
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Pour qu’une tragédie ne sombre pas dans l’oubli
13 décembre 2004
Le directeur exécutif de Human Rights Watch (HRW), Kenneth Roth, a déclaré que la communauté internationale n’a pas fait grand chose pour épargner les populations du Darfour (Ouest du Soudan), de la plus grave catastrophe humanitaire de cette année.
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"Avec le gouvernement soudanais et ses milices ethniques qui poursuivent leur campagne d’exactions et de déplacements forcés, et après plusieurs résolutions du Conseil de Sécurité sur la crise au Darfour, les gouvernements du monde ne peuvent plus prétendre ignorer ce qui se passe", a indiqué Kenneth Roth.
"Maintenant que des dizaines de milliers de civils sont morts et que 1,6 million de personnes ont été obligées de quitter leurs maisons, le Darfour est clairement un problème international", a- t-il fait remarquer dénonçant l’insuffisance de "réactions significatives" de la communauté internationale.
Dans un message publié à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits de l’Homme, le directeur exécutif de HRW a expliqué que la communauté internationale était passée de "l’ignorance à la préoccupation et à une action feinte, sans plus". Alors que cette catastrophe est survenue une décennie après le génocide rwandais, le directeur de l’ONG de défense des droits de l’Homme basée à New York a déclaré que "cette faible réaction dément nos promesses de ne plus jamais laisser faire ce genre de choses".
Kenneth Roth a également déclaré que "face aux crimes contre l’humanité commis par Khartoum, aucune pression sérieuse n’a été exercée sur le gouvernement soudanais pour mettre fin à cette campagne meurtrière". Selon lui, "il ne suffit pas de condamner ces atrocités, de nourrir les victimes et d’envoyer une poignée de troupes mal équipées à l’Union africaine pour, après, se contenter d’observer des massacres et la poursuite du nettoyage ethnique". Il faut, a-t-il préconisé, "envoyer une véritable force internationale digne de ce nom pour protéger les civils" et prendre des mesures pour "poursuivre les commanditaires des massacres". "Aucun gouvernement n’a assumé sa responsabilité de protéger les populations du Darfour d’un massacre à grande échelle", a-t-il regretté.
Selon le directeur exécutif de HRW, les 3.500 soldats des forces de l’Union africaine autorisés pour le Darfour - une misère pour une région de la taille de la France qui ne dispose de presque pas de routes ni d’infrastructures - doivent être renforcés de manière significative. Par ailleurs, recommande Kenneth Roth, la commission d’enquête qui a été mise sur pied par le Conseil de Sécurité de l’ONU devra, en janvier, porter la situation au Darfour devant la Cour pénale internationale (TPI). "À l’occasion de la Journée des droits de l’Homme, nous devons nous rappeler que la tragédie au Darfour est surtout une crise des droits de l’Homme. Elle ne prendra fin que si la communauté internationale déploie les ressources militaires et juridiques pour protéger les populations du Darfour des déprédations de Khartoum", a-t-il insisté.
Discussions de paix au Nigeria
L’Union africaine (UA) n’hésiterait plus à prendre des mesures pour pousser toutes les parties à respecter les différents accords de paix sur le Darfour, a indiqué, samedi, à Abuja, Sam Ibok, représentant le président de la Commission de l’UA, Alpha Oumar Konaré. Sam Ibok s’exprimait ainsi, à l’ouverture, samedi dans la capitale fédérale nigériane, de la quatrième rencontre inter-soudanaise sur le Darfour, et les médiateurs de l’UA commencent à perdre patience face aux multiples violations des accords déjà signés.
"Au moment où nous discutons à Abuja, les combats font rage entre les forces gouvernementales et les deux mouvements rebelles de la région. C’est inacceptable", avertit le représentant de l’UA. Selon Sam Ibok, ce nouveau round de discussions ne s’attarderait pas sur les violations mais "se concentrerait sur les voies et moyens de veiller à ce que les accords soient respectés et que nous avancions dans nos discussions".
Dans un communiqué publié vendredi, le président de la Commission de l’UA, Alpha Oumar Konaré, a dénoncé les attaques menées en novembre dernier contre les différentes positions par l’Armée/Mouvement de libération du Soudan (SLM/A). Les attaques ont eu lieu à Tawilla dans le Darfour-Nord, à Adwah dans le Darfour-Sud et dans les villes de Um-Asal et de Draida. Par ailleurs, pour le président de la Commission de l’UA, l’opération militaire lancée le 8 décembre 2004 par les forces gouvernementales contre Bilel et Isham "constitue également une violation grave et inacceptable de l’accord de cessez-le-feu et des deux protocoles", a-t-il noté.
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