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Les raisons de la crise
31 juillet 2008
J’aimerais rappeler qu’au cours des années 1980, les marchés céréaliers ont été déréglementés sous la supervision de la Banque mondiale et que les surplus céréaliers des États-Unis et de l’Union européenne ont systématiquement servi à détruire la paysannerie et à déstabiliser l’agriculture alimentaire nationale de plusieurs pays "en développement".
Les prêts de la Banque mondiale exigeaient la levée des barrières commerciales sur les importations de produits agricoles de base, ce qui menait au dumping des surplus céréaliers des États-Unis et de l’Union européenne sur leur marché local. Ce sont ces mesures et d’autres mesures semblables qui ont mené les producteurs agricoles de ces pays à la faillite.
Rappelons, par exemple, que le Malawi et le Zimbabwe étaient auparavant des pays avec des excédents céréaliers et que le Rwanda était pratiquement autosuffisant en matière alimentaire jusqu’à 1990, date à laquelle le Fonds monétaire international (FMI) a ordonné le dumping des excédents céréaliers des États-Unis et de l’Union européenne sur le marché intérieur, dirigeant ainsi les petits agriculteurs locaux vers la faillite.
En fait, dans toute l’Afrique, mais aussi en Asie du Sud-Est et en Amérique latine, les "ajustements structurels" en agriculture sous la tutelle des institutions de Bretton Woods que sont la Banque mondiale et le FMI ont servi de manière non équivoque à la disparition de la sécurité alimentaire. Ces pays sont ainsi devenus dépendants du marché mondial, ce qui a entraîné une augmentation des importations de céréales commerciales ainsi que de ce que nous appelons, sans gêne, "l’aide alimentaire".
Il nous faut nous rappeler que la crise alimentaire mondiale ne découle pas d’une catastrophe naturelle ou d’événements imprévisibles. Elle est en fait le résultat d’un système économique inique qui considère l’intérêt privé des entreprises avant l’intérêt commun des populations, et de puissants pays qui continuent d’en assujettir d’autres avec entre autres "outils" la Banque mondiale, le FMI et, pis encore, l’Organisation mondiale du commerce.
Nous, nous devons aussi et surtout, sous un autre angle, nous battre contre le capitalisme débridé que l’on nous enfonce de force dans la gorge. Avant la liberté des entreprises, c’est-à-dire de la faible minorité de riches qui en tirent profit, il y a d’abord la liberté de tous les hommes et de toutes les femmes de la planète, et cette liberté passe d’abord par des droits fondamentaux, comme le droit à l’alimentation.
Bruno Marquis
Sources : LBR (Canada)
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