
C’était un 30 juin
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Hier sur Radio Réunion
22 avril 2005
Premier débat sur le projet de Constitution européenne hier soir sur Radio Réunion. Le premier d’une série qui se poursuivra tous les jeudis à 18 heures 20. Autour de Claudette Desmurger, quatre invités : Élie Hoarau, secrétaire général du Parti communiste réunionnais, a pu exposer des arguments qui amènent à dire “non” au texte proposé ; René-Paul Victoria, député-maire UMP de Saint-Denis, défendait le camp du “oui” ; Yvan Combeau et Philippe Jean-Pierre apportaient leurs contributions d’universitaires.
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Dès le début du débat, Élie Hoarau rappelait que l’Union européenne intervient massivement à La Réunion. Le DOCUP 2000-2006 amène ici 1,6 milliard d’euros : "C’est le plus important que La Réunion ait jamais connu, et il a été négocié par Paul Vergès". Élie Hoarau a expliqué aussi que l’article 3-424 faisant référence aux régions ultra-périphériques figure dans le traité grâce surtout au travail de la conférence des présidents de RUP. Une conférence présidée par Paul Vergès. Deux arguments utilisés par Élie Hoarau pour montrer qu’il est important de "ne pas confondre le “non” à la Constitution avec un “non” à l’Europe".
Ce à quoi René-Paul Victoria répond en affirmant qu’il ne comprend pas "comment on peut être contre ce texte".
Rien pour sauver les planteurs
"”Non” à ce projet n’est pas “non” à l’Europe", poursuit Élie Hoarau, qui précise que ce projet suscite l’inquiétude des Réunionnais. Un projet marqué par "le dogme du néolibéralisme" qui, s’il passe, va encourager la Commission européenne à aller plus vite et plus loin devant les injonctions de l’Organisation mondiale du commerce quant à l’ouverture à la concurrence du marché européen du sucre : "c’est la mise à mort de la filière canne et de la banane antillaise".
De même, Élie Hoarau critique un projet porteur de régression sociale, qui inspire la politique libérale du gouvernement Raffarin. Une politique qui rogne le modèle social. Un projet de Constitution qui rend applicables des textes aussi dévastateurs que la “directive Bolkestein”.
La Réunion fragilisée
Mais concernant La Réunion, le plus grand danger est sans nul doute la suppression de la clause de sauvegarde et de la préférence communautaire, qui étaient présentes jusqu’à présent dans tous les traités, rappelle Élie Hoarau. "Nous n’avons plus de garantie pour protéger nos économies fragiles", souligne-t-il. "Nos produits sont livrés au libéralisme" dans ce projet de Constitution qui ne contient aucun outil pour rassurer les agriculteurs.
Pour Élie Hoarau, "les RUP sont fragilisées par le mode de vote du Conseil" avec la règle de l’unanimité, c’est à dire l’accord de 25 pays (bientôt 27, dont certains ont des régions plus pauvres que La Réunion), pour tout ce qui concerne la fiscalité (octroi de mer, défiscalisation...), les aides de l’État et les fonds structurels. Trois domaines qui conditionnent le développement de notre pays et qui, si le texte passait, seraient suspendus à l’accord unanime de tous les gouvernements de l’Union européenne.
Ceci explique pourquoi il est bien difficile de se dire que ce texte est "un socle qui préserve tous les avantages", comme l’affirme René-Paul Victoria. Au contraire, le “non” ouvre de nouvelles perspectives, lorsque l’on sait qu’il est soutenu par ceux qui ont lutté pour que nos relations avec l’Union européenne contribue significativement au développement de notre pays.
M. M.
Le “non” privé de conclusion
Jeudi soir dans le débat sur Télé-Réunion, celui qui a commencé le débat - un tenant du “oui” - est également celui qui l’a conclu, bien que cela soit contraire aux usages. Certes, il n’est pas toujours facile de mener un tel débat. Mais hier soir sur Radio-Réunion, René-Paul Victoria a pu conclure en faveur du “oui”. Tandis qu’Élie Hoarau a, quant à lui, été privé de conclusion. On ne l’a pas laissé finir en expliquant qu’il appelle à voter “non” pour bâtir une Europe plus sociale et plus solidaire.
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