
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Commémoration du génocide de 1994 dans la capitale
9 avril 2004
Dix ans après la tragédie, le Rwanda a commémoré mercredi le début du génocide d’environ un million de Tutsis et d’opposants hutus au cours d’une cérémonie marquée par l’émotion et une virulente condamnation du rôle de la communauté internationale, particulièrement de la France. Cette cérémonie s’est déroulée en présence de six chefs d’État ou de gouvernement mais en l’absence des dirigeants de l’ONU et de la plupart des pays occidentaux. D’ailleurs, quels sont ceux qui ont respecté la minute de silence décrétée par les Nations-Unies en hommage aux victimes de ce massacre raciste ?
Le temps fort de la journée de mercredi dans la capitale du Rwanda, Kigali, a été la cérémonie au stade national "Amahoro" de Kigali, ("Paix", dans la langue officielle kinyarwanda), où se sont succédé devant plus de 25.000 personnes, témoignages, prières et discours. À l’évocation de scènes d’horreur racontées par des témoins, plusieurs rescapés n’ont pu retenir leurs larmes. Plusieurs des membres du choeur national du Rwanda pleuraient en chantant, tandis que dans les tribunes nombre des participants éclataient en sanglots, ou étaient évacués, pris d’hystérie, vers des tentes blanches installées par la Croix-Rouge.
Mercredi soir, les chefs d’État et les délégations étrangères présentes ont participé à une veillée au stade avec cent minutes de poèmes et de danses interprétés par 800 jeunes pour les cent jours de tueries qui ont fait environ un million de victimes en trois mois.
Des inhumations symboliques avaient marqué dans la matinée l’ouverture d’une semaine de cérémonies. Des rescapés se sont retrouvés sur une colline pour enterrer 19 cercueils renfermant les restes de centaines de victimes retrouvées dans des latrines ou des fosses communes. Le président Paul Kagame, ancien chef du Front patriotique rwandais (FPR) dont l’offensive victorieuse a mis fin au génocide perpétré sur ordre des autorités extrémistes hutues, a déposé une couronne sur un vingtième cercueil avant sa mise en terre.
Le chef de l’État a ensuite allumé une flamme qui brûlera pendant cent jours dans la cour centrale du nouveau mémorial national de Kigali, qu’il a inauguré dans la journée. Des sœurs jumelles de 11 ans, Cynthia et Sonia Dushime, dont la famille toute entière fut massacrée en 1994, ont tendu au président la torche pour allumer cette flamme, qui sera ravivée chaque année pour marquer la durée du génocide.
Le public a observé trois minutes de silence, en l’honneur des victimes du génocide, le troisième du 20ème siècle. En une centaine de jours, un dixième environ de la population du Rwanda avait été exterminé, sous les yeux indifférents de la communauté internationale. "Tous, nous avons failli dans notre tâche", a martelé le Premier ministre belge, Guy Verhofstadt. "Nous avons failli à notre devoir le plus élémentaire d’ingérence, d’humanité", a-t-il estimé.
Dix Casques bleus belges avaient été tués à Kigali le 7 avril 1994, au premier jour du génocide. Bruxelles, ancienne puissance coloniale du Rwanda, avait vite retiré ses effectifs, les mieux équipés de la MINUAR. Dix stèles doivent être inaugurés en leur hommage mercredi.
Le Premier ministre belge était le seul dirigeant occidental présent à Kigali, où une quinzaine de pays avaient dépêché une délégation. Il a été le seul responsable occidental à prendre la parole au micro, où se sont succédé notamment les présidents sud-africain Thabo Mbeki et ougandais Yoweri Museveni, avant Paul Kagame.
Inauguration du Mémorial national du génocide au Rwanda
Les cérémonies de la dixième commémoration du génocide des Tutsis rwandais et Hutus modérés a débuté mercredi par l’inauguration du Mémorial national du génocide, à la fois musée et site où reposent les restes des victimes, a constaté la PANA sur place.
Le mémorial est situé sur la colline de Gisozi, surplombant au Nord la capitale Kigali. Cette construction blanche à trois niveaux contient des restes des victimes du génocide de 1994, mais aussi des documents écrits, sonores et filmés sur ce drame. C’est le plus grand des 130 mémoriaux du génocide à travers tout le pays.
L’inauguration a été précédée par la mise à terre, dans un site commun, devant le bâtiment, d’une centaine de cercueils contenant des restes des victimes qui ont été extraits cette semaine de divers endroits de Kigali.
Le président rwandais accuse les dirigeants français d’avoir entraîné les criminels
Le président rwandais Paul Kagame a violemment dénoncé l’attitude "honteuse" de la communauté internationale pendant le génocide, en insistant sur le rôle de l’ONU et de la France. Les dirigeants français "ont sciemment entraîné et armé les troupes gouvernementales et les milices qui allaient commettre des génocides et ils savaient qu’ils allaient commettre un génocide", a-t-il déclaré avant de dénoncer "l’audace" de Paris, seul pays à n’avoir pas effectué son mea culpa, pour être venue à Kigali sans s’excuser pour son rôle controversé pendant les événements. Après ces propos, le représentant du gouvernement français, le secrétaire d’État aux Affaires étrangères Renaud Muselier, a aussitôt repris l’avion pour Paris. Le ministère des Affaires étrangères a peu après, dans un communiqué, démenti les accusations du président rwandais.
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