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Cela se passe dans un pays de l’Union européenne
13 juin 2013, par
La radio télévisée publique grecque, « Ellinikí Radiofonía Tileórasi » (ERT) a été débranchée, mardi 11 juin, par le gouvernement pour des raisons économiques, mais la contestation monte contre la Commission européenne, jugée responsable de cette décision.
En réponse à cette fermeture, les deux grands syndicats du privé et du public du pays ont appelé à une grève générale jeudi 13 juin. D’ailleurs, des milliers de personnes s’étaient réunis devant les locaux du groupe à l’annonce de sa fermeture et le licenciement de 2.656 salariés.
En raison d’une mauvaise gestion
Le gouvernement a décidé de débrancher les trois chaînes du groupe ERT en raison de sa mauvaise gestion. Le porte-parole du gouvernement, Simos Kedikoglou, a expliqué à la presse que le groupe est « un cas exceptionnel d’absence de transparence et de dépenses incroyables. Et tout ceci prend fin maintenant ». Ce dernier a précisé que le groupe pourrait rouvrir sous une autre forme, avec moins de salariés. Les 2.656 salariés actuels devraient recevoir une compensation pour la perte de leur emploi et seront autorisés à postuler à un emploi dans la nouvelle structure, a précisé le porte-parole du gouvernement.
L’annonce du gouvernement a été faite « sans préavis » alors que les représentants de la troïka (UE-BCE-FMI) étaient à Athènes pour échanger sur le budget du pays. D’après le mémorandum signé entre les créanciers et Athènes, la chaine ERT, appartenant aux multiples organismes d’État, devait être restructurée ou fusionnée. Une décision vivement dénoncée par le syndicat GSEE, qui a expliqué que l’ « ERT appartient au peuple grec... C’est le seul média indépendant et la seule voix publique, qui doit rester dans le domaine public (...) Nous condamnons cette décision soudaine ».
De son côté, le syndicat de journalistes Poesy a appelé à une grève immédiate de soutien dans les médias privés. Ce dernier a expliqué que « le gouvernement est déterminé à sacrifier la télévision publique et la radio » pour répondre aux exigences des créanciers. Sous le choc, citoyens et journalistes ont dénoncé l’annonce du gouvernement qui a rendu public — dans la journée de mardi — un texte législatif autorisant l’arrêt du fonctionnement d’un organisme public en cas de fusion ou de restructuration.
La Grèce sous la loi de la troïka
En visite à Athènes, la troïka a imposé un programme d’austérité en échange d’une aide financière internationale. Ce plan de sauvetage devrait atteindre près de 1,8 milliard d’euros d’ici fin septembre 2013 par le biais de privatisations, avec près de 2,5 milliards d’euros d’ici la fin de l’année. Cependant, l’objectif de déficit budgétaire de la Grèce pourrait être atteint, a annoncé le gouvernement lundi. Celui-ci aurait été ramené à 1,0 milliard d’euros, hors collectivités locales et sécurité sociale, d’après le gouvernement.
« La situation budgétaire du pays s’est améliorée au cours de cette période de cinq mois et l’objectif d’un excédent budgétaire primaire semble pouvoir être atteint », s’est félicité le ministre délégué aux Finances Christos Staikouras. Cette annonce survient alors que le produit intérieur brut (PIB) a baissé de 5,6% en rythme annuel au premier trimestre. La mission de la troïka (Commission européenne, FMI et BCE) sera donc d’évaluer la situation des finances publiques et des réformes prévues par le plan d’aide international. Cette mission pourrait aboutir à de nouvelles mesures d’austérité, car l’arrêt de la chaine ERT est un exemple de la privatisation des entreprises publiques imposées par la troïka.
Toutefois, face au mouvement de contestation, la Commission européenne dément avoir commandé la fermeture de la télévision grecque. Suite aux accusations des syndicats grecs et de certains eurodéputés, le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires Olli Rehn a expliqué que « La Commission a pris note de la décision des autorités grecques, une décision qui a été prise en toute indépendance par le gouvernement grec. La Commission n’a pas demandé la fermeture d’ERT mais elle ne remet pas non plus en cause le mandat du gouvernement grec de gérer son secteur public ». Cependant, ce dernier a précisé que « la décision a été prise dans le cadre des efforts importants réalisés par les autorités pour moderniser l’économie grecque », cadre mit en place par la troïka.
Un « coup d’État »
Le syndicat GSEE a jugé cette décision de « coup d’État » et dénoncé « la persistance du gouvernement à prendre des décisions antidémocratiques extrêmes ». De son côté, le syndicat Adedy appelle les fonctionnaires à participer à cette grève en dénonçant « la mort brutale de l’ERT par un décret législatif (....) dont l’objectif est la suppression des organismes publics et le licenciement de 14.000 fonctionnaires » dans le cadre des politiques d’austérité.
Les syndicalistes et le leader de l’opposition Alexis Tsipras (gauche radicale, Syriza) ont demandé au président grec Carolos Papoulias de ne pas signer le projet de loi, déposé mercredi dans la journée. Celui-ci réorganise tout l’audiovisuel public grec, télévision, radio et internet, et crée une nouvelle société publique, Nerit S.A. Ce décret « abusivement baptisé décret présidentiel, qui est en fait une bizarrerie permise par la constitution grecque en cas de situation exceptionnelle », a noté l’Agence France Presse.
Pour le politologue Ilias Nikolakopoulos, il s’agit d’une « nouvelle crise politique », car les deux partenaires de la coalition gouvernementale, le Pasok socialiste et le Dimar (gauche modérée) ont déclaré publiquement leur opposition au premier décret. D’après le politologue, le gouvernement, dirigé par le premier ministre conservateur Antonis Samaras (Nouvelle-Démocratie) « va tâcher de faire voter très rapidement son projet de réorganisation de l’audiovisuel public par les trois partis de la coalition ». Mais les Grecs, fatigués du contexte économique, social et politique pourraient massivement répondre présents jeudi, à l’appel des syndicats. « Ils ne veulent plus rien dans le public, les hôpitaux, les écoles, tout s’en va, ce sont des barbares », a déploré une manifestante à l’AFP.
Céline Tabou
La brutalité Une décision sans préavis L’ampleur 2.656 salariés licenciés d’un coup Le choc Le syndicat GSEE dénonce un « coup d’État ». Pour le syndicat de journalistes Poessy, « le gouvernement est déterminé à sacrifier la télévision publique et la radio ». La menace 14.000 fonctionnaires pourraient être mis au chômage pour satisfaire les exigences des créanciers de la Grèce. La mobilisation Appel à la grève générale aujourd’hui. Car « ERT appartient au peuple grec... C’est le seul média indépendant et la seule voix publique, qui doit rester dans le domaine public ». |
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