
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Au moins 100 milliards d’euros dépensés par la France dans la production d’armes de destruction massive
10 février 2020
Lors de son discours à l’Ecole de guerre le 7 Février 2020, le Président de la République française, E. Macron réaffirme l’engagement de la France dans la funeste course aux armes nucléaires. Le Président de la République, avec quelques variantes sémantiques par rapport aux discours habituels, a en fait confirmé la volonté de la France, exprimée dans la revue stratégique et la loi de programmation nucléaire, de poursuivre son programme de « modernisation » qui va conduire la France à dépenser de l’ordre de 100 milliards d’euros en 15 ans pour de nouvelles armes nucléaires et en particulier pour le renouvellement de la totalité de la FOST (force océanique stratégique) en violation du TNP.
Lors de son discours du 7 février à l’école de guerre, le Président de la République Française E. Macron, en ne faisant aucune proposition concrète en faveur du désarmement nucléaire, en confirmant son rejet du Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires, en défendant une extension européenne des armes atomiques françaises, a en fait validé une nouvelle étape de la course aux armes nucléaires et de leur prolifération.
À trois mois de la conférence d’examen du Traité de Non-Prolifération Nucléaire qui aura lieu aux Nations Unies à New York en mai 2020, nous étions en droit d’attendre du Président de la République des propositions concrètes et innovantes en faveur d’un processus de désarmement nucléaire négocié, progressif et équilibré s’appuyant sur les dispositions prévues dans le cadre du Traité de Non-Prolifération Nucléaire (2) et du Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires.
Le Président de la République a bien été obligé de concéder l’existence d’un débat éthique et juridique autour des armes nucléaires, en particulier après la déclaration du Pape à Hiroshima. Mais, c’est pour mieux refermer la porte du débat en ressortant la caricature du désarmement nucléaire unilatéral qui n’est au cœur d’aucun dispositif juridique actuel de désarmement nucléaire (TIAN ou TNP). II falsifie les objectifs de ceux qui agissent pour le respect par la France de ses engagements au titre du TNP et de ceux qui exigent la ratification par la France du Traité d’interdiction des armes nucléaires adopté par 122 Etats à l’Onu le 7 juillet 2017, signé à ce jour par 81 Etats, ratifié par 35 et qui rentrera en vigueur après sa ratification par 50 Etats.
Il demande enfin à participer aux négociations sur les forces nucléaires intermédiaires. Nous espérons que ce n’est pas seulement pour entrer dans le « club des grands ».
Par contre il a franchi un pas très dangereux vers une nouvelle prolifération horizontale des armes nucléaires en défendant « la dimension authentiquement européenne des forces nucléaires françaises » et a appelé à des augmentations conséquentes des budgets militaires en Europe.
Il a hélas souligné que la dissuasion française s’intégrait parfaitement au concept stratégique de l’OTAN, alors que l’histoire récente montre que cette organisation illégale en termes de droit international, est un facteur d’insécurité et de reprise de la course aux armements y compris nucléaires.
Enfin, il a indiqué que l’utilisation de l’arme nucléaire française était possible, même en cas de menace non-nucléaire, en indiquant que la dissuasion s’adresse à « toute menace d’origine étatique contre nos intérêts vitaux, d’où qu’elle vienne et quelle qu’en soit la forme ».
Il a rajouté que pour préserver ses intérêts vitaux, la France pourrait être amenée à délivrer « un avertissement nucléaire, unique et non renouvelable ».
Finalement, le Président de la République, avec quelques variantes sémantiques par rapport aux discours habituels, a en fait confirmé la volonté de la France, exprimée dans la revue stratégique et la loi de programmation nucléaire, de poursuivre son programme de « modernisation » qui va conduire la France à dépenser de l’ordre de 100 milliards d’euros en 15 ans pour de nouvelles armes nucléaires et en particulier pour le renouvellement de la totalité de la FOST (force océanique stratégique) en violation du TNP. Nous attendions qu’il fasse des propositions concrètes aux autres puissances nucléaires pour qu’elles arrêtent la reprise dangereuse de la course aux armements nucléaires et que tous les Etats en possession d’armes nucléaires contribuent multilatéralement au sein de l’ONU au succès de la conférence d’examen du TNP en mai 2020.
Les armes atomiques sont illégales, inutiles militairement, dangereuses, coûteuses et moralement inadmissibles. La seule alternative à leur prolifération, c’est leur élimination pour éviter in fine l’apocalypse nucléaire.
Alors que partout dans le monde, et depuis des mois en France, les exigences populaires s’expriment pour la paix, la justice sociale et la défense du climat, prévoir de consacrer des centaines de milliards d’euros pour de nouveaux armements nucléaires est irresponsable.
Le Mouvement de la paix entend porter les exigences de la grande majorité des Français qui à 76% demandent que la France s’engage dans le processus de désarmement nucléaire et à 67 % demandent que la France ratifie le traité d’interdiction des armes nucléaires (sondage IFOP/la Croix/Planète Paix de juin 2018).
C’est en effet à la population de réaffirmer avec force ses exigences afin de développer le débat, au cœur de la société française, durant les 3 mois précédant la conférence d’examen du TNP qui réunira à New York la quasi-totalité des Etats du monde en mai 2020 et à laquelle participeront une centaine de citoyens français avec le Mouvement de la paix et aux cotés de milliers de militants venant du monde entier.
A Paris, le 8 février 2020
Le Mouvement de la Paix
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)