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Lutte contre la pauvreté
28 mai 2013
D’après un nouveau rapport de l’organisation humanitaire Oxfam, la faim dont souffrent des millions de personnes dans les régions les plus pauvres de la planète ne disparaîtra que grâce à un changement radical de gouvernance et d’activités de développement visant à réduire l’écart entre les riches et les pauvres.
Le document, intitulé « Pas de hasard : Résilience et inégalités face au risque », précise que la priorité actuellement accordée au renforcement de la résilience chez les femmes et les hommes les plus pauvres est encourageante, mais qu’il serait possible d’aller plus loin si « les risques [étaient] partagés de manière plus équitable dans le monde et entre les sociétés ».
Le rapport explique qu’ « il faudra pour cela un changement majeur dans le domaine du développement, qui s’est trop longtemps abstenu de s’attaquer à la question des risques, mais aussi et surtout une remise en cause des inégalités qui exposent les personnes pauvres à des risques sans commune mesure avec ceux que rencontrent les plus riches ».
« La véritable résilience »
Le rapport exige des efforts, non seulement pour aider les personnes pauvres et vulnérables à survivre aux chocs, mais aussi pour « les aider à prospérer malgré les chocs, les pressions et les incertitudes ». Il nomme cet objectif la « véritable résilience ».
Le rapport affirme que « le renforcement des compétences et des capacités doit accompagner la lutte contre les sources profondes de la vulnérabilité des hommes et des femmes : l’inégalité et l’injustice. Cela implique de remettre en cause les institutions sociales, économiques et politiques assurant la sécurité à quelques-uns tout en exposant une multitude à la vulnérabilité, et de redistribuer le pouvoir et les richesses (et les risques, dans le même temps) afin de développer des modèles de risque sociétal partagé ».
Associés aux conflits, les changements climatiques et les catastrophes naturelles ont exacerbé les problèmes humanitaires dans le monde, exposant ainsi des millions de personnes aux risques de pauvreté et d’insécurité alimentaire. Cette situation a conduit à des approches humanitaires qui aident les populations à faire face à ces catastrophes ; la résilience a désormais une place de premier plan en tant qu’approche humanitaire et de développement pour y répondre.
Au Sahel, par exemple, où près de 10,3 millions de personnes risquent de souffrir de la faim, le renforcement de la résilience est au cœur du Plan d’action humanitaire commun de 2013.
La responsabilité des États
Debbie Hillier, conseillère en Politiques humanitaires à Oxfam et auteure du rapport, a déclaré dans un billet de blog que « la nouvelle tendance qui consiste à mettre l’accent sur la résilience peut non seulement aider les communautés à faire face, mais aussi à prospérer malgré les chocs et les pressions, à condition d’approfondir le dialogue et les pratiques actuels sur la résilience afin de lutter contre les inégalités, de redistribuer les risques et de ne plus rejeter sa responsabilité en faisant assumer les risques à d’autres ».
Elle a ajouté que « la responsabilité légale et politique en matière de réduction des risques auxquels sont confrontées les personnes pauvres et de garantie du partage équitable de ces risques dans la société incombe aux États ».
Les auteurs de ce rapport recommandent aux gouvernements nationaux d’assurer la direction du renforcement de la résilience et de la réduction des inégalités. « Identifier, analyser et gérer le risque doit être une composante essentielle du développement », déclarent-ils.
Dans une note de synthèse récente, l’Institut britannique du développement durable (Institute for Sustainable Development, ISD) a déclaré que la résilience ne « garantissait pas toujours aux personnes les plus marginalisées de bénéficier systématiquement des interventions de résilience ».
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