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Afghanistan : l’abandon de 38 millions d’habitants jamais consultés par les États-Unis
10 septembre 2021, par
Vous connaissez la date du 11 septembre 2001. Retenez le 29 février 2020. Ce jour-là, les États-Unis ont rendu le pouvoir aux Talibans. Le rendez-vous à Kaboul était de pure forme.
La poignée de mains entre le négociateur américain, Zalmay Khalilzad, et le chef des Talibans, Abdul Ghani Baradar, a fait le tour du monde. Chacun d’eux tient en main un document rouge contenant le texte de l’accord. Mike Pompeo, chef de la diplomatie de Trump, est présent. Les 2 camps sont contents… Les médias reprennent la formulation américaine : « un accord de paix historique ».
Ce qui est historique, c’est la décision unilatérale des États-Unis. C’est la marginalisation du gouvernement légitime afghan ; c’est l’abandon de 38 millions d’habitants jamais consultés ; c’est le mépris des alliés et divers partenaires ;
La surprise est totale quand les États-Unis annoncent que l’accord prévoit la libération de 5 000 prisonniers. Le gouvernement voit le piège du retour au front et refuse.
Pour faire pression, les Talibans relancent la violence le lendemain de la signature. De leur côté, les États-Unis sanctionnent le gouvernement par la diminution d’1 milliard de dollars d’aide directe. Prises en tenaille, les autorités libèrent un premier contingent de 1500 personnes le 11 mars. Avec de tels renforts, les Talibans avancent au rythme du retrait des militaires américains.
Le 11 juillet, les insurgés remettent le couvert. Ils réclament la libération de 7000 autres prisonniers en échange d’un cessez-le-feu de 3 mois, pour permettre un retrait définitif des « étrangers ». Le président Ashraf Ghani refuse de jouer le service après vente et s’en va « pour éviter un bain de sang », dit-il. On dénombre déjà 50 000 morts afghans dans cette guerre. L’affrontement aurait été encore plus meurtrier. Depuis, il s’est excusé auprès de son peuple. Aux États-Unis, l’ancien et le nouveau président ont d’autres priorités, au lieu de montrer de la compassion à un peuple qu’ils ont abandonné.
Les États-Unis se glorifient d’être l’incarnation du « monde libre » et se plaignent aujourd’hui du comportement des Talibans qui imposent la charia. Comme s’ils ne savaient pas. Pourtant, ils étaient sur place. Ils avaient le temps et les moyens pour faire respecter les valeurs qu’ils prônaient, notamment concernant les femmes. On a bien compris quand Biden a dit que l’objectif n’était pas de construire une Nation. A Doha, le 29 février 2020, ils avaient choisi leur interlocuteur privilégié pour les remplacer à Kaboul. C’est fait, maintenant. Il reste au nouveau pouvoir d’inviter Trump, Biden et Pompeo en signe remerciement.
Ary Yee Chong Tchi Kan
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