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Conférence de presse du P.C.R.
26 mai 2005
Les Réunionnaises et les Réunionnais ont deux grands motifs d’inquiétude dérivés de la politique de l’Union européenne : le sort de La Réunion dans la réforme de l’OCM-Sucre et les coupes sombres dans ses moyens de développement dérivées du budget de l’Union en préparation pour 2007-2013. Le PCR a évoqué ces deux graves problèmes hier lors d’une conférence de presse.
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Des informations récentes, lues notamment dans la presse anglo-saxonne et mauricienne citant des sources bruxelloises, confirment que la Commission européenne veut aller "plus vite et plus loin" dans la réforme du régime sucrier européen.
En commençant la conférence de presse, Élie Hoarau, secrétaire général du PCR a fait un bref historique de la réforme entreprise "sous les injonctions de l’Organisation mondiale du commerce et dans sa logique", a-t-il dit. Il a rappelé les propositions de la Commission européenne du 14 juillet 2004 : baisse des quotas et baisse des prix étalée sur quatre campagnes ; compensation de 60% et maintien de dispositifs spécifiques appuyés au POSEIDOM.
Daul optimiste...
On pouvait considérer qu’on était encore dans cette logique-là lors de la venue, il y a trois semaines, d’une délégation d’élus de la commission agricole du Parlement. Ces derniers ont en tout cas, promis d’appuyer la filière canne de La Réunion, si elle faisait la preuve de sa viabilité pendant la période de la réforme.
"Joseph Daul, président de la commission parlementaire, s’est même montré très optimiste, parlant d’une aide maintenue sur huit ans", a poursuivi Élie Hoarau.
C’était pourtant quelques jours après la décision en appel de l’OMC confirmée le 28 avril, et dont la commissaire à l’Agriculture, Mme Fisher-Boel, a pris acte dans la phase de préparation des propositions de réforme qui seront rendues publique le 22 juin.
Des baisses "de 39% à 42% ou 43% du prix"
Les informations qui filtrent ces temps-ci portent sur des baisses "de 39% à 42% ou 43% du prix" selon qu’il s’agit du sucre ou de la matière première et les éléments qui les accompagnent ne sont pas plus rassurants. "La baisse ne serait plus étalée sur quatre campagnes mais sur deux ; quant à la compensation, restera-t-elle à 60% en suivant le niveau de la baisse ou restera-t-elle “calée” au montant de 39 millions d’euros initialement annoncé ? Se fera-t-elle sur deux ans elle aussi ?", a demandé Élie Hoarau, pour résumer ce que peuvent être les inquiétudes des planteurs en ce moment.
Les données sont connues
"On est d’autant plus inquiets que les forces en présence sont extérieures : c’est par exemple la contradiction entre l’agroalimentaire, qui souhaite un prix du sucre le plus bas possible et l’industrie sucrière", a poursuivi Élie Hoarau en se référant à la “bataille d’Angleterre”.
La Commission européenne pencherait pour l’agroalimentaire, qui compte plus de salariés et où la plus-value est aussi plus importante. "Cela ne joue pas en faveur des producteurs de sucre", a commenté Élie Hoarau. Et encore moins en faveur des producteurs “européens” de sucre de canne, pris en tenaille entre la réforme de la PAC et les initiatives envers les pays ACP et PMA, dont les productions rivalisent directement avec la nôtre.
Les données sont connues. Le PCR les a néanmoins rappelées pour “prendre date”. Pour que personne ne dise ensuite qu’il n’était pas averti des conséquences des choix de l’Union européenne et de ceux qui pourraient découler d’une accentuation de ses orientations. Veut-on laisser faire sans rien dire ou se donner les moyens d’intervenir d’une façon ou d’une autre dans les débats et les décisions ultérieurs ?
P. David
Les orientations budgétaires de l’Union européenne
Moins de crédits pour les régions
L’autre sujet d’inquiétude tient aux orientations qui se dégagent du débat sur le budget 2007-2013, "le premier après l’élargissement de 15 à 25 pays", a noté hier Éric Fruteau au nom du PCR. Dans ce cadre se loge le débat sur le niveau de contribution des États : six pays - dont la France et l’Allemagne - veulent maintenir leur contribution au budget de l’Union à 1% du PIB, là où la Commission avait proposé l’an dernier 1,24%. Un compromis serait actuellement à 1,04%.
