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Le projet d’Israël de prendre le contrôle de l’aide humanitaire à Gaza risque d’accroître les souffrances des familles épuisées par 18 mois de guerre en mettant leur vie en danger et en provoquant des déplacements massifs, en utilisant l’aide comme « appât », ont estimé vendredi des agences humanitaires des Nations Unies.
Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), la proposition israélienne de lancer une poignée de centres d’aide exclusivement dans le sud de la bande de Gaza créerait un « choix impossible entre le déplacement et la mort ».
Ce plan « contrevient aux principes humanitaires fondamentaux » et semble conçu pour « renforcer le contrôle sur les produits vitaux comme moyen de pression », a déclaré un porte-parole de l’UNICEF lors d’un point de presse à Genève. « Il est dangereux de demander à des civils de se rendre dans des zones militarisées pour collecter des rations... l’aide humanitaire ne devrait jamais être utilisée comme monnaie d’échange », a ajouté James Elder.
Les enfants et les personnes âgées en danger
L’enclave palestinienne est soumise à un blocus total de l’aide depuis plus de deux mois et les humanitaires ont averti à plusieurs reprises que la nourriture, l’eau, les médicaments et le carburant commençaient à manquer.
Si le plan israélien devait se concrétiser, les personnes les plus vulnérables de Gaza - les personnes âgées, les enfants handicapés, les malades et les blessés qui ne peuvent pas se rendre dans les zones de distribution désignées - seraient confrontées à des « défis terribles » pour récupérer l’aide, a soutenu le porte-parole de l’UNICEF.
Le plan de distribution de l’aide israélienne présenté aux humanitaires de l’ONU prévoit l’entrée de seulement 60 camions d’aide par jour dans la bande de Gaza, soit « un dixième de ce qui était livré pendant le cessez-le-feu » entre Israël et le Hamas, qui s’est tenu du 19 janvier au 18 mars.
« C’est loin d’être suffisant pour répondre aux besoins de 1,1 million d’enfants et de 2,1 millions de personnes », a insisté M. Elder. « Il existe une alternative simple : lever le blocus, laisser entrer l’aide humanitaire, sauver des vies ».
Des milliers de camions dans l’incertitude
Soulignant le succès de l’augmentation de l’aide menée par les Nations Unies pendant le cessez-le-feu, le porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) à Genève, Jens Laerke, a exhorté les autorités israéliennes à « faciliter l’aide que nous et nos partenaires mettons à disposition à quelques kilomètres de là », juste à l’extérieur de la bande de Gaza.
L’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), le plus grand fournisseur d’aide à Gaza, a indiqué que plus de 3.000 camions d’aide sont bloqués à l’extérieur de Gaza.
L’agence onusienne a déploré le fait qu’un tel « montant » soit gaspillé, alors que la nourriture pourrait être distribuée aux enfants affamés et que les médicaments pourraient être utilisés pour traiter les personnes souffrant de maladies chroniques.
« L’heure tourne. Les portes doivent être rouvertes, le siège doit être levé dès que possible », a insisté la Directrice de la communication de l’UNRWA, Juliette Touma, tout en appelant à la libération des otages israéliens et au retour d’un flux normal de fournitures humanitaires.
À l’intérieur de la bande de Gaza, les équipes d’aide préviennent que la situation est désespérée. « Même les files d’attente [pour la nourriture] ont disparu parce que la nourriture vient à manquer », a ajouté Mme Touma.
Il n’y a plus rien à attendre
Dans une mise à jour datant de jeudi, l’OCHA a déclaré que plus de 80 cuisines communautaires ont été forcées de fermer depuis la fin avril, en raison du manque d’approvisionnement. Ce nombre augmente « de jour en jour », alimentant la faim « généralisée » à Gaza, a dit le bureau de coordination de l’aide de l’ONU.
Réfutant les allégations israéliennes selon lesquelles l’aide parvenant à Gaza a été détournée par des groupes militants, Mme Touma et une porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Margaret Harris, ont décrit les systèmes « de bout en bout » mis en place pour contrer ce risque.
« Nos fournitures parviennent aux établissements de santé qu’elles sont censées desservir », a affirmé la Dre Harris, ajoutant que l’OMS n’avait constaté aucun détournement de l’aide au sein du système de soins de santé.
« Il ne s’agit pas d’un échec de l’acheminement de l’aide à Gaza. Il s’agit de ne pas être autorisé à l’acheminer », a conclu la Dre Harris.
« Tout ce qui permet à un enfant de survivre » est bloqué
Dans une autre note de prudence concernant le plan israélien, M. Elder, de l’UNICEF, a insisté sur le fait que l’utilisation proposée de la reconnaissance faciale comme condition préalable à l’accès à l’aide allait à l’encontre de tous les principes humanitaires pour « filtrer et surveiller les bénéficiaires à des fins de renseignement et à des fins militaires ».
Il a rappelé que le cessez-le-feu du début de l’année avait entraîné une amélioration « considérable » de la nutrition des enfants.
« Il a permis de distribuer de la nourriture sur les marchés, de réparer les systèmes d’approvisionnement en eau... Il a permis aux gens d’accéder aux soins de santé en toute sécurité. Cela signifiait que les personnes pouvaient accéder aux soins de santé en toute sécurité. Cela signifiait que les facilitateurs de soins de santé disposaient des médicaments dont ils avaient besoin », a-t-il ajouté.
Aujourd’hui, la nourriture, l’eau, les médicaments - « tout ce qui permet à un enfant de survivre » - sont bloqués, a déclaré M. Elder, « et à bien des égards, bloqués avec fanfaronnade ». « La seule chose qui entre dans Gaza en ce moment, ce sont les bombes ».
Le porte-parole de l’UNICEF s’est également inquiété du fait que le plan israélien risque de séparer les membres des familles « alors qu’ils font des allers-retours pour essayer d’obtenir de l’aide » à partir des lieux désignés dans un territoire qui « manque de toute sécurité » au milieu des bombardements en cours.
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