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Irak
Après l’attentat de Nadjaf
1er septembre 2003
Comme la veille à Nadjaf et à Bassorah, des chiites ont participé hier matin, par dizaines de milliers, à une procession funéraire à Bagdad en hommage à l’ayatollah Hakim. Se frappant la poitrine et agitant le poing en l’air, les participants scandaient des slogans religieux ou hostiles aux Américains accusés de n’avoir pas su protéger le dignitaire chiite.
La coalition s’en défend : elle a révélé samedi qu’elle avait fourni il y a plusieurs jours 400 fusils-mitrailleurs AK-47 et de l’argent pour mettre sur pied une force spéciale de protection des lieux saints de Nadjaf. Cela n’a pas suffi à apaiser les esprits. Samedi, un imam chiite irakien, Mohammad Bahr Al-Ouloum, a annoncé qu’il suspendait sa participation au Conseil de gouvernement transitoire irakien pour protester contre l’attentat.
Aujourd’hui, la dépouille de Mohamed Baqer Hakim devrait être transportée dans la ville sainte chiite de Kerbala, à 80 kilomètres au Sud de Bagdad, avant d’être transférée à Nadjaf où elle sera enterrée.
L’ayatollah Mohammad Baqer Hakim, tué vendredi dans un attentat à la voiture piégée à Nadjaf, était ouvertement opposé aux attaques contre l’armée d’occupation et accusait leurs auteurs d’être des affidés du parti Baas. Chef de l’Assemblée suprême de la révolution islamique en Irak (ASRII), une organisation des chiites irakiens soutenue par l’Iran, ce religieux de 64 ans, portant le turban noir des descendants du prophète Mahomet, était une nouvelle fois intervenu sur ce thème quelques minutes avant sa mort.
Vieil ennemi du régime de Saddam Hussein, souvent assimilé au "Khomeiny irakien", il avait décidé d’accepter que son frère Abdel Aziz Hakim siège au conseil de gouvernement irakien, sous la houlette des forces d’occupation. À son retour en Irak en mai dernier, après 23 ans d’exil en Iran, il avait refusé la comparaison avec l’ayatollah Khomeiny, se définissant comme un « simple soldat de la Révolution islamique ».
Fils du grand ayatollah Muhsin Al-Hakim, chef spirituel du monde chiite entre 1955 à 1970, il avait trouvé refuge en Iran en 1980 quand l’ayatollah Mohammad Baqer al-Sadr, dont il était le compagnon, avait été assassiné par le régime baassiste. Lui-même opposant à Saddam Hussein, il avait été arrêté à deux reprises dans les années 70. En 1983, la police irakienne a arrêté 125 membres de sa famille avant d’assassiner 29 d’entre eux. En 1988, son frère Seyed Mahdi Hakim a été tué au Soudan par des agents du régime irakien. Sa famille indiquait, un mois après la chute de Saddam, que 18 autres des siens dont elle était sans nouvelle étaient « tombés en martyrs ».
L’ayatollah Hakim a lui-même échappé ces 23 dernières années à sept tentatives d’attentat. Sa protection avait été considérablement renforcée depuis la guerre. En décembre 1982, il participe avec d’autres à la fondation de l’Assemblée suprême de la révolution islamique en Irak (ASRII), principale organisation d’opposition chiite à Saddam Hussein dont il prend la tête en 1984. Presque au même moment, l’ASRII se dote d’un bras armé, qui deviendra la brigade Badr, commandée personnellement par l’ayatollah Hakim et accusée par les États-Unis d’être utilisée par Téhéran pour entraver les affaires américaines en Irak.
Longtemps installé en Iran et comptant sur l’aide de ce pays, l’ayatollah Baqer Hakim avait su cependant garder ses distances vis à vis du clergé iranien, défendant une politique autonome. Il était notamment parvenu à tisser des liens parmi les dirigeants arabes, en dehors du monde chiite, et avait visité ces dernières années plusieurs pays de la région.
Selon les hôpitaux, au moins 82 personnes ont été tuées et 229 autres ont été blessées vendredi dans l’explosion d’une voiture piégée devant le mausolée d’Ali, dans la ville sainte chiite irakienne de Nadjaf.
L’attentat s’est produit juste à la fin de la prière. La voituré piégée était placée à l’entrée Sud de la mosquée du mausolée d’Ali, et elle a explosé au moment où les gens commençaient à sortir. Le portail en brique s’est effondré sur la foule. Par ailleurs, un restaurant qui se trouve en face du mausolée s’est affaissé avec tous ses consommateurs et de nombreuses personnes se sont trouvées prises sous les décombres.
Création d’une banque irakienne gérée par des étrangers |
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Une banque chargée d’aider le gouvernement irakien à acheter des biens à des pays étrangers va être créée en Irak et sera gérée par un consortium d’institutions financières internationales parmi lesquelles figurent le Crédit Lyonnais, a annoncé vendredi un responsable de l’administration américaine en Irak. La nouvelle Banque commerciale irakienne pourrait procéder à ses premières opérations à la fin du mois de septembre, selon Peter McPherson, directeur du développement économique de l’Irak auprès de l’administration américaine. Cette banque sera chargée de garantir le paiement à des pays étrangers de biens achetés par le gouvernement irakien ou des organismes privés du pays, a ajouté la même source. Selon le responsable américain, le contrat passé avec le consortium international s’élève « à très peu de millions » de dollars et a été signé pour un an, avec possibilité de renouvellement pour deux ans. Il sera notamment financé par les revenus du pétrole irakien. Parmi les treize banques formant le consortium international dirigé par l’institution américaine J.P Morgan Chase, figurent, outre le Crédit Lyonnais, la Banque royale du Canada, ainsi que des établissements espagnol, italien, portugais ou japonais. |
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