au Darfour, je vous répondrai oui bien sûr mais il ne s’agit, en aucune façon, de purification ethnique ou de génocide", a-t-il dit.
"Les violations des droits humains dans le sens du manque de traitements médicaux ou dans celui qui consiste à chasser les gens de leurs maisons ou le manque de nourriture et l’insécurité, existent comme dans tout autre pays, y compris les États-Unis", a souligné le ministre soudanais qui a ajouté que certains pays mènent une politique "de deux poids deux mesures" concernant le Soudan, tout en faisant la sourde oreille sur ce qui se passe en Irak et dans les territoires palestiniens occupés.
L’ONU et les Soudanais discutent de l’après-guerre
Le gouvernement de Khartoum et les rebelles de l’Armée populaire de libération du Soudan (SPLA) tiendront le 6 mai prochain dans la capitale kenyane, Nairobi, une réunion conjointe sur la période post-conflictuelle dans leur pays sous les auspices des Nations unies, a annoncé le commissaire soudanais chargé de l’Aide humanitaire, Sulaf-Eddin Salih, au cours d’un point de presse. À son retour de Nairobi pour les besoins d’une réunion de la commission centrale de coordination entre le gouvernement de Khartoum et la SPLA, M. Salih a indiqué que des représentants de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), un regroupement régional, de la Banque mondiale ainsi que des Nations unies ont pris part à cette réunion.
Khartoum et la rébellion se trouvent dans la dernière phase des discussions destinées à mettre fin à des décennies de guerre civile qui a entraîné la mort de près de deux millions de personnes au Soudan, pays pétrolier. Le commissaire a fait savoir que la réunion a examiné les moyens de coordination entre les sous-comités mixtes afin de présenter un projet commun pour le Soudan par rapport à l’aide humanitaire, en faveur des déplacées intérieures ainsi que pour les réfugiés. Le ministre soudanais des Affaires humanitaires Ibrahim Mahmoud Hamid, annonçait que plus de 10.000 réfugiés, touchés par les combats dans la région du Darfour (Ouest), avaient déjà rejoint leurs villages d’origine. Il a laissé entendre samedi, au cours d’une conférence de presse, que les efforts de réhabilitation des villages se poursuivent toujours et qu’une assistance de 30.000 tonnes de l’Agence américaine pour le développement internationale (USAID) devrait arriver sous peu dans le pays.
L’Union africaine également impliquée
L’Union Africaine s’est déclarée préoccupée par la violation de l’accord de cessez-le-feu humanitaire dans la région soudanaise du Darfour alors que l’organisation continentale se préparait à superviser son application. Le président de la Commission de l’UA, Alpha Oumar Konaré, a appelé les parties en conflit au Darfour à s’assurer du déploiement rapide de la mission d’observation de l’UA dans cette région. Alpha Oumar Konaré a indiqué, dans un communiqué, que l’UA restait profondément préoccupé par la situation humanitaire prévalant actuellement dans la région soudanaise du Darfour et par les violations de cet accord signé le 8 avril 2004 à Ndjamena, au Tchad, par les parties soudanaises.
L’équipe d’observateurs africains qui sera envoyé au Darfour est composé de représentants du Tchad, du Nigeria, du Sénégal, de l’Algérie, du Ghana, de la Namibie et du Mozambique. La Commission de l’UA a indiqué que les dispositions qui ont fait l’objet de discussions lors de la réunion d’Addis-Abeba devaient être finalisées après des consultations avec les parties soudanaises à Ndjamena. Le président de la Commission de l’UA a déclaré avoir bon espoir sur une résolution globale rapide et complète du conflit. Il a encouragé les parties à ces négociations "à persévérer et à poursuivre les négociations dans un esprit de souplesse et de compromis", afin de parvenir à un accord global qui "allège les énormes souffrances des populations du Darfour".
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