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8 juillet, parMézami bann marmaye lékol dopi étan pti ziska étan jenn-jan lé an vakanss é mi souète azot ropoz azot in pé an atandan la rantré i ariv… In rogré (…)
Nourrir des millions de personnes dans les pays du Sud
6 mai 2008, par
Quelle différence y a-t-il entre un café issu du commerce équitable et un café issu du commerce conventionnel ? L’un coûte plus cher que l’autre. Faux, répond l’association Réunion Equitable, surtout à La Réunion où les prix sont par nature élevés. Les produits labellisés offrent en plus la garantie de contribuer à la réduction des inégalités entre le Nord et le Sud. Au moment où l’augmentation des cours des denrées alimentaires ne fait de cadeau à personne, surtout pas aux pays en développement en lutte contre la faim, c’est un élément que le consommateur devrait prendre en compte.
Le commerce équitable, c’est 1,4 million de producteurs des pays en développement qui vivent de leurs activités, agricoles ou artisanales. Soit près de 5 millions de personnes qui arrivent à se nourrir, à éduquer leurs enfants, à se soigner grâce à un commerce plus respectueux de leurs droits à vivre dignement. Et à l’heure où la crise des produits alimentaires provoque des émeutes de la faim dans les pays du Sud, ces personnes sont plus ou moins épargnées. Le commerce équitable garantit un revenu minimum aux producteurs, les aide à développer une agriculture durable respectueuse de l’environnement, compatible avec le développement d’une autonomie alimentaire.
Parallèlement à ce commerce équitable, il y a le commerce dit « conventionnel », celui que l’on connaît tous. Avec ce type de commerce, les producteurs des pays pauvres n’ont aucune garantie. « Ils ne savent pas combien ils vont gagner, ils vendent même leurs récoltes à perte », explique Anthony Rosa, Président de l’association Réunion équitable. C’est la loi du plus fort.
Les 854 millions de personnes qui souffrent de la faim dans le monde, pour trois quarts des petits paysans, sont également victimes de ce commerce conventionnel. L’agriculture paysanne n’est pas suffisamment soutenue par les Etats, et actuellement, les populations des pays pauvres sont les premières victimes des fluctuations des cours des produits alimentaires. Ces populations sont maintenues dans la dépendance des exportations.
Devenir consomm’acteurs
Face à ce phénomène, on peut rester spectateurs, adopter une position fataliste et dire qu’il est impossible d’agir contre ce système inégalitaire, où les pauvres peuvent le rester, et même crever de faim, et les riches continuer à s’engraisser. Mais on peut aussi se réveiller. En tant que consommateurs, nous avons tous le pouvoir de dire non à ce système. L’association Réunion Equitable tient à rappeler que le commerce équitable est une alternative plus que jamais d’actualité. Elle anime jusqu’au 11 mai la 8ème édition de la Quinzaine du Commerce Equitable, pour sensibiliser le consommateur aux produits issus de ce commerce. Des produits qui, malgré les a priori, ne représentent pas plus que d’autres produits une ruine pour le porte-monnaie. « Acheter un produit issu du commerce équitable, ce n’est pas de la charité, insiste Anthony Rosa. Nous devenons consomm’acteurs. Grâce à un achat, nous pouvons agir chacun à notre niveau pour réduire le fossé du développement ».
Et il semble que le commerce équitable ait de l’avenir, même s’il ne représente pour l’instant que 0,1% du commerce international. Avec un chiffre d’affaires global de 2,4 milliards d’euros en 2007, le commerce équitable enregistre une progression de 48% par rapport à 2006. « En 2007, chaque Français a consacré environ 3,30 euros aux produits labellisés Marks Havelaar, soit une progression de 20% par rapport à 2006. Les achats des Français ont un impact direct pour 168 organisations de producteurs et travailleurs réparties dans 44 pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie, soit plus de 250.000 personnes bénéficiaires », précise le site Internet de Marks Havelaar France.
A La Réunion, pas de chiffres précis, mais des constats. Les produits issus du commerce équitable gagnent une clientèle. Anthony Rosa rapporte ainsi le constat d’un responsable de magasin Carrefour. « Il y a deux ans, deux étagères étaient réservées aux produits du label Max Havelaar. Aujourd’hui, ces produits occupent un tiers de rayon, soit environ 8 étagères ».
Les produits labellisés ne sont pas toujours plus chers
Un élément est à prendre compte en plus : ces produits ne sont pas plus chers que des produits de moyenne ou haute gamme. « Nous avons comparé, assure Anthony Rosa. Un paquet de café labellisé Marks Havelaar de 250 grammes coûte le même prix, voire moins cher, qu’un paquet de café de qualité égale ». Ce phénomène se vérifie dans l’Hexagone, mais il est amplifié à La Réunion, souligne le président de Réunion Equitable. La différence entre les produits tient alors aux conditions de traçabilité. Les produits labellisés offrent une garantie quant aux conditions de travail des producteurs. On sait que les producteurs des pays du Sud reçoivent un revenu minimum, que leur travail permet de construire des écoles, des dispensaires et qu’ils bénéficient d’un contrat sur plusieurs années, que les échanges se font dans la transparence et le dialogue entre producteurs et importateurs.
Les produits alimentaires du commerce équitable sont disponibles dans les grandes surfaces à La Réunion, du thé en passant par le café, le miel, le jus de fruits, la confiture, le chocolat... à l’exception des bananes et autres fruits. L’unique boutique spécialisée située à Bourg Murat, Boutik Etik, est pour le moment fermée. Des lignes de vêtements fabriqués à partir de coton issu du commerce équitable devraient faire leur apparition dans les grandes surfaces.
L’association Marks Havelaar essaie aussi de développer le commerce équitable avec les pays de la zone, comme Madagascar et les Comores. « Il y a en effet une demande du consommateur. Les produits lui parleraient plus, car il y a une proximité géographique, culturelle avec ces pays », souligne Anthony Rosa. D’ailleurs, un coordinateur vient d’être nommé cette année pour établir un réseau entre les coopératives de ces pays. « Des contacts ont été pris pour vendre des produits à La Réunion. Des produits comme des bijoux, des objets d’artisanat d’art, des épices, des céréales ».
Et il n’est pas impossible que certains produits du commerce équitable détrônent un jour les produits classiques. En Suisse, 50% des bananes sont labellisées Marks Havelaar, de même qu’au Royaume-Uni, où on ne trouve que du café commerce équitable dans les rayons des magasins Max and Spencer.
Réunion Equitable
Le commerce équitable a donc une marge de progression que Réunion Equitable veut accompagner. Plus d’une trentaine de bénévoles font fonctionner l’association. Elle représente depuis 2004 l’association Marks Havelaar, qui octroie le label garantissant le respect des critères internationaux du commerce équitable sur les produits. Quinzaine du commerce équitable, semaine étudiante du commerce équitable, organisation de dégustation de thé et café, participation à des manifestations comme le Sakifo, ou à des événements organisés par les entreprises, comme La Poste... Réunion Equitable est partout pour promouvoir ce type de commerce. Elle assure d’ailleurs des formations pour les élèves de BTS ou Bac Pro, et propose aux entreprises de diversifier leurs produits dans une démarche de commerce équitable, aux hôtels de se tourner vers ces produits de qualité, et aussi aux collectivités.
Edith Poulbassia
Contact : Réunion Equitable
Anthony Rosa au 0692-33-11-33
www.reunion-equitable.asso.re
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