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Quelle mondialisation ?
À la veille de l’ouverture de la conférence ministérielle de l’O.M.C. à Cancun
9 septembre 2003
Les défenseurs de la mondialisation ultra-libérale vont encore se démener pour que la conférence de Cancun marque une régression des droits sociaux au profit de la ’liberté’ du commerce. Pourtant, un examen de la situation de La Réunion montre qu’on ne peut pas se permettre de laisser la seule dynamique du marché et ses règles relever le défi de l’emploi, la première préoccupation d’un projet de développement durable de notre pays.
Demain s’ouvrira à Cancun, au Mexique, la réunion des ministres des États membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). C’est en son sein que sont censées se régler les différentes questions relatives aux relations commerciales entre les pays. Les décisions prises à l’OMC signifient alors de nouvelles règles du jeu.
Beaucoup s’inquiètent du fait qu’à l’OMC, certaines voix comptent plus que d’autres. On ne peut nier que des pays tels que les États-Unis pèsent de tout leur poids pour que l’organisation internationale agisse conformément à la volonté des dirigeants américains. Or, ces derniers sont très souvent liés à des entreprises multinationales pour qui le principal obstacle à la course au profit est l’existence de règles destinées à garantir aux travailleurs des droits humains élémentaires, comme par exemple celui de vivre dignement et celui de ne pas être considérés comme des variables sur lesquelles on "joue" pour augmenter les bénéfices.
Pour les défenseurs de l’ultra-libéralisme, un argument est constamment employé : l’absence d’obstacle à la "libre" concurrence permettra à l’humanité de progresser. Ce qui veut dire : abolissons les différents acquis sociaux et la solidarité entre les catégories sociales pour laisser le marché régler tous les problèmes. Mais peut-on se permettre de laisser la loi du marché relever le défi de l’emploi, surtout à La Réunion ?
Les données du problème sont en effet très importantes et elles justifient que l’emploi soit la priorité numéro un dans notre pays. La Réunion compte aujourd’hui un peu plus de 300.000 actifs et parmi eux plus de 100.000 personnes privées de travail. Dans 30 ans, la population active devrait atteindre 440.000 personnes, soit une augmentation de près de 50%.
Comment faire pour que le droit au travail soit garanti aujourd’hui pour 300.000 Réunionnais, demain pour 440.000 ? Comment créer plus de 240.000 emplois pendant cette période tout en sachant que malgré son dynamisme, l’économie réunionnaise n’arrive pas à créer suffisamment d’emplois chaque année ?
Dans notre situation, il apparaît clairement que l’on ne peut pas s’appuyer aveuglément sur la loi du marché, élevée au rang de pensée unique par ses défenseurs, pour relever ce défi. En effet, si l’on se contente du rythme actuel des créations d’emplois générés par l’économie marchande - environ 3.500 par an -, on ne parviendra pas à créer les 240.000 emplois nécessaires au cours des trente ans à venir.
Dans son édition de samedi dernier, "le Quotidien" signalait une étude de l’INSEE. L’Institut national de statistiques et d’études économiques a publié le mois dernier une évolution du taux de chômage trimestriel de juin 2001 à juin 2003. Pour définir qui est demandeur d’emploi, l’INSEE se réfère à la définition du Bureau international du travail (BIT) (voir encadré) . Selon l’INSEE, depuis juin 2001, la courbe du chômage décroît à La Réunion, passant de 101.000 personnes à 85.600 en juin 2003. De 33,1% de la population active, le taux de chômage était il y a trois mois de cela égal à 28,5%.
Sachant que l’activité économique seule n’est pas capable de créer suffisamment d’emplois pour répondre à la demande, la lecture des données de l’INSEE montre l’importance prise par l’économie sociale et solidaire dans notre pays. Avec des moyens limités, elle arrive à satisfaire des besoins émanant de personnes souvent peu solvables pour l’économie marchande. Une démarche qui contredit la pensée unique de la mondialisation ultra-libérale.
Pour tenter de répondre à l’augmentation prévisible de la population active à La Réunion, des responsables politiques, notamment à la Région, proposent des pistes pour concilier développement du pays et lutte contre le chômage. L’émergence d’une filière "énergie renouvelable" capable d’assurer d’ici 2025 la totalité de la production d’électricité pourrait créer beaucoup d’emplois. La valorisation des atouts de La Réunion dans le cadre d’un co-développement de notre région est une autre voie explorée, créatrice elle aussi de milliers de postes de travail.
