
Mal-do-mèr dann sarèt
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Bilan de la visite de terrain de Jan Pronk
23 juillet 2004
Le Conseil de sécurité de l’Organisation des nations-unies (ONU) devrait persuader le gouvernement de Khartoum de désarmer immédiatement les milices accusées de tuer des civils dans la région du Darfour, dans l’Ouest du Soudan, a déclaré mercredi Jan Pronk, envoyé de l’institution internationale.
Jan Pronk a affirmé mercredi devant la presse qu’il est crucial que le Conseil de Sécurité de l’ONU apporte son appui au Mécanisme conjoint de mise en oeuvre créé au début du mois, à l’issue de pourparlers entre le secrétaire général Kofi Annan et le président soudanais, Omar el Bechir. Il a indiqué que le Conseil devait "donner plus de poids au mécanisme", ajoutant que les efforts de l’ONU dans les domaines humanitaire et politique dans le Darfour se feront uniquement sentir si le Conseil de Sécurité apporte son soutien.
Le mécanisme a été créé pour suivre les progrès enregistrés par les Nations Unies et le gouvernement de Khartoum sur la voie de la réalisation des promesses faites dans le communiqué conjoint du 3 juillet en ce qui concerne l’amélioration de la situation dans le Darfour. Le gouvernement de Khartoum a promis de désarmer les milices arabes Djandjawids, de faciliter l’accès et de mettre un terme aux abus des droits humains. Les Nations Unies avaient promis de fournir une aide d’urgence et de jouer leur rôle dans les efforts de paix.
Pour l’instant, a affirmé Jan Pronk, le gouvernement a fait des progrès en améliorant les conditions d’accès des travailleurs humanitaires, mais il n’a été constaté aucune amélioration de la sécurité des réfugiés, qui craignent encore de subir de nouvelles attaques de la part des Djandjawids si jamais ils retournent chez eux. L’envoyé du secrétaire général des Nations Unies au Soudan s’était rendu à Khartoum la semaine dernière, pour la première réunion du mécanisme conjoint de mise en oeuvre. Il a qualifié son nouveau rôle de "travail extrêmement difficile", ajoutant qu’il existait un "gros problème" dans le Darfour.
Plus de deux millions de déplacés internes et 180.000 autres personnes sont devenus des réfugiés dans le Tchad voisin depuis le début de l’année, après l’éclatement des combats entre le gouvernement du Soudan et deux groupes rebelles. Les Djandjawids, considérés comme des alliés du gouvernement, ont été accusés de tuer et de violer des femmes et de détruire les villages, les puits et les champs.
Le gouvernement soudanais pour une solution dans le Darfour
Le ministre soudanais des Affaires étrangères, Mustapha Osman Ismail, a promis mercredi à Paris, la collaboration totale de son pays pour trouver, de concert avec la communauté internationale, au plus vite, une solution à la crise humanitaire que connaît le Darfour, région occidentale du Soudan. "Le Soudan ne ménagera aucun effort pour trouver, en accord avec l’Union Africaine et les Nations-Unies, une solution satisfaisante à la crise du Darfour. J’ai réitéré cet engagement lors des discussions avec mes interlocuteurs français", a-t-il affirmé lors d’un point de presse conjoint avec son homologue français Michel Barnier. Mustapha Osman Ismail a également indiqué que son pays ne posera aucun obstacle à l’acheminement de l’aide aux populations déplacées ou à des visites de terrain organisées par des États tiers ou des ONG. "La situation dans le Darfour nous préoccupe aussi, nous n’avons rien à cacher", a ajouté le ministre soudanais des Affaires étrangères.
Par ailleurs, le ministre soudanais a dénoncé hier, lors d’une conférence de presse, les pressions sur son gouvernement exercées par les Américains et les Britanniques dans le dossier du Darfour. "Les pressions faites par les États-Unis et la Grande-Bretagne sur le Soudan nous rappellent les mêmes choses que ce qu’ils ont fait pour l’Irak. C’est une ingérence. Nous sommes parvenus à un accord dans le cadre des Nations Unies, pourquoi ces pays ne traitent-ils pas cette question au sein de l’ONU ?", a déclaré le diplomate soudanais. Pour le Mustapha Osman Ismail, l’attitude adoptée par ces deux nations risque de durcir la position des rebelles "qui pourraient se dire pourquoi négocier puisque les grandes puissances font des pressions".
Selon une source diplomatique française, Paris a exprimé à son hôte ses inquiétudes au sujet de la persistance des activités des milices arabes plus connues sous le nom de Janjawids. "Le ministre Barnier a posé des questions à son homologue soudanais sur la poursuite des exactions des milices Janjawids. Il a obtenu des réponses qu’il attend de vérifier personnellement sur le terrain. La France ne peut plus se contenter de ce que lui disent les officiels soudanais", a indiqué à la PANA un diplomate français.
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