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19 décembre 2006
25 jeunes issus des cinq îles de la Commission de l’Océan Indien (les Comores, Madagascar, Maurice, La Réunion et les Seychelles) se sont retrouvés à La Réunion pour les premières rencontres du Comité Citoyen des Jeunes de l’Océan Indien (CCJOI). Agés entre douze et dix-sept ans, ils ont travaillé pendant quatre jours sur “La violence contre les enfants dans la région de l’Océan Indien”. La source principale utilisée pendant ces séances de travail est issue de l’étude menée par des consultants désignés par l’ODEROI dans chacune des cinq îles que l’on peut lire à l’adresse suivante : http://oderoi.uom.ac.mu/publications.html.
L’Observatoire des Droits de l’Enfant de la Région de l’Océan Indien (ODEROI) a été la cheville ouvrière de cette manifestation. Cette institution a été établie en 2004 par la Commission de l’Océan Indien (COI), le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) et l’Université de Maurice. Son centre d’appui est basé à Maurice. C’est un réseau qui rassemble aussi bien des institutions gouvernementales que des ONG en provenance des cinq îles constituant la COI. Les autres partenaires de cette manifestation ont été la COI, l’UNICEF et le Conseil Général qui a accueilli, au Palais de la Source, les séances de travail des enfants.
“Témoignages” a pu constater l’atmosphère studieuse qui entourait la rédaction du règlement intérieur du CCJOI mais aussi du plan d’action des jeunes contre la violence. Mais laissons la parole au chef de la délégation réunionnaise, Julien Chane Tef.
La jeunesse réunionnaise veut diminuer la violence par la prévention !
M. Julien Chane-Tef, vous avez été élu le 12 octobre 2006 comme Président du Conseil Général des Jeunes. Quels sont les enseignements que vous tirez de ces premières rencontres du CCJOI ?
- Tous les jeunes ont des droits. Il faut les respecter et les faire appliquer dans les cinq pays de la zone quelles que soient différences de conditions économiques et sociales. Nous avons travaillé à partir d’un rapport de l’ODEROI. Nous avons cherché des solutions pour diminuer la violence et faire respecter les droits de l’enfant. Par-dessus tout, nous souhaiterions promouvoir une approche préventive. Pour cela notre action doit se concevoir sur le court, le moyen et le long terme.
Au niveau du court terme, il faut, à la Réunion, se faire connaître par les politiques, les rencontrer. Il s’agit également de réaliser des spots publicitaires qui passent à la télévision contre la violence faite aux enfants.
A moyen terme, au niveau de la zone, nous souhaitons proposer une motion pour changer certaines lois, notamment en ce qui concerne l’âge minimal de mariage. Dans certains pays, cet âge est trop bas. Au niveau réunionnais, il faut faire des rencontres entre les collèges pour que les enfants connaissent leurs droits ou des informations toutes simples, comme les numéros verts. Il serait bon aussi de créer des prospectus ou des affiches qui sensibilisent plus les jeunes.
Enfin, à plus long terme, il faut continuer ces actions pour diminuer la violence. Les jeunes doivent montrer qu’il faut plus les respecter et qu’ils ont une réelle force de proposition.
Avez-vous créé des liens avec les jeunes des autres délégations ?
- Oui, j’ai d’ailleurs oublié de souligner que ces rencontres étaient importantes parce qu’elles ont servi à tisser des relations entre les pays pour mieux combattre ce fléau qu’est la violence. Ces autres pays nous ont permis de mieux nous rendre compte les différences qui existent entre des Etats pourtant proches. Dans certains d’entre eux, les jeunes ont très peu de libertés et ils sont parfois même exploités ! Nous avons entendu aussi que dans quelques endroits, les parents vendaient leurs enfants pour qu’ils travaillent dans le secteur de la prostitution.
Étiez-vous tout le temps d’accord entre vous ?
- Non, il y a eu des sujets où les débats ont été forts, mais nous ne faisions pas comme les adultes, il y avait beaucoup plus de respect entre nous. Sur la fessée, les avis ont été très différents. Certains trouvaient que de temps en temps, cela permettait de fixer des limites, d’autres étaient plus réservés. Sur la circoncision, c’est pareil, nous avions des divergences.
Une anecdote sur l’interculturel ou sur la rencontre ?
- On s’est tellement attachés aux autres jeunes que lorsqu’un élu de Sainte-Rose a demandé dimanche à un Mauricien d’où il venait, ce dernier a répondu : « de La Réunion ! »
Bilan et perspectives du CCJOI
Mme Mariam Gopaul, bonjour, vous êtes chef de projet à l’ODEROI. Quels ont été les principaux enseignements que vous tirez de ces premières rencontres du Comité Citoyen des Jeunes de l’Océan Indien (CCJOI), du 15 au 19 décembre 2006 ?
- Tout d’abord, nous sommes revenus sur les droits de l’enfant. Nous avons tenté de mieux les faire connaître. Mais ce n’est qu’à la moitié du chemin. En effet, il importe ensuite de faire appliquer ces droits.
Dans un second temps, nous avons voulu leur faire prendre conscience de la violence que les jeunes subissent dans la zone de l’Océan indien par l’étude que nous avons rédigée. Cependant, nous avons également tenté de faire appel à leur expérience. Nous avons été surpris par leur réactivité et l’intérêt qu’ils ont démontré tout au long de ces rencontres.
Enfin, nous les avons fait travailler sur leur plan d’action. C’est d’ailleurs ce sur quoi ils débouchent sur la séance plénière qui se déroulent à la fin de ces quatre jours d’échanges.
Quelles sont les suites qui seront données à ces premières rencontres de la CCJOI ?
- Dans chaque pays, il y a un réseau national de l’ODEROI. Les enfants prennent un engagement de deux ans. Au cours de cette période, ils se rencontrent tous les trimestres, lors des vacances scolaires. Tous les participants vont continuer à échanger et je serai la personne qui veillera à la continuation des travaux entrepris au cours de ces derniers jours.
M. D.
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