
Une 3ème Conférence péi dans le giron du CIOM
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23 juin, par
De hauts responsables de l’ONU ont réitéré le 21 juin leur appel urgent à la retenue alors que le conflit entre Israël et l’Iran s’intensifie, dans un contexte de crise régionale plus large exacerbée par la guerre menée par Israël à Gaza et la détérioration de la situation humanitaire à laquelle sont confrontés les civils palestiniens.
Dans un appel conjoint à la désescalade, les agences de l’ONU ont averti que la poursuite du conflit risquait de provoquer de nouveaux déplacements dans une région déjà mise à rude épreuve par des décennies de guerre et d’instabilité.
L’agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a noté que les frappes militaires ont conduit les populations iraniennes et israéliennes à fuir leurs foyers pour se mettre à l’abri des tirs de missiles incessants.
« Des mouvements ont été signalés à Téhéran et dans d’autres régions d’Iran, certaines personnes choisissant de se réfugier dans les pays voisins », a déclaré l’agence. Parallèlement, « les bombardements ont poussé les Israéliens à chercher refuge ailleurs dans le pays et, dans certains cas, à l’étranger ».
« Cette région a déjà subi plus que sa part de guerre, de pertes et de déplacements – nous ne pouvons pas permettre qu’une nouvelle crise de réfugiés s’installe », a déclaré Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. « Le moment est venu de désamorcer la situation. Une fois que les gens sont contraints de fuir, il n’y a pas de retour rapide possible – et trop souvent, les conséquences durent pendant des générations. »
Le HCR a exhorté les pays de la région à respecter le droit de demander l’asile et à garantir l’accès humanitaire aux personnes touchées, tout en appelant toutes les parties à protéger les civils et les infrastructures civiles.
Les risques nucléaires avec chaque frappe
Le conflit s’est fortement intensifié à la suite des frappes aériennes israéliennes sur plusieurs sites nucléaires iraniens au cours de la semaine dernière, notamment un atelier de fabrication de centrifugeuses à Ispahan, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) des Nations Unies.
« Il s’agit de la troisième installation de ce type à avoir été prise pour cible au cours de la semaine dernière », a confirmé le Directeur général, Rafael Mariano Grossi, soulignant que l’installation était sous la surveillance de l’AIEA dans le cadre du Plan d’action global conjoint (JCPOA) – l’accord nucléaire signé avec l’Iran en 2015, dont les États-Unis se sont retirés en 2017.
« Nous connaissons bien cette installation. Il n’y avait pas de matières nucléaires sur ce site et l’attaque n’aura donc aucune conséquence radiologique », a-t-il déclaré. Toutefois, M. Grossi a averti que la poursuite des frappes contre les infrastructures nucléaires compromettait gravement la sûreté et la sécurité nucléaires.
« Bien qu’elles n’aient pas encore entraîné de rejet radiologique affectant la population, il existe un risque que cela se produise. »
L’AIEA suit les dégâts causés aux sites d’Ispahan, d’Arak, de Karaj, de Natanz et de Téhéran depuis le début de la campagne militaire israélienne contre l’Iran le 13 juin.
L’agence fournit des informations régulières au Conseil de sécurité des Nations Unies, qui n’est pas encore parvenu à un consensus sur la réponse à apporter. Vendredi, lors d’une réunion d’urgence à New York, les ambassadeurs qui débattaient de l’escalade ont entendu le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, avertir que si les combats s’intensifiaient, cela pourrait « déclencher un incendie que personne ne saurait contrôler ».
Gaza en ruines, les Palestiniens confrontés à la famine
La crise régionale croissante se déroule dans le contexte de la guerre à Gaza, où les conditions humanitaires continuent de se détériorer.
Samedi, le Directeur de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a dressé un tableau désolant de la vie dans l’enclave lors d’un discours devant l’Organisation de coopération islamique, à Istanbul.
« À Gaza, deux millions de personnes souffrent de la faim », a-t-il déclaré sans détour.
« Le mécanisme d’aide récemment mis en place est une abomination qui humilie et dégrade des personnes désespérées. C’est un piège mortel qui coûte plus de vies qu’il n’en sauve. »
M. Lazzarini a décrit un territoire dévasté par près de deux ans de conflit, avec plus de 55.000 morts reportées par les autorités locales de la bande de Gaza, dont la plupart sont des femmes et des enfants.
Les survivants, a-t-il déclaré, « ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes ; leur vie a été bouleversée à jamais par un traumatisme indescriptible et une perte profonde ».
En Cisjordanie occupée, les déplacements et la destruction des infrastructures publiques modifient la démographie des camps palestiniens, a-t-il ajouté, estimant qu’il s’agit d’un effort visant à effacer la perspective d’un État palestinien dans le cadre de la solution à deux États soutenue par l’ONU et à priver les Palestiniens de leur statut de réfugiés.
L’UNRWA dans le collimateur
« L’UNRWA est devenu une cible dans cette guerre », a averti M. Lazzarini, citant la mort d’au moins 318 membres du personnel de l’agence à Gaza depuis l’attaque perpétrée le 7 octobre contre Israël par le Hamas et d’autres militants, l’expulsion du personnel international et une campagne de désinformation visant à paralyser son financement.
Malgré ces pressions, l’UNRWA continue de fournir des services vitaux, dont plus de 15.000 consultations médicales par jour, la gestion des déchets et l’aide au logement.
La situation financière de l’UNRWA est désormais « désespérée », a déclaré le chef de l’agence. « Sans financement supplémentaire, je vais bientôt devoir prendre des décisions sans précédent qui affecteront nos opérations dans toute la région ».
M. Lazzarini a appelé les États membres à agir de toute urgence : « La perte ou la réduction soudaine des services de l’UNRWA ne fera qu’aggraver les souffrances et le désespoir dans tout le territoire palestinien occupé. Cela pourrait déclencher des troubles dans les pays voisins. C’est quelque chose que la région ne peut se permettre, surtout en ce moment ».
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