Une musulmane victime des méthodes de l’extrême droite à un meeting du candidat à la Maison-Blanche

Donald Trump : un candidat raciste

11 janvier 2016

Aux États-Unis, le Parti républicain organise des primaires pour désigner son candidat à l’élection présidentielle. Les sondages font de Donald Trump le favori de ces sondages. Il défend ouvertement un programme d’extrême droite. Lors de son dernier meeting, une musulmane porteuse d’un message de paix a été chassée de la salle sous des insultes racistes.

Aux États-Unis, Donald Trump est le favori des sondages à l’investiture du Parti républicain pour la prochaine élection présidentielle qui doit se tenir cette année. Donald Trump a mis dans son programme plusieurs mesures d’extrême droite. S’il est élu président, il promet d’interdire l’entrée du territoire des États-Unis à tous les musulmans.

Un message de paix courageux

Des citoyens sont indignés par cette proposition qui ferait retourner ce pays au temps de l’apartheid, qui s’appelait là-bas la ségrégation raciale.

Rose Hamid a tenté alors une initiative audacieuse. Elle s’est introduite ce week-end dans un meeting de Donald Trump. Elle voulait montrer que contrairement à ce que tente de faire croire le candidat à la présidentielle, les musulmans ne sont pas des terroristes. « Je crois sincèrement que si les gens se connaissent, peuvent se parler, ils n’auront plus peur les uns des autres, et pourront se débarrasser de leur haine littéralement. C’était donc vraiment mon objectif, montrer que les musulmans n’ont rien d’effrayant », a-t-elle dit sur CNN après le meeting.

Candidat raciste

Sur son tee-shirt était inscrit ce message : «  Salam, je viens en paix ».

Elle a d’abord eu un accueil favorable de ces voisins. Tout a basculé quand elle s’est levée et a pris la parole pour dénoncer les propos racistes de Donald Trump. Des ultras l’ont attaqué. Elle a dû être escortée par le service de sécurité pour sortir de la salle sous les insultes racistes.

Donald Trump n’a pas condamné ces propos indignes. Il a même accentué son discours raciste : « La haine contre nous est incroyable. C’est leur haine, pas la nôtre », a-t-il déclaré après l’expulsion de la manifestante.

Il existe un danger fasciste aux États-Unis.

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