
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Révolution énergétique à Cuba —2—
20 août 2009
L’article paru dans ’Renewable Energy World Magazine’ donne un coup de projecteur sur plusieurs axes de la révolution énergétique à Cuba : la diffusion d’innovations technologiques dans tous les foyers pour éviter de gaspiller l’énergie, 100% des ampoules sont à basse consommation, une réforme des tarifs encourageant les comportements vertueux, l’intégration des économies d’énergie et des énergies renouvelables dans les programmes scolaires et l’organisation de festivals de l’énergie dans tout le pays.
La révolution énergétique cubaine comporte cinq points principaux :
rendement et économie ;
amélioration de la fiabilité du réseau électrique national ;
recours aux énergies renouvelables ;
augmentation de l’exploration et de la production du gaz et du pétrole nationaux ;
coopération internationale.
Le premier point porte sur la recherche de moyens pour réduire la demande. Cuba a lancé un programme de remplacement des appareils ménagers pour des modèles moins gourmands. Comme l’a expliqué le Président Fidel Castro au mois de mai 2006, « Nous n’allons pas attendre que le pétrole nous tombe du ciel, parce que nous avons découvert, heureusement, quelque chose de plus important – les économies d’énergie, ce qui revient à découvrir un grand gisement de pétrole ».
Leur programme, qui permettait aux gens d’échanger gratuitement leurs ampoules à filaments pour des modèles fluorescents plus compacts et plus économiques, a été un succès total. En six mois, plus de neufs millions d’ampoules à filament, soit prés de 100% de toutes les ampoules du pays, ont été remplacées par des modèles compacts fluorescents – faisant de Cuba le premier pays au monde à avoir totalement éliminé l’éclairage par les ampoules à filament en tungstène. De plus, des millions d’appareils ménagers plus économiques ont été vendus aux Cubains, dont prés de 2 millions de réfrigérateurs, plus d’un million de ventilateurs, 182.000 climatiseurs, et 260.000 pompes à eau.
Nouvelle tarification de l’électricité
Dans le même temps, des appareils de cuisson plus économiques ont été introduits sur le marché. Prés de 3,5 millions de cuiseurs de riz et plus de 3 millions de cuiseurs à pression ont été vendus aux familles pour encourager les gens à abandonner leurs poêles à kérosène.
Et un des moyens les plus efficaces pour inciter aux économies d’énergie a été la nouvelle tarification appliquée à la consommation d’électricité des ménages. Avant 2006, l’électricité à Cuba était fortement subventionnée et vendue à très bas prix. Le nouveau tarif autorise les gens à consommer moins de 100 kWh pour bénéficier du même tarif extrêmement bas de 0,09 pesos/kWh. Mais pour chaque 50 kWh supplémentaire, le prix augmente en flèche. Pour une consommation de 300 kWh, le prix devient 1,3 pesos/kWh. Converti en dollars, c’est encore peu, mais pour les gros consommateurs, cela représente quand même une multiplication par 4 de leur ancienne facture.
Cuba a aussi pris des mesures d’économie dans le secteur étatisé. Toutes les pompes à eau dans les grands immeubles et les aqueducs ont été changés pour des pompes plus économes. Les tubes à néon de 40 Watts présents dans de nombreuses administrations ont été remplacées par des ampoules de 32W et les anciens réfrigérateurs et climatiseurs ont été changés.
Des programmes scolaires adaptés
Une révolution n’est véritablement révolutionnaire qu’avec le soutien des masses. La révolution énergétique cubaine n’est pas une exception. Pour faire participer les gens aux efforts d’économies d’énergie, un programme d’éducation ambitieux fut mis en place. Le Programme d’Économie d’Énérgie du Ministère de l’Education (Programa de Ahorro de Energia por la Ministro de Educacion – PAEME) est un programme national mis en place par le Ministère de l’Éducation Nationale en 1997. Son but est de familiariser les élèves, travailleurs, familles et communautés aux mesures d’économies d’énergie et aux énergies renouvelables.
Dans les écoles, le sujet de l’énergie est présent dans différentes disciplines. Les étudiants abordent les problèmes de l’énergie non seulement pendant les cours de Physique, mais aussi pendant les cours d’Économie, d’Écologie et de Santé.
Des panneaux publicitaires pour promouvoir les économies d’énergie
Le PAEME a organisé aussi des festivals de l’énergie ces trois dernières années pour sensibiliser des milliers de Cubains aux problèmes de rendement et d’économies. Les festivals s’adressent aux étudiants et on y trouve de nombreux jeunes qui expriment leurs idées à travers la musique, la poésie et le théâtre. Cela commence dans chaque école où les enfants qui présentent les meilleurs projets d’économies sont envoyés au festival de niveau municipal. Là, les meilleurs montent au niveau provincial et de là au niveau national.
« UNE a décidé que le festival ne serait pas une sorte de compétition, mais plutôt un festival sur les économies d’énergie, avec les meilleurs étudiants du pays », explique Teresa Palenzuela, une spécialiste de l’UNE. Dans le festival national, où les longues files d’attente à l’entrée font le tour du pâté de maisons, les étudiants échangent leurs expériences et connaissances sans qu’il y ait désignation d’un gagnant.
Afin de faire passer le message auprès de la population, on a fait appel aux médias. Par exemple, à Cuba, au bord des routes, vous ne verrez jamais de publicité pour un produit commercial. À la place vous trouverez des dizaines de panneaux à travers le pays pour promouvoir les économies d’énergie. Il existe aussi une émission télévisée hebdomadaire dédiée aux questions de l’énergie. Chaque semaine des articles sont publiés dans les journaux nationaux pour encourager les économies et vanter les énergies renouvelables. En 2007, il y a eu plus de 8.000 articles et spots télévisés sur la question de l’énergie.
(à suivre)
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