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Argentine
Initiative populaire réprimée à la veille de l’élection présidentielle
30 avril 2003
Dans ’Témoignages’ du 28 avril dernier, nous avons décrit la répression qui a ciblé les travailleurs de l’usine textile Brukman à la veille du premier tour de l’élection présidentielle. L’article ci-après paru sur ’Indymédia’ rappelle brièvement les événements qui ont amené à la multiplication des usines ’récupérées’ par leurs ouvriers.
Depuis des années, le peuple argentin se bat contre la faim, la misère et l’exploitation. Dans les années 90, on assiste à la privatisation de la quasi-totalité des entreprises publiques. La parité dollar/peso met en faillite des milliers de petites et moyennes entreprises, la spéculation financière entraîne une énorme fuite des capitaux et un krach bancaire. Des milliers de blocages de routes par les "piqueteros" ont lieu, huit grèves générales en deux ans, des mobilisations massives de travailleurs, l’abstention de 30% de la population aux élections présidentielles de 1999.
En décembre 2001, face à une crise écrasante, des hommes et des femmes forcent les portes des supermarchés et réclament de la nourriture. Face aux pillages, le gouvernement déclare l’état de siège. Des milliers de personnes descendent alors dans la rue pour exiger « qu’ils s’en aillent tous ».
Aujourd’hui : dévaluation de la monnaie, inflation, dépression du marché interne, chute du salaire réel de plus de 70%, un licenciement par minute, 22% de la population au chômage, un million et demi de nouveaux pauvres au cours des derniers mois, 55% sous le seuil de pauvreté, 71% des enfants sont pauvres. Comme un monstre vorace, la crise dévore tout : le logement, la nourriture, les salaires, l’enseignement,...
Dans ce contexte, des milliers de travailleurs s’organisent face aux fermetures des entreprises : des processus d’organisation du travail qui remettent en question les rapports sociaux commencent à surgir.
En octobre 2001, la patronale de "Zanon" à Neuquén - une des plus importantes usines de céramique d’Amérique du Sud -, décide de se retirer de l’Argentine car l’usine ne donne plus suffisamment de bénéfices. Face à cette situation, les ouvriers occupent l’usine et la remettent en fonctionnement. Après trois jours de travail, ils avaient gagné assez pour payer le salaire du mois de tous les travailleurs.
Aujourd’hui, 300 ouvriers y travaillent et 16 nouveaux postes ont été créés. Le travail s’organise en assemblée générale et en assemblées d’atelier. Ils mettent en place de nouvelles formes de solidarité dans un contexte mondial où le libéralisme est à l’ordre du jour.
Mais tout ça n’est pas toujours facile pour ces travailleurs qui font face aux attaques permanentes de l’État et des anciens patrons. Des bandes "mafieuses", complices de la police et des patrons, les menacent pour leur faire abandonner l’usine : séquestration, vols, affrontement avec les travailleurs à coups de pierre et de tirs. Le défi des ouvriers de Zanon est grand. Depuis peu, l’usine Zanon est menacée d’expulsion. Face à l’énorme mobilisation qui eu lieu (rassemblements devant l’usine, manifestations dans différentes villes, grève générale dans la région, etc.), l’expulsion a, pour le moment, été suspendue.
Au cours des dernières années, les usines Brukman et Zanon sont devenues un pôle de référence : production sous contrôle ouvrier, lutte pour l’étatisation ou l’expropriation des usines. Leur exemple se multiplie dans le reste de l’Argentine (la Baskonia à Matanza, Ingenio la Esperanza à Jujuy, les miniers de Rio Turbio, etc.).
Le 7 septembre 2002, la deuxième rencontre nationale des usines occupées rassemble près de 2.000 travailleurs et piqueteros (mouvement des sans-emploi) de toute l’Argentine. Une campagne nationale est lancée pour que les 1.200 entreprises abandonnées depuis le début de la crise soient remises en fonctionnement par leurs travailleurs et des piqueteros.
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