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Thaïlande
23 janvier 2014, par
Mardi 21 janvier, le gouvernement thaïlandais a décrété l’état d’urgence à Bangkok à compter du 22 janvier. Le centre-ville reste en partie paralysé par les opposants qui exigent la démission du premier ministre Yingluck Shinawatra.
L’état d’urgence concerne Bangkok et les provinces limitrophes de la capitale. Il a été annoncé par le vice-ministre de l’Intérieur, Visarn Techateerawat, suite à une réunion du gouvernement. L’état d’urgence autorise les services de sécurité à imposer un couvre-feu nocturne, à détenir des suspects sans charge pendant 30 jours, à censurer les médias et à interdire les rassemblements politiques de plus de cinq personnes.
Au lendemain de l’état d’urgence, les manifestations se poursuivaient mercredi 22. Pour le porte-parole du mouvement Akanat Promphan, « Nous ne portons aucune attention à l’état d’urgence et nous continuons nos manifestations comme d’habitude « , a déclaré ce dernier à l’AFP. D’après lui, cet état d’urgence « montre que le gouvernement est désespéré, parce que l’élan est de notre côté ». La majeure partie des opposants est représentée par les élites de Bangkok, des ultra-royalistes et des habitants du Sud, qui exigent depuis près de trois mois le départ de Yingluck Shinawatra.
Cette dernière est la sœur de Thaksin Shinawatra, ancien Premier ministre, accusé de corruption généralisée et que les manifestants accusent de gouverner à travers elle depuis son exil. Depuis sont renversement en 2006, suite à un coup d’Etat, la Thaïlande est en proie à des crises politiques à répétition mettant en exergue la division du pays entre ceux qui l’adorent et ceux qui le haïssent, et d’autres le voient comme une menace pour la révérée monarchie, a expliqué l’Agence France Presse.
Depuis une semaine, les manifestants ont bloqué les principales artères de la capitale pour mettre la pression sur les autorités, mais au fur et à mesure, le mouvement s’est s’essoufflé. Selon la police, ils étaient au total 5.000 mercredi en milieu de journée sur différents sites, pour augmenter progressivement dans la soirée.
L’état d’urgence a été imposé pour 60 jours à partir du 22 janvier. Le gouvernement n’a pas précisé quelles mesures il pourrait être mises en vigueur, préférant donner à la police « le premier rôle » et non les militaires. Pour éviter le bain de sang de 2010, le gouvernement a assuré qu’il ne tenterait pas de chasser les manifestants par la force.
Les militaires, soutiens traditionnels des élites anti-Thaksin, ont indiqué vouloir rester neutres, cependant le chef de l’armée, Prayuth Chan-Ocha, n’exclut pas un nouveau putsch et est décidé à suivre de prés la situation. Il y a quatre ans, les soldats avaient tirés à balle réelle sur les 100.000 « chemises rouges » pro-Taksin, qui manifestaient. Plus de 90 personnes avaient été tuées et 1.900 blessées. Depuis le début de la crise, en fin octobre, neuf personnes ont perdu la vie.
La Première ministre a convoqué des législatives anticipées pour le 2 février, afin de sortir de la crise, mais les anti-Taksin campent sur leur position et dans les rues. Face à l’enlisement de la situation, la commission électorale a déposé une requête auprès de la Cour constitutionnelle pour reporter les votations.
En dépit des tentatives d’apaisement du gouvernement, un dirigeant du mouvement des « chemises rouges » favorable au gouvernement thaïlandais a été blessé par balles mercredi par des inconnus dans une ville du nord-est du pays. D’après l’agence de presse, Reuters, cette agression pourrait aggraver la tension en Thaïlande et à Bangkok. D’après la police, citée par Reuters, Kwanchai Praipana, qui dirige plusieurs milliers de partisans du gouvernement de Yingluck Shinawatra, s’est fait tiré dessus devant chez lui.
Voulant prévenir toute violence, le gouvernement a installé cet état d’urgence. Cependant, la contestation en cours est la plus importante mobilisation politique en Thaïlande. Celle-ci devrait durer et pourrait raviver la tension entre « chemises rouges » et « chemises jaunes ».
SaiLin
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