
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Inégalités en hausse après plus de 7 ans de gouvernement socialiste
8 mars 2005
Depuis 1997, la Grande-Bretagne est dirigée par un gouvernement socialiste, conduit par Tony Blair. Et au moment où les pays de l’Union européenne décident de l’adoption ou pas du traité constitutionnel, une étude de l’hebdomadaire “New Statesman” montre que la frontière entre libéraux et socialistes peut quelquefois être étroite. Où est l’alternance ? Depuis 8 ans, les inégalités ne cessent de s’accroître au profit des plus nantis. Le gouvernement britannique défend le projet de traité constitutionnel.
(Page 4)
Selon les chiffres de l’Office national britannique des statistiques, publiés dans le “News Stateman”, la richesse globale des 1% de Britanniques les plus riches, soit 600.000 personnes, a doublé en 6 ans de gouvernement des travaillistes, les socialistes britanniques. La fortune moyenne des plus nantis est maintenant de 1 milliard 123 millions d’euros.
Conséquence, la part de richesse du pays détenue par les Britanniques les plus privilégiés est passée de 20 à 23%. Dans le même temps, si l’on considère les 50% des Britanniques les plus pauvres, la part de ces derniers a diminué : de 10% à 5%.
Les riches plus riches
"Grâce à la politique suivie, ou non suivie, par Tony Blair et Gordon Brown, les Britanniques les plus riches donnent à l’État une plus faible part de leurs revenus que le reste d’entre nous", affirme le New Statesman, un hebdomadaire pourtant considéré proche des travaillistes.
Ce dernier a calculé que si l’on prend en considération tous les impôts (locaux, TVA...), les 20% de Britanniques les plus nantis versent 34% de leurs revenus à l’État. De leur côté, les 20% de Britanniques les plus pauvres reversent à l’État 42% de leurs revenus. Étonnant de la part d’un gouvernement dit de gauche...
Cela montre que la fiscalité qui vise à désengager les plus riches de leurs responsabilités dans la contribution à l’effort national n’est pas le privilège d’un gouvernement libéral type Raffarin. C’est aussi le cas chez un gouvernement dit de gauche, arrivé au pouvoir après plus de 15 ans d’ultra libéralisme. Avant les travaillistes, le gouvernement conservateur avait en effet démantelé une grande partie des droits sociaux, comme, par exemple, la retraite, la sécurité sociale.
Alternance mais pas alternative
Sans oublier les privatisations à marche forcée des services publics, dont les Britanniques paient quotidiennement les conséquences. Les accidents à répétition sur un réseau de chemin de fer vendu au secteur privé en sont l’illustration. Force est de constater que l’alternance proposée par les socialistes britanniques n’est pas revenu fondamentalement sur cette politique.
Cela n’est pas la première fois que des études montrent que les inégalités s’accroissent en Grande-Bretagne, mais celle publiée par le “New Stateman” marche encore davantage sur le résultat d’une politique conduite par un gouvernement d’alternance dit de gauche, mais qui comme son prédécesseur conservateur épargne les plus nantis, et fait payer aux plus démunis les conséquences de l’augmentation des inégalités.
Convergences entre ultra-libéraux et socialistes
Cette année, se dérouleront les élections législatives en Grande-Bretagne. Le mode d’élection à un tour est censé favoriser les “grands partis”. Les Britanniques devront choisir entre des conservateurs qui ont pratiqué une politique de casse sociale quand ils étaient au pouvoir et des socialistes britanniques qui ne proposent pas la réduction des inégalités à leur programme.
La participation sera-t-elle au rendez-vous, ou ne risque-t-on pas d’aller vers un régime de type de celui en vigueur aux États-Unis ? En effet, à peine plus d’un électeur sur deux choisit entre deux partis qui proposent quasiment la même chose.
Enfin, n’oublions pas qu’en Grande-Bretagne, pays où il n’existe pas de salaire minimum, le gouvernement travailliste et le principal parti d’opposition, les conservateurs, appellent à voter pour le traité constitutionnel.
Manuel Marchal
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)