
Poinn dévlopman konsékan pou nou péi l’outre-mèr .
18 juillet, parMézami, mi koné pa zot, koman zot i réazi ané apré ané kan in nouvèl ané i ranplass l’ansyène. Mi koné pa si zot lé sansoussi kan in n’ané i fini (…)
10 millions d’emplois directs et indirects et des milliers de vies sous la menace d’une décision sans préavis
6 février
La récente et brutale annonce par Elon Musk de la fermeture de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) suscite de vives inquiétudes, notamment en Afrique. USAID, ce sont 10 millions d’emplois directs et indirect dans notre continent et des centaines de millions de dollars tous les ans pour la santé, l’accès à l’eau, l’éducation et l’économie. Ce choix idéologique fait que Chine, Inde, Japon, Russie, Iran, Pays du Golfe et Union européenne notamment seront plus sollicités.
Créée en 1961, l’USAID est l’agence gouvernementale américaine chargée de l’aide étrangère et du développement. En 2023, son budget s’élevait à 43,79 milliards de dollars, représentant environ 60 % de l’assistance étrangère des États-Unis. L’annonce de sa fermeture par Elon Musk pour des raisons idéologiques soutenues par le président Donald Trump suscite des inquiétudes pour les programmes en cours et des 10 millions d’emplois directs et indirects en Afrique.
En Afrique, l’USAID joue un rôle important en soutenant des programmes de sécurité alimentaire, de santé et de développement économique. Par exemple, en 2024, l’agence a annoncé une aide supplémentaire de 424 millions de dollars à la République démocratique du Congo pour répondre aux besoins humanitaires et sanitaires urgents. En 2023, 300 millions de dollars ont soutenu l’éducation au Kenya.
À Madagascar, l’USAID est un partenaire important dans divers domaines, notamment la santé, l’éducation, l’économie et l’environnement. La perspective de sa fermeture suscite des inquiétudes quant à la pérennité des programmes en cours et à l’impact potentiel sur les communautés locales qui dépendent de cette assistance pour améliorer leurs conditions de vie.
« Le PEPFAR, programme lancé en 2003, assurait l’accès aux traitements contre le VIH en Afrique. Des pays comme le Nigeria, Madagascar et l’Afrique du Sud bénéficiaient largement de ces financements. En 2023, plus de 1,2 million de Nigérians et 50 000 Malgaches recevaient des antirétroviraux grâce aux fonds américains », indique notre confrère LumenAfrica.
Notre confrère précise que « l’Initiative présidentielle contre le paludisme finançait chaque année la distribution de 200 millions de moustiquaires imprégnées en Afrique. Ces moustiquaires protégeaient les populations, notamment en Éthiopie, Madagascar et Tanzanie, où le paludisme reste une cause majeure de mortalité infantile. À Madagascar, environ 2,5 millions de cas de paludisme sont recensés chaque année. Grâce aux aides américaines, le taux de mortalité lié à cette maladie avait diminué de 30 % depuis 2010. Ainsi, la disparition soudaine de ces financements pourrait inverser cette tendance et mettre en péril des milliers de vies ».
Sur le plan économique, USAID a fourni un soutien de 100 millions de dollars pour l’agriculture, ce qui permet aux Malgaches de vendre vanille et letchis aux Etats-Unis, indique notre confrère.
La décision de fermer l’USAID représente un coup dur pour la solidarité internationale. L’agence a contribué à la réduction de la pauvreté, à l’amélioration de la santé publique et à la promotion de la stabilité dans de nombreuses régions du monde. Ce choix idéologique fait que Chine, Inde, Japon, Russie, Iran, Pays du Golfe et Union européenne notamment seront plus sollicités.
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6 février, 23:03, par Kalouma
Cette décision a aussi déclenché, semble-t-il, une levée de bouclier aux Etats-Unis. Parmi les millions d’emplois supprimés, il y a beaucoup d’emplois de cadres américains.
Peut-être que la plus grosse partie sont des emplois occupés par les locaux – parce que ce sont eux qui connaissent le mieux les sites d’implantation et leurs habitants. Mais il y a aussi forcément de très nombreux Américains sur place, dont les emplois sont aussi menacés.
Un bulletin d’information rapportait ce soir (6/02/25) que l’annonce de cette mesure avait déjà déclenché les prémisses d’une guerre de tranchée entre l’Exécutif, qui va appuyer la mesure et ceux qui aux Etats-Unis dénoncent « la guerre de Trump contre les fonctionnaires ».
7 février, 22:06, par Kalouma
Puisque ni l’article ni le commentaire d’hier ne déclenchent de réaction, je vais ajouter ceci :
Si la vitrine de l’USAID était l’aide au développement des pays les plus dans le besoin, ses activités réelles consistaient à pratiquer l’ingérence américaine partout où l’exigeaient les intérêts des Etats-Unis et de toutes les façons possibles et imaginables : financement d’ONG au service de la politique de l’oncle Sam sous couvert « d’humanitaire », révolutions ”oranges“, achat de journalistes corrompus, financement d’activité aussi illégales que le trafic de drogue… et j’en passe.
Créée sous le président Kennedy, l’USAID est devenue au fil des décennies une machine à blanchir l’argent des nombreuses activités illégales de la CIA ; et une machine à jeter par les fenêtres l’argent des contribuables américains. C’est ce mélange entre « aide extérieures au développement » et actions dévoyées de l’« État profond américain » que découvre (?) aujourd’hui l’équipe Trump.
Et au fond, l’enjeu pour cette dernière, ce n’est pas de détruire l’USAID, c’est de mettre l’État profond à son service. Cela promet de nombreux rebondissements…