"Cela induira forcément des révisions déchirantes, soit pour la PAC, soit pour la politique régionale. Et comme la PAC a été “sanctuarisée” jusqu’en 2013, il faut s’attendre à voir diminuer les fonds destinés aux régions", a poursuivi le membre du secrétariat du PCR.
À cela s’ajoute la baisse de 20% des crédits incrits au DOCUP, par rapport aux 10 milliards de FF de la période 2000-2006. La poursuite impérative du chantier du basculement de l’eau laissera beaucoup moins pour les autres grands chantiers, entraînant aussi une compression de l’emploi dans un pays où la croissance démographique reste forte, a dit Éric Fruteau.
Enfin, c’est encore une coupe sombre qui attend le fonds de compensation pour les RUP, a relevé le secrétariat du PCR, estimant qu’"il y a des risques majeurs pour notre économie", les fonds destinés à La Réunion étant "menacés".
Patrick Ollier (UMP), président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale
La priorité, c’est de "s’attaquer au Code du travail"
Après les "mesures complémentaires" annoncées lundi par Jean-Pierre Raffarin, visant à relancer la politique de casse sociale du gouvernement de l’UMP après le référendum, voilà que le président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée juge que le moment est venu de s’attaquer au Code du travail, “frein à l’emploi".
Citant les rapports Marimbert, Camdessus et Virville - rapports qui proposent des réformes profondes du service public de l’emploi, du Code du travail et du contrat de travail - le Premier ministre, en meeting à Poitiers pour le "oui" en compagnie de Nicolas Sarkozy, a déclaré : "En juin, avec les partenaires sociaux, nous étudierons les mesures complémentaires qui sont nécessaires pour que la France s’inspire des meilleurs systèmes européens pour sa politique de l’emploi".
Le président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée Patrick Ollier (UMP) lui a emboîté le pas en déclarant mercredi que "la priorité de la politique économique, après le référendum, doit être de s’attaquer au Code du travail" accusé d’être "un frein à l’emploi".
"Je suis convaincu qu’il faut alléger les contraintes du marché du travail", explique M. Ollier dans un entretien au quotidien économique “Les Échos”. Selon lui, le Code du travail, qui "n’a pas été remanié depuis trente ans", précise-t-il, "n’est plus adapté aux circonstances actuelles".
Il lui reproche d’être "trop rigide" et d’être "devenu un frein à l’emploi". "Nous devons parvenir, au contraire, à une plus grande mobilité du travail. Recruter ne doit plus être une contrainte", insiste-t-il.
Patrick Ollier juge par exemple "excellente" l’idée d’un "contrat de travail unique" qui "permettrait plus de souplesse, au niveau tant du recrutement que du licenciement".
An plis ke sa
o Lionel Jospin avec Ollier ?
Reprenant une comparaison scandaleuse utilisée mardi par Lionel Jospin, qui a fait un parallèle grossier entre le “oui” avec l’extrême droite, Henri Emmanuelli a déclaré hier : "Dans le shaker pour le “oui”, on mélange M. Sarkozy, qui a dit qu’il fallait utiliser l’Europe pour faire évoluer le modèle social européen, on mélange M. Patrick Ollier, qui déclare ce mercredi matin aux “Échos” que la “priorité économique, après le référendum, doit être de s’attaquer au code du travail”". (...) "J’ai du mal à croire que Lionel puisse se trouver dans le shaker du “oui” avec M. Sarkozy et M. Ollier".
o La politique de Raffarin : une "illustration exemplaire" de la Constitution
La politique de Jean-Pierre Raffarin est "une illustration exemplaire de ce qui nous est promis avec le Traité" constitutionnel européen, affirme la secrétaire nationale du Parti communiste français, Marie-George Buffet dans un entretien publié hier dans "La Tribune".
"La casse des services publics, de la Sécurité sociale ou encore des retraites par le gouvernement Raffarin s’inscrit pleinement dans la voie libérale tracée par Bruxelles", dit-elle. "Cette politique est une illustration exemplaire de ce qui nous est promis avec le traité".
Pour Marie-George Buffet, une victoire du "non" entraînerait un "coup d’arrêt aux politiques libérales". "Il faudra que, dès le lendemain du résultat, l’envie d’une autre Europe, plus sociale, plus démocratique, d’une Europe de paix, se concrétise par un grand débat populaire".
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