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Burkina Faso
29 novembre 2017
Le président français, Emmanuel Macron, en visite officielle de 72 heures au Burkina Faso, a prononcé mardi un discours à l’université Ouaga I Professeur Joseph Ki-Zerbo, dans lequel il livre sa vision pour l’Afrique.
Chômage, urbanisation, démocratie, lutte contre le terrorisme, culture, entrepreunariat, migrations, changement climatique, culture, sport, francophonie, sont, entre autres, les grandes thématiques de ce discours prononcé devant près d’un millier d’étudiants. « Ici c’est un amphithéâtre panafricain. Il n’y a plus de politique africaine de la France. Il y a surtout un continent que nous devons regarder en face », a dit M. Macron dès l’entame de son discours. « Ces barrières que nous avons longtemps mises dans nos représentations, sont artificielles. Un passé qui doit passer. Je parle de l’Afrique, d’un continent pluriel », a-t-il expliqué.
« Votre génération doit gagner tous ces défis pour être à la hauteur. Votre génération est condamnée à réussir. Beaucoup de choses résident en vous. En vous réside une partie de la solution. La solution ne viendra pas de l’extérieur. Elle ne viendra pas non plus du statu quo », a-t-il lancé aux jeunes.
« L’aide publique au développement doit être plus spécifique pour être plus efficace pour poursuivre des projets dont les Africains ont besoin. C’est dans ce sens que l’Alliance pour le Sahel a été lancée. C’est ce changement de méthode que nous avons commencé et qui doit se poursuivre. Parfois, notre aide au développement ne répond pas au besoin. Elle doit être évaluée ».
« Nous avons décidé d’évacuer les personnes prises au piège. Nous devons protéger ses personnes et les envoyer en Europe ».
« Nous avons ce destin en commun. Nos deux pays ont été frappés et meurtris par le terrorisme. La France a été à vos côtés. La France a toujours été aux côtés de l’Afrique lorsqu’elle est menacée. L’Afrique a été aussi aux côtés de la France. C’est cela notre histoire. C’est ce qui justifie la création de la Force G5 Sahel. Il est indispensable que dans les semaines à venir, cette force engrange des victoires. La France poursuivra ses actions dans la formation militaire ».
« Travailler à investir dans la jeunesse. La France ne se privera pas d’un lien direct avec la jeunesse ».
« Toutes les religions sont construites sur un message d’espoir et d’amour. Ne jamais laisser sa religion détournée de sa fonction première. Il faut combattre l’extrémisme violent partout. Nous devons éradiquer le financement de l’extrémisme. Nous ne pouvons plus accepter que des organisations ou fondations financent l’extrémisme ».
« La France va s’engager dans la formation des professeurs pour lutter contre l’obscurantisme. Je serai au côté des chefs d’Etats africains qui feront de l’éducation des jeunes filles une obligation. Si l’Afrique veut réussir, nous devons éduquer tout le monde et éduquer les jeunes filles ».
« Ne pas en parler, c’est irresponsable. 70 % de jeunes en Afrique, c’est ça l’Afrique. C’est une chance. Mais, c’est une immense responsabilité. La démographie renvoie à des choix intimes dans lesquels personne ne doit s’ingérer. Parfois vous avez sept ou huit femmes. c’est leur choix. Mais je veux être sûr que ça soit le choix de la jeune fille. Je veux qu’une jeune fille ait le choix d’aller à l’école. La démographie peut être une chance à condition que chaque jeune fille ait la liberté de choisir ».
« L’Afrique n’a pas besoin qu’on lui envoie des médecins français. L’Afrique a besoin de financements pour développer la télémédecine. Le trafic des faux médicaments est un fléau qui doit être éradiqué ».
« L’Afrique peut réussir là où l’Europe n’a pu avoir des réponses ».
« Je souhaite que tous ceux qui sont diplômés en France puissent y revenir. Je vois des étudiants africains qui veulent demander le visa étudiant pour rester en France. C’est inacceptable. Ils ont parfois peur de revenir dans leurs pays. Ils pensent que s’ils viennent, ils ne pourront plus revenir en France. C’est pourquoi, nous allons mettre en place un visa de longue circulation. Je veux que les jeunes étudiants puissent faire leurs études au Burkina. Nous allons lancer un programme de « doublage » des universités. Nous construirons une bibliothèque universitaire. L’objectif est d’accéder aux mêmes contenus. La mise en place d’un « passeport talent ». Je souhaite que plus de jeunes français puissent venir travailler en Afrique. Je demanderai aux ambassades de privilégier les jeunes volontaires qui parlent une langue africaine ».
« C’est le secteur dans lequel nous devons investir. Nous devons accélérer la transformation ».
Les infrastructures, les transports, l’énergie doivent être développés. « Que les entreprises françaises qui viendront en Afrique soient exemplaires. Pour bénéficier du soutien de l’Etat français, elles devraient fournir des bourses, de l’emploi local ».
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