
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
27 janvier 2021, par
A l’occasion du Republic Day, qui commémore l’entrée en vigueur de la Constitution Indienne le 26 janvier 1950, les organisations paysannes indiennes, ont appelé en ce jour à forcer les barrages policiers pour rentrer dans Delhi afin de faire retirer les lois iniques anti-paysans.
Cette journée de mobilisation symbolique en ce Republic Day fait suite à plus de 7 mois de mobilisation de la part des paysans indiens afin principalement de faire retirer les lois iniques anti-paysans mis en place par le gouvernement de Modi et du BJP, à savoir des lois qui suppriment le peu de garantie juridique dont ils disposaient jusqu’alors et dérégule le marché, qui était jusque là encadré et leur garantissait un prix d’achat fixe de leurs produits par des centrales d’achats régies par l’Etat.
Elles ont pour conséquence d’encourager la spéculation et la thésaurisation des entreprises acheteuses dans une logique capitaliste, et plus largement, ce qui est sans doute la raison principale qui fait que cette mobilisation est aussi massive, la fin de la sécurité alimentaire dans le pays.
Depuis juin dernier les mobilisations ont débuté dans tout le pays, et ont eu pour conséquences deux Bharat Bandh (grèves générales panindiennes, soit à l’échelle du pays) le 26 novembre et le 8 décembre dernier.
De plus, les organisations paysannes avaient appelé au Dili Chalo (la marche vers Delhi) depuis fin novembre, et ce sont dès le départ plusieurs centaines de milliers, et maintenant plusieurs millions de paysans et de tracteurs qui se sont regroupés aux entrées de Delhi pour protester contre les mesures gouvernementales et exiger leur retrait, faute de pouvoir rentrer dans la ville et encore moins dans New Delhi afin d’y rencontrer le gouvernement.
En effet, malgré une mobilisation historique, le gouvernement de Modi et du BJP, n’a pas souhaité négocier mis à part sur conditions jugées inacceptables par les organisations paysannes, préférant jouer la stratégie du pourrissement en supposant notamment que l’hiver ferait reculer les revendications paysannes.
Cela a entrainé cette situation de blocage et le décès de plusieurs dizaines de paysans, morts du fait du froid ou de la répression des forces de l’ordre.
C’est donc en prenant en compte tout ce contexte que les organisations paysannes, soutenues par les partis communistes, en particulier le CPI et le CPI(M), très présents et leurs organisations sœurs que sont les syndicats de travailleurs, les organisations de jeunesses, étudiantes, féministes, etc. ont appelé à forcer les barrages policiers en ce 26 janvier afin de faire avancer leur cause et obtenir à la fin le retrait des lois anti-paysans.
Ce sont donc des centaines de milliers de paysans et de tracteurs qui sont entrés dans Delhi hier matin, et qui sont allés vers le Fort Rouge et vers l’India Gate, afin d’occuper des lieux symboliques du pays.
Tout cela s’est heureusement déroulé sans trop de violences, bien qu’il y ait un mort à déplorer du côté paysan suite à des heurts lors d’un forçage de blocage policier.
On ne peut qu’espérer que cette mobilisation symbolique en cette date du Republic Day permette l’ouverture de réelles négociations entre les organisations paysannes et le gouvernement de Modi et BJP afin d’obtenir le retrait des lois anti-paysans.
Quoi qu’il en soit, la stratégie répressive prônée jusque-là par le gouvernement montre là toutes ses limites : le peuple indien, et en particulier les paysans sont déterminés à aller au bout de leur combat pour faire triompher la justice sociale. Et ce combat montre bien qu’un glissement idéologique est en cours en Inde pour s’opposer aux logiques libérales, pour plus de solidarité et pour mettre en avant l’intérêt commun.
Mathieu Raffini
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Vingt ans après la loi Handicap et au terme de six mois de mission, les rapporteurs Audrey Bélim, (Socialiste, Écologiste et Républicain – La (…)
L’État poursuit les versements d’indemnisations des aides en faveurs des exploitations agricoles sinistrées par le cyclone Garance et la (…)
Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes a assuré que “ceux qui peuvent plus doivent contribuer davantage”, car “nos finances publiques (…)
Les discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, menées sous l’égide du président, sont entrées dans le vif du sujet, le 3 (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)