
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Turquie
15 juin 2013, par
Après avoir usé de la force pour déloger les manifestants de la place Taksim, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan lance deux grands rassemblements à Ankara, le 15 et Istanbul, le 16 juin. L’objectif est de rassurer ses partisans et réaffirmer son autorité, après le mépris déclaré envers les manifestants, qualifiés d’« ivrognes » et de « voyous ».
Le Premier ministre tente de négocier un retour au calme, après avoir rencontré, jeudi 13, à Ankara, des délégations de manifestants, composées d’artistes, d’universitaires et de représentants des occupants du parc Gezi. Ce dernier a fait une série de propositions pour contenter les manifestants tout en dénonçant la résolution du Parlement européen.
Le projet immobilier remis en question
Point de départ des tensions, les travaux au parc Gazi ont été suspendus. « La note positive de la nuit, ce sont les explications du Premier ministre disant que le projet ne sera pas poursuivi tant que la justice n’aura pas rendu sa décision finale », a réagi auprès de l’AFP, l’un des deux membres du collectif Solidarité Taksim présent à la réunion, l’urbaniste Tayfun Kahraman.
Le gouvernement pourrait organiser un référendum local sur le projet immobilier, même si le tribunal conclut à la validité des travaux. De plus, le Premier ministre a promis une enquête sur les violences policières qui ont fait quatre morts et des centaines de blessés et plus d’un millier d’arrestations depuis le 1er juin. « C’est un résultat positif et nous pensons qu’il sera évalué comme tel par nos amis », a indiqué Tayfur Kahraman, porte-parole de la plate-forme de Taksim, membre de la délégation ayant rencontré Recep Tayyip Erdogan.
Toutefois, vendredi 14 juin, les manifestants étaient divisés et sceptiques, souhaitant principalement la démission du premier ministre, acteur de l’islamisation de la société selon eux. « Il faut continuer jusqu’à la démission du gouvernement », a expliqué un jeune manifestant, soutenu par une femme de 57 ans : « Nous avons obtenu satisfaction sur le parc, mais pas sur nos autres revendications ». Les manifestants veulent l’interdiction de l’usage du gaz lacrymogène, la démission de responsables policiers et la libération de toutes les personnes arrêtées durant les manifestations.
Erdogan conserve sa fermeté
Malgré les avancées et tentatives d’apaisement, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, reste ferme dans ses déclarations publiques. Ce dernier a affirmé, jeudi 13 juin, vouloir que la protestation s’achève dans les 24 heures. « Nous ne laisserons pas régner la terreur dans nos villes ; nous ne dirons pas “amen” aux perturbateurs. Il y a dans le parc des organisations illégales, ne vous mêlez pas à eux, ne participez pas à cette occupation, sortez de là ! Laissez-les-nous et nous nous en occuperons », a-t-il prévenu.
De son côté, le Parlement européen a voté une résolution critiquant l’usage abusif de la force par les autorités turques. Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a jugé « inacceptable » cette résolution, affirmant que la Turquie était une « démocratie de première classe » et n’avait de leçon à recevoir de personne. « Cette résolution, lorsqu’elle nous sera transmise, sera immédiatement rejetée », a déclaré le ministre turc, devant les médias.
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a appelé mercredi 12 juin, Recep Erdogan à privilégier le dialogue et non la confrontation. Pour l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, « Ce qui s’est passé en Turquie est une claire violation des droits de l’Homme, et nous savons tous que ce n’est pas un cas isolé ». Le Parlement a également mis en garde le gouvernement d’Ankara contre l’adoption de « mesures sévères à l’encontre des manifestants pacifiques » et « exhorte le Premier ministre à adopter une position d’unité et de conciliation afin d’éviter toute aggravation de la situation ». Cette résolution survient au moment même où l’ONU annonce la mort de 90.000 personnes, dont 6.500 enfants décédés en Syrie, depuis le début du conflit en 2011.
Céline Tabou
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