Angola

Du fait d’un manque d’eau potable, le choléra frappe et tue

24 avril 2006

L’exécutif angolais doit répondre aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, à une interpellation parlementaire sur la problématique du choléra et d’autres maladies, comme le paludisme, la trypanosomiase et le VIH/SIDA, a-t-on appris vendredi de source officielle.
L’initiative vise à étudier les mesures du gouvernement pour éradiquer le fléau épidémique du choléra qui dévaste les provinces angolaises de Benguela, Bengo, Kwanza-Norte, Benguela, Huambo et de Malanje déclaré depuis le 13 février dernier, à Luanda.
À Luanda, les services sanitaires ont déjà enregistré 6.612 cas de choléra et 122 morts du choléra.
L’impossibilité pour de nombreux Angolais d’accéder à des ressources suffisantes d’eau potable et l’inexistence de réseau d’assainissement expliquent l’extension de cette épidémie.
Le Premier ministre, Fernando da Piedade Dias dos Santos, sera à la tête de l’équipe gouvernementale durant l’interpellation, a-t-on indiqué.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus