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« Le peuple a le pouvoir et ne se rendra jamais »
29 juin 2011, par
« Peuples d’Europe, soulevez-vous ! » il y a un an, le Parti communiste grec (KKE) déployait ses banderoles sur la muraille du Parthénon. En Grec et en Anglais, la troisième force du pays, qui connaît un essor électoral et militant sans précédent depuis le commencement de la crise, appelait à un sursaut européen. Hier, à l’aube d’une grève générale de 48 heures, le syndicat PAME déroulait à son tour des bannières barrées d’un mot d’ordre sans concession : « le peuple a le pouvoir, et ne se rendra jamais ». Et appelle à « organiser la riposte ».
Un « devoir patriotique » dicté par l’étranger
La population pourra-t-elle faire reculer le gouvernement, déterminé à imposer au pays une nouvelle série de coupes budgétaires ? C’est le grand enjeu de la quatrième grève générale, déclenchée pour 48 heures mardi, alors que le Parlement hellénique planchait sur une nouvelle série de coupes budgétaires, destinée à « rassurer les bailleurs de fonds ». Pour l’Europe et le FMI, la cause est entendue : la Grèce n’a plus le choix, et doit recourir à une austérité maximale ; faute de quoi, elle n’aura pas accès à la tranche de 12 milliards d’euros de garantie demandée par le gouvernement grec pour faire face aux échéances du mois de juillet. Le premier ministre a beau invoquer « l’intérêt supérieur de la Grèce » et présenter le vote du nouveau plan de rigueur comme « un devoir patriotique », le sentiment d’agir sous contrainte étrangère domine de nombreux parlementaires, plus impopulaires que jamais aux yeux de l’opinion. Dans la confusion des rumeurs et des marchandages, la solidité de la majorité socialiste apparaît de plus en plus incertaine.
Le cycle infernal de la rigueur
Destinées à « économiser » 28 milliards d’euros supplémentaires, les mesures d’austérité pèseront presque entièrement sur les bas et moyens salaires. Emblématique d’un « sauvetage » qui s’opère en réalité contre le plus grand nombre, l’une des dispositions présentées aux parlementaires prévoit l’abaissement à 8.000 euros annuels du seuil définissant le revenu imposable, qui est fixé aujourd’hui à 12.000 euros. À cet élargissement de l’impôt aux plus faibles vient s’ajouter une cascade de nouvelles taxes, qui toucheront d’abord les produits de première nécessité. Surtout, la population et les décideurs savent bien que les coupes exigées avant la date butoir du 3 juillet, fixée par la zone euro et le FMI, ne sont que le prélude à des réductions budgétaires supplémentaires. Envisageant le déblocage d’une aide supplémentaire de 110 milliards d’euros à la fin de l’année, les argentiers ont d’ores et déjà annoncé son conditionnement à une « discipline » renouvelée.
Le mouvement social, seule issue
À terme, la Grèce, pays meurtri par l’histoire du XXe siècle et tardivement émergé de la pauvreté, pourrait ressembler à un pays du tiers-monde. Alors que les « revenus des travailleurs sont presque réduits au seuil de pauvreté », déclarait un syndicaliste de la PAME, la réalisation de l’ensemble des plans imposés à la Grèce supprimerait à peu près l’ensemble des protections sociales. Parallèlement, les vagues de privatisations exigées mettraient la presque totalité des services et des industries du pays, et même des portions de son territoire, entre des mains étrangères. La quatrième grève générale que connaît le pays est d’ores et déjà bien suivie. Transports, électricité, enseignants, journalistes, et même des acteurs, rapporte la presse grecque, se sont joints aux cortèges qui ont convergé vers la place Syntagma d’Athènes, et vers le centre de la seconde vile du pays, Thessalonique. Toutes les activités ont cessé dans la capitale, où seul le métro continue de fonctionner « afin que les citoyens puissent se rendre aux manifestations » déclarent les porte-parole des syndicats de conducteurs. Dès la fin de la matinée, des affrontements ont opposé manifestants et force de l’ordre. Demain, les Grecs reviendront manifester contre un gouvernement et une assemblée dont ils sont de plus en plus nombreux à ne plus reconnaître la légitimité. Ont-ils le choix ?
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