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Selon un rapport de l’OIT
19 octobre 2018
L’alliance de politiques sociales et économiques judicieuses et d’un dialogue social constructif entre le gouvernement et les organisations d’employeurs et de travailleurs ont aidé le Portugal à se remettre de la crise économique et financière de 2008 et a tiré la croissance économique et de l’emploi, selon un rapport de l’OIT.
L’étude, intitulée Decent work in Portugal 2008-18 : From crisis to recovery (Le travail décent au Portugal 2008-2018 : de la crise à la reprise), constate que la sortie de crise du Portugal repose sur une combinaison de politiques sociales et économiques qui ont contribué à améliorer le climat des affaires, l’efficacité du secteur public, l’éducation et la formation, et l’intégration dans les chaînes d’approvisionnement mondiales. Ces facteurs – dont certains sont antérieurs à la crise – ont préparé le terrain pour la trajectoire actuelle du pays vers une reprise solide.
Selon le rapport, l’expérience portugaise ne corrobore pas l’idée traditionnelle selon laquelle la reprise économique peut être accélérée et la compétitivité internationale rapidement recouvrée par le simple fait de réduire le coût du travail et de rendre le marché du travail plus flexible.
Atteignant 4,8 millions à la fin de 2017, l’emploi au Portugal s’est partiellement rétabli après la perte de plus de 600 000 emplois suite à la crise économique et financière de 2008. Avec un nombre de chômeurs estimé à 351 800 (6,7 pour cent) au deuxième trimestre 2018, le chômage a retrouvé son niveau d’avant la crise. En 2013, le chômage avait atteint le chiffre record de 927 700 contre seulement 455 200 chômeurs en 2008.
Le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder, a salué cette étude qui constitue une base solide pour éclairer les futures décisions politiques du Portugal qui pourrait « aussi devenir un point de référence pour d’autres pays ». Il a cité le Portugal « comme l’excellent exemple d’un pays qui surmonte les politiques d’austérité tout en poursuivant son engagement réaliste en faveur d’un assainissement budgétaire nécessaire ».
Le dialogue social entre le gouvernement et les partenaires sociaux du pays avant, pendant et après la crise, même s’il n’a pas toujours abouti à un consensus, a été déterminant dans les résultats obtenus par le pays ces dix dernières années, affirme le rapport. Cependant, « quand les décisions ont été prises unilatéralement ou contre les intérêts des syndicats et/ou des employeurs, elles ont suscité de l’opposition et de la discorde ».
Néanmoins, en dépit de la reprise économique et de l’emploi, la qualité des emplois continue de poser problème et il demeure primordial de renforcer le tissu productif pour améliorer la résistance aux chocs externes, deux objectifs qui ne sont pas incompatibles.
En outre, la segmentation du marché du travail « a abouti à un fort taux de contrats temporaires involontaires, soulevant des problèmes d’équité et d’efficacité à la fois. Les politiques doivent s’attaquer à ces problèmes, en particulier au faible nombre de travailleurs passant d’un emploi temporaire à un emploi permanent et aux disparités des conditions de travail entre les différents types de contrat », ajoute le rapport.
Dans ce contexte, les auteurs du rapport saluent l’engagement pris par le gouvernement portugais de lutter davantage la segmentation du marché du travail qui est un pas dans la bonne direction. La volonté du gouvernement et des partenaires sociaux de travailler ensemble sur cette question s’est illustrée dans un accord tripartite en juin dernier.
L’étude met aussi en évidence les changements récents intervenus dans le système de négociation collective du pays, notant que l’objectif de l’accord et de la législation ultérieure de « décentraliser la négociation collective du niveau sectoriel au niveau de l’entreprise n’était pas atteint ». Elle rappelle aussi que l’extension des conventions collectives est indispensable pour promouvoir la négociation collective, réduire les inégalités et favoriser l’inclusion. L’étude recommande dès lors de maintenir ce système d’extensions.
Si les salaires avaient grimpé avant la crise de 2008, ils ont brutalement chuté pendant la période 2010-2013 pour finalement se stabiliser à un niveau légèrement supérieur à ce qu’il était avant la crise. Le rapport note toutefois que les salaires des travailleurs faiblement rémunérés ont augmenté grâce à la politique de salaire minimum menée par le Portugal ces dernières années.
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