
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
3 décembre 2020, par
Plus de 250.000 paysans de toute l’Inde se sont mis en marche en direction de Delhi dans le cadre du Dilli Chalo afin de protester contre les lois anti-paysannes mises en place par le gouvernement Modi.
En septembre dernier, le gouvernement a en effet fait voter 3 lois ayant d’importantes conséquences sur la politique agricole du pays, et par conséquent de la vie des plus de 480 millions de paysans en Inde. Elles sont, fondamentalement des lois de dérégulation du statut de paysan et de libéralisation de l’agriculture en Inde.
Les trois principales mesures prévues dans le cadre de ces lois sont ainsi :
- La fin de l’obligation de signer un contrat entre l’entreprise et le paysan qui la fournit.
- La fin du contrôle de l’Etat sur les prix et la possibilité pour les commerçants et entreprises de spéculer et de thésauriser.
- La fin de l’obligation de vente des produits paysans vers les Comités du marché des produits agricoles et de l’élevage (APMC, centrales d’achat gérées par les Etats).
Le gouvernement Modi annonce grâce à ces lois la possibilité pour les paysans de pouvoir négocier directement avec les acteurs privés, tels que les supermarchés pour fixer leurs prix de vente et ainsi de pouvoir maximiser leurs profits. Mais les paysans indiens ne sont pas naïfs lorsqu’on leur présente cette fable. Il est en effet assez clair qu’entre le fait de ne plus avoir l’assurance de contrat écrit et celui de se retrouver mis en concurrence entre eux, ce seront au final les grandes entreprises et la spéculation qui se retrouveront gagnants.
C’est donc avec la crainte de voir les maigres protections permises par leur statut s’envoler, ainsi que pour garantir la sécurité alimentaire du pays, menacée par la spéculation, que des centaines d’organisations paysannes soutenues par celles ouvrières et les partis communistes, ont décidé d’organiser une marche nationale en direction de la capitale dans le but de se faire entendre du gouvernement et de faire retirer ces 3 lois iniques qui risquent de plonger encore plus dans la grande pauvreté des centaines de millions d’Indiens
Mais le gouvernement ultra-réactionnaire de Modi et du BJP a décidé de réprimer ce mouvement social d’ampleur, interdisant ainsi l’entrée de la capitale aux manifestants. En réponse, les organisations paysannes ont donc choisi d’occuper les principales entrées routières de Delhi.
Des représentants ont été reçus par le gouvernement le mardi 1er décembre, mais il n’y a pour l’instant aucun résultat.
Constatant l’absence de volonté de la part des autorités de négocier pour le moment, les organisations paysannes en appellent en conséquence aux parlementaires pour faire retirer ces 3 lois d’ici la fin de la semaine. En cas de non-réponse de leur part, les barrages paysans se feront de plus en présents à Delhi et s’étendront au reste du pays. Les organisations progressistes (syndicats ouvriers, partis communistes, organisations de jeunesse, étudiantes, etc..), déjà présentes en soutien sur le terrain ont également annoncé qu’elles intensifieraient la lutte dans les jours à venir pour faire aboutir les revendications paysannes.
Mathieu Raffini
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)