Ces deux exemples placent l’humain au centre du projet de développement, il en devient l’acteur et le bénéficiaire principal. C’est une voie réunionnaise qui n’existe que si elle est relayée par une volonté politique forte d’élus. C’est un chemin original s’intégrant dans le co-développement des pays de notre région. Valoriser l’humain, le partage des atouts de chacun et la solidarité sont des idées en totale contradiction avec le règne du laisser-aller prôné par les partisans de la mondialisation ultra-libérale.
Définition du chômeur par le B.I.T. |
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Pour le Bureau international du travail (BIT), « un chômeur est une personne âgée de 15 ans ou plus, qui est dans la situation définie par les trois circonstances suivantes :
- est sans emploi, c’est à dire n’a pas travaillé durant la semaine de référence, ne serait-ce qu’une heure ; - est disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ; - cherche activement un emploi ou a trouvé un emploi qui commence ultérieurement ». On remarque que cette définition ne prend pas en compte une personne qui cherche un travail durable tout en ayant un emploi précaire. |
Les ministres africains de la Santé contre la fuite des cerveaux |
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Les ministres africains de la Santé ont décidé de poser sérieusement le problème de l’exode des travailleurs de la santé qualifiés du continent au niveau des forums internationaux majeurs, tels que l’Assemblée mondiale de la santé et l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour trouver des solutions à cette situation.
L’Afrique perd de milliers de travailleurs de la santé qualifiés qui émigrent vers les pays industrialisés, un sujet qui a suscité des réactions passionnées à la 53ème session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, qui a pris fin vendredi dernier à Johannesburg. « La première décision consiste à élaborer un agenda sur l’exploitation des ressources humaines, qui couvre la fuite des cerveaux, une priorité de toutes nos réunions et de le mettre en avant », a déclaré le directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Ebrahim Samba. Il a déclaré que le problème serait soumis à la prochaine Assemblée mondiale de la Santé, pendant que les ministres de la Santé encourageraient leurs gouvernements respectifs à faire de même au niveau de l’OMC, qui se réunira du 10 au 14 septembre 2003 à Cancun, au Mexique. Le Commissaire intérimaire de l’Union africaine (UA) pour les Affaires sociales et la coopération afro-arabe, Mahamat Doutoum, a déclaré à la PANA que l’Union aimerait aussi que ce dossier soit soumis aux Nations unies. Ebrahim Samba a indiqué que plusieurs suggestions, dont une requête aux pays importateurs de main d’œuvre d’indemniser ceux qui perdent leur personnel qualifié et de les aider à renforcer leurs systèmes de santé pour retenir leur personnel, ont été avancées. Les pays importateurs pourraient aussi aider à mettre sur pied des écoles dans les pays africains afin d’aider à la formation du personnel de santé pour les besoins locaux et l’étranger. La méthode actuelle de recrutement, dans le cadre de laquelle les pays industrialisés établissent des bureaux officieux de recrutement dans les pays en développement, devrait être officialisée dans l’intérêt mutuel des deux parties. « Les pays en développement doivent reconnaître qu’ils ont un manque à combler et se doivent aussi d’être dynamiques et pragmatiques dans leur approche », a affirmé Ebrahim Samba. |
La question du coton |
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Sur le commerce des produits agricoles, l’Afrique, demande d’une part un meilleur accès au marché pour ses productions, et d’autre part, veut que les pays industrialisés réduisent leurs crêtes tarifaires et leurs barrières non tarifaires, en supprimant les subventions qui affaiblissent le marché des matières premières africaines. Bien que l’Afrique soit un grand exportateur de coton, le deuxième après les États-Unis, ses cotonculteurs ne peuvent rester sur le marché sans être subventionnés par leurs États respectifs.
Mais la réalité est qu’aucun pays africain n’a les moyens de subventionner ses propres cotonculteurs au même niveau que les États-Unis, l’Espagne et la Grèce le font. Le coton est la principale culture de rente et la plus importante source de recettes d’exportation dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest et il constitue ainsi un facteur important de réduction de la pauvreté. Cependant, les subventions accordées aux cotonculteurs dans les pays développés ont augmenté la pauvreté dans les pays africains exportateurs de coton, en raison de la baisse des prix qu’elles entraînent sur les marchés internationaux. La pauvreté est un fléau pour le genre humain et l’Afrique est la région la plus touchée par ce fléau, a indiqué le chef de la délégation de l’Union africaine à la conférence de l’OMC. |